Want to overthrow the motherfucking corpos | Don’t take shit from anyone | Insomniaque | Resting bitch face | Expensive & stylish clothes | PTSD | Always tired | Oreille absolue | Can smell bullshit from miles away | Joueur d’échec | Question everything | Crises d'angoisses | Détecteur de mensonge vivant | Trust issues | Déteste sa génitrice | that closed to starting his vilain arc | your favorite disappointed dad

Cérébral | Pragmatique | Distant | Sarcastique | Loyal | Réservé | Control freak | Forgive but never forget | Bourreau de travail | Philanthrope | Rusé | Ambitieux | Émotif | Bienveillant | Sensible | Réservé | Méfiant | Observateur | Secret | Sans pitié

European old money , le privilège d'avoir une famille versée dans les affaires et de blanchir l'argent de leur activité illégal depuis plus de cinquante ans, ça forge une sacré fortune par-dessus une autre. On voit l'ancienne Europe en toi, le côté classique et chic, pas que ça te dérange, tout au contraire, tu n'aimes pas être confondu avec un natif de Night City. Rich boy attitude sans pour autant vraiment en être un dans ton caractère. | Déteste faire négliger, toujours bien habillé quoi qu'il arrive, préfère le style Neo Military pour la praticité, toujours versé dans les beaux costumes ou les vestons serrés à la taille par un lacet. | Toujours une cigarette à la bouche, impossible de te défaire de cette foutue addiction, ton absolution personnelle à chaque instant de la vie. Le soir, l'habitude de prendre un verre de whisky ou deux, juste pour envoyer valser la journée que tu viens de passer. | Ne jure que par la musique, l'oreille absolue qui t'accompagne te fait traîner dans tous les concerts classiques (ton genre favoris) que la ville peut t'offrir et te fait tiquer quant à la moindre note foirée. Mais tu écoutes réellement de tout, tout le temps, difficile de passer une journée sans ça. Cela permet de calmer le flot de tes pensées ou bien d'en faire ce que tu veux au rythme de la musique. | Escrimeur tu sais pas vraiment pourquoi, l'art du combat te plains bien. Tu as commencé avec Wyatt après l'avoir vu faire à l'entraînement.



Fenêtre Une
Tu ne dors jamais beaucoup. Depuis très jeune en fait. Mais depuis ce jour, c’est devenu quasiment impossible. Tu carbures à la clope, l’alcool et médocs pour te faire tenir le coup. Ça ne veut pas dire que tu as le cœur déchiré en deux que tu ne dois pas aller taffer. Tu as encore son sang sur les mains, mais ce n’est pas grave, la corpo avant tout. Tu croises parfois Wyatt dans les couloirs, il ne dort pas plus que toi. Tu te demandes ce qui le tient éveillé lui. Tu ne sais pas si au début, tu en avais quelque chose à faire pour être honnête. C’était un militaire, il devait avoir des dizaines de raisons de ne pas dormir paisiblement. Il était peut-être humain, vu qu’il n’en dormait pas. Une cigarette aux lèvres, tu t’approches de lui, tu ne sais pas ce qu’il fout tout seul dans le noir. Mais tu n’as pas envie d’être seul. Mais tu n’as pas envie de lui parler non plus. Tu ne sais pas si tu es reconnaissant envers ton père ou pas pour ce cadeau. Vu que tu ne veux pas rentrer à la maison, c’était la seule option. Tu sais que ton père t’aurais fait kidnapper sinon. Tu tires lentement sur ta cigarette, alors que vous restez-là, sans rien dire, de fixer la vue de la ville qui ne dort jamais. « Have you ever seen what a dog looks like ? »

Fenêtre Deux
«[…] Even when you were a child, you never talked much. I wonder wh- » « Because I never had anything to say to you. » Elle avale difficilement sa salive. La tension sur ce petit morceau de trottoir vient de passer de huit à seize d’un seul coup. Ton regard ne s’intéresse même pas à cette personne qui essaie de te parler. Tu peux sentir une sorte de gêne à côté de toi, les personnes qui l’accompagnent se lancent des regards curieux. En voilà une drôle de façon de s’adresser à la personne qui t’avait donné naissance. Tu continues de regarder devant toi, comme si tu attendais quelque chose. Ton taxi mettait du temps à arriver, le lycée venait de se terminer. « You… You could at least look at me when yo- » Tu lèves la main quand elle s’approche, alors que tu vois enfin ce que tu attends se garer devant toi, flottant. La porte s’ouvre et tu t’engages à l’intérieur, sans attendre plus même si tu penses que cette personne continue de te parler. La porte se referme. Le voyage est silencieux. Quand tu arrives chez toi, tu t’approches de ton père qui vient frotter tes cheveux. « Good day. » « Yeah. Nothing happens. ».

Fenêtre Trois
« I do. » Deux petits mots de rien du tout. C’était facile en vérité. Tu avais imaginé de multiples scénarios où cela pouvait arriver. Et où ça n’arrivait pas surtout. Pourtant, tu venais de dire oui dans une foutue église dans Heywood. Juste avant, dans une des annexes de ce qui était la mairie de Night City. Et maintenant, tu avais une conversation animée avec l’un des conseillers de tes propres assurances pour ajouter Wyatt sur ton contrat. Tu fais les transferts à la personne, on te dit que ça va prendre un peu de temps. Tu n’as pas la patience pour ça, tu fais comprendre que ça doit être fait dans l’heure. T’as épousé ton mari y’a moins de trois heures, il est normal que le contrat soit actualisé le jour même pour toi. Tu écrases ta cigarette en même temps que la conversation se termine quand tu sens une main sur ta hanche. Wyatt te regarde, un sourcil arqué. « You good ? » « Sure. Why not ? » Tu lui souris tranquillement avant de déposer un baiser sur ses lèvres. Avant de prendre sa main. Retourner à l’intérieur, Jed et les autres vous attendent pour la petite fête pour votre mariage. Quand Wyatt s’arrête en continuant de te tenir la main. « Why the fuck am I… What the fuck is that ? I don't have any health insurance, fucking hackers. » « You do now. Come one, they are waiting for us. »

Fenêtre Quatre
« Proud of you son. » Tu baisses l’arme que tu tiens dans les mains pour regarder ton père. Il pose sa main sur tes cheveux et frotte. Impossible de te décoiffer avec une telle épaisseur de tignasse. Sijmen a un grand sourire en te regardant avant de lever le pouce. Tu n’étais pas mauvais tireur visiblement. « And don’t you ever forget… Never hesitate. » Il re-frotte tes cheveux avec un sourire satisfait. Tu as un immense sourire sur les lèvres. Tu n’aimais rien de plus à cette époque, que faire plaisir à ton père.

Fenêtre Cinq
« Move, it’s my husband. » Tu ouvres les yeux difficilement. Le regard perdu sur le plafond. Tu ne sais pas où tu es. Mais en vue de l’horrible couleur blanche sans vie et l’appareil à côté de toi qui signale à ton entourage que ton cœur bat toujours, tu imagines que tu es à l’hôpital. Les souvenirs reviennent petit à petit. Il y avait eu un problème. Une IA t’avait pris en chasse. Elle avait manqué de faire griller ton cerveau entier. À deux doigts de devenir une coquille vide. « Hey sweetheart ? » Il te semblait bien que c'était la voix de Wyatt de l’autre côté de la porte. Il devait avoir menacé un médecin qui ne voulait pas le laisser entrer. Sûrement trop « plouc » pour eux. Tu lèves un peu le bras pour qu’il l’attrape. « You scared the shit out of me. » « That’s how I keep the spark alive. » Il a un rire étouffé, même s’il ne rit pas réellement. Ton holo se remet en marche, tu vois que tu as plusieurs messages de certains collègues. Mais un te fait te fait décrocher un sourire. Ton mari te regarde, se demandant ce qu’il se passe. « I'm off work for a two weeks. Lucky me. » Wyatt souffle du nez.

Fenêtre Six
« So… Little John ? » Ta langue claque contre ton palais dans l’aérodyne. « What about King Richard ? » Qu’il répond du tac au tac. Vous vous lancez un regard. L’ambiance est un peu tendue depuis quelques jours, mais vous ne vous êtes pas disputez. On ne se dispute pas quand on se quitte aussi souvent. Ce n’était pas le contrat que vous aviez passé. Vous deviez vous protéger, l’un et l’autre, toujours. Mais tu te demandais pourquoi vous aviez eu la même réaction concernant cette histoire d’Outlaws : ne pas impliquer l’autre. Tu sais que vous vous faisiez confiance. Mais peut-être était-ce la peur. La peur d’être responsable des conséquences. Bullet est installé entre vous deux, mordillant un jouet. C’est ta main qui vient chercher la sienne, glissant tes doigts dans sa paume. Vous échangez un long regard. « So… fuck the rich ? » « Fuck the rich. But you’re my favorite one. » « I hope so. Or you’ll never touch that rich ass ever again. » « … Fair enough. »