tw vulgarités, bad mental health

Aucune idée d'à quel point tu avais besoin du réconfort d'un câlin du genre avant d'avoir la tête à moitié sur l'épaule de ton meilleur ami - en faisant attention à ne pas toucher la zone blessée. Un besoin de cette proximité, de ce réconfort qui venait avec la chaleur d'être entouré par les gens pour qui tu avais eu une telle peur quelques dizaines de minutes auparavant, d'être entouré d'êtres qui comptaient tellement pour toi, tous à leur manière.

Si la remarque de Jude sur les larmes t'arracha l'ombre d'un rire, vite suivi par l'arrivée de Zacarias et Reed dans ce câlin collectif absolument impromptu, tu ne manquas pas la façon dont ton rire se brisa un peu par quelques larmes qui ne manquèrent pas de glisser sur tes joues, venant probablement s'écraser sur le haut que portait Ben. un trop plein d'émotions, un trop plein de choses que tu n'arrivais pas à gérer. La peur pour tous les gens qui étaient présents autour de toi, et celleux que tu ne pouvais pas atteindre, ne pas savoir comment se portait celui que tu aimais, le bonheur pour les deux qui venaient de rejoindre le câlin collectif.

Tant d'émotions que tu ne pouvais pas contenir et que tu te sentais assez libre de laisser s'échapper, juste un instant dans ce câlin qui fit bien plus de bien que tu ne l'aurais imaginé. S'extraire du câlin te demanda deux secondes supplémentaires, venant essuyer du revers de ta main tes joues en retrouvant l'ombre du sourire si sincère qui était souvent sur tes lèvres.



Un nouveau soupir pour reprendre un peu plus de constance avant de remettre ton fusil correctement, te préparant à continuer la lancée pour pouvoir vous échapper de cet enfer qu'est ce foutu lieu. Même si ton estomac est creusé par l'absence de nouvelles d'Ezra, tu les accompagneras jusqu'au bout avant de repartir pour espérer le trouver. Mais en attendant, ton regard tombe sur Ben avec ce sourire qu'il connaît bien.



Un merci qui contient bien plus que le merci pour le câlin. Merci de t'avoir suivi jusqu'ici, de t'avoir relevé quand tu manquais de te planter, de t'avoir engueulé quand t'as fait une connerie, d'être là. Ton regard finit par retomber sur Zac que tu vois être un peu déboussolé, t'approchant de lui en venant poser une main sur le haut de son dos.



Présence à ses côtés, ne t'imposant pour autant pas plus que tu ne le fais.



Le bras détendu à sa droite, si jamais il en a besoin, ton regard trouvant Reed un peu plus loin devant, déjà prêt à prendre la marche en direction du sommet. Une inspiration dans la poitrine alors que tu trouves un peu de réconfort à savoir que tout le monde est là, tout le monde va plus ou moins bien.