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Learning to care ft. Ezra
3 participants
Jessy Jones
   https://never-fade-away.forumactif.com/t729-jessy-jones-how-to-s

Jessy Jones

where there's a will, there's a way

aesthetic :
Learning to care ft. Ezra FdQVnuY
carte :
the chariot
files :
325
€$ :
1388
pronoms inrp :
elle, iel
métier(s) :
Voleuse / Fauteuse de troubles / Doublure / Dealeuse occasionnelle de stupéfiants
allégeance(s) :
Assez neutre, son top 3 de ceux qu'elle aime bien mais faut pas trop le dire : Moxes, Valentinos, Animals
icône :
Learning to care ft. Ezra 152bXN8
Learning to care ft. Ezra 68lidrv
pseudo :
heovy
pronoms irl :
féminin, elle
crédits :
heovy (photographes : Elizaveta Porodina & Annie Powers) Illustrateur icone : cutiicosmo - Signa : Awona

Learning to care, to forgive.
tw
psychose - drogues - addiction

Quatre mois.

Ou plutôt trois mois et une vingtaine de jours si on souhaitait vraiment être précis. Chose que Jessy n'était plus, pour elle les jours s'étaient mélangés aux semaines avant de se transformer en mois sans que vraiment elle ne le réalise. Comme si elle avait avalé les aiguilles de l'horloge à chaque fois qu'elle avait pris l'une de ces nombreuses pilules colorées. Elle avait replongé si vite en février, anesthésiant sa solitude dès que l'occasion s'était présentée.

Difficile de se détacher des mauvaises influences lorsqu'on est soit même un rouage de ce système. Dealeuse et à la fois meilleure cliente, ses eddies avaient brulé sans que Jessy n'y porte la moindre importance. Ce n'était de toute façon pas comme si prendre soin de sa santé avait été une seule fois en haut de sa liste de priorités. Les drogues calmaient la faim et procuraient bien plus de bien que de stupides sushis.

Ezra devenu le E-word du mois de février à avril, Jessy avait trouvé une forme d'apaisement en décidant de le détester. Elle n'avait pas cru à la sincérité de ses messages. Elle avait vu de la manipulation dans ses cadeaux. Elle avait éprouvé bien plus de colère que de tristesse, ou du moins c'était ce qu'elle avait tenté de se convaincre. La vérité était qu'elle avait versé bien trop de larmes pour une relation de seulement un an. Incapable de comprendre pourquoi cette déception faisait plus mal que toutes les précédentes, Jessy eut bien trop de mal à arrêter d'y penser, à ce que ses voix se décident enfin à changer de disque.

Puis il y avait eu le blackout, suivit de ce soir où elle avait sérieusement déconné sur les substances. Ces dernières l'avaient poussé à se pointer à l'Atlantis puis à écrire ces quelques messages qui ne s'étaient jamais envoyé. Un moment de faiblesse surement. La faute à cette ville éteinte et à cet isolement devenu soudainement plus violent. Ce n'était surement que ça. Rien de plus.

Un beau mensonge.

Jessy fixait cette porte d'entrée depuis combien de temps désormais ? Peut-être bien une douzaine de minutes. Elle avait pris tellement de temps à traverser ce couloir. A vrai dire, elle était même venue la vieille mais sans réussir à rentrer dans l'immeuble, convaincue par ses voix qu'il ne s'agissait pas d'une bonne idée, qu'Ezra allait juste la rejeter. Qu'elle le regretterait.

Elle avait blâmé Zola. Elle avait blâmé Seth. Elle avait blâmé Wyatt et Ben. Elle avait blâmé toutes ces maisons d'accueil. Elle avait blâmé ses parents biologiques. Puis finalement elle avait blâmé sa propre peur. Terrorisée de finir seule, c'était en fin compte principalement pour cette raison que Jessy se retrouvait dans ce couloir. Pour être au moins sure. Quitte à souffrir de nouveau. Elle avait besoin de savoir qui mentait. Était ce ses voix ? Ou bien Ezra ?

Il n'y avait qu'un seul moyen de savoir. Alors dans mouvement mal assuré, Jessy se décida finalement à toquer en rythme les premières notes de la marche impériale. "Anakin ou Dark Vador ?" Marmonna t'elle pour elle même avant de se forcer à une profonde inspiration. Les yeux encore rouges du dernier aérosol, quelques kilos en moins et bien trop de cernes, la seule chose sur laquelle Jessy pouvait se féliciter était bien l'absence d'ecchymose.

ft. Ezra - caméo Zola

Hoy en mi ventana brilla el sol, y el corazón. Se pone triste contemplando la ciudad. Porque que te vas. Como cada noche desperté pensando en ti. Y en mi reloj todas las horas vi pasar. Porque te vas.

8 juin | fin de soirée | appart de zola




but they do not
exist
Zola Shepard
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Zola Shepard

Follow me into the depths of hell, maybe we're already in it and too close to tell

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Learning to care ft. Ezra 7cwdkBl
carte :
the magician
files :
4173
€$ :
13649
pronoms inrp :
[he - him - il] homme cisgenre.
métier(s) :
mercenaire de profession, à l'appât du gain des plus gros contrats sur le marché, tu as délesté un peu ce manteau pour être fixer, loyal propriétaire du club l'Atlantis.
allégeance(s) :
allégeance sous les insignes de la Snake Nation et des Aldecaldos ; il t'arrive de prendre le thé avec les Tyger Claws quand les couteaux ne sont pas tirés.
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Learning to care ft. Ezra 68lidrv
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tiababylo.
pronoms irl :
elle/she/her
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tiababylo. ∷ disaste(r)eyes (gifs)

you learn pretty easily that relationship are hard, and sometimes you need more than just love, sometimes it's

learning to care


tw
aucun

Dire que les dernières semaines avaient été compliquées serait probablement un euphémisme. Entre fatigue accumulée, disputes qui valsaient entre triviales et lourdes, et un manque certain de contact entre toi et Ezra, ça n'avait pas été si simple que ça. Jongler avec son état ne l'était pas non plus, pour autant, tu refusais autant de le blâmer pour son état que pour les crises psychotiques qui s'étaient déjà produites, les mental breakdown plus que légitimes au vu de l'impact de l'absence du réseau. De la même manière, tu refusais catégoriquement de quitter ses côtés, ou du moins, tout au début. Maintenant qu'il avait réussit à remettre en place un certain système de sécurité, les choses et les cartes avaient été redistribuées.

Déjà, tu avais eu tout le loisir de retrouver Ben pour lui laisser les clés de l'Atlantis, lui laissant le loisir d'organiser des soirées s'il le souhaitait, que dans tous les cas : il était le maître des lieux en ton absence, qu'il pouvait également squatter les appartements avec Cecil si ça le chantait. Tu lui faisais pleinement confiance pour pouvoir gérer tout ça. La deuxième chose avait été de prendre - ou du moins, essayer - des nouvelles de Jessy. Malgré le froid colossal qu'il y avait entre eux, il y avait également ce besoin d'être sûr qu'elle allait bien, pour toi comme pour ton compagnon, ta proposition de passer avant le blackout laissé sur un silence te donnant cette perspective d'aller camper à sa recherche.

Une recherche pas vraiment fructueuse, en réalité, si ce n'est pour Ben qui avait réussit à trouver la demoiselle à l'Atlantis, de quoi lui laisser un mot si jamais elle souhaitait passer à l'appart pour savoir comment allait son frère. Ce dernier que tu pouvais observer du coin de l'œil, un mince sourire sur tes propres lèvres à le voir aller un peu mieux par rapport aux premiers jours. Ce n'était pas parfait, ça ne le serait bien évidemment pas tant que le réseau sera HS, mais tu comptais chaque amélioration comme une petite victoire en soit.

Il y avait des jours avec, et des jours sans. Aujourd'hui semblait un de ses jours plus calme, plus tempéré, peut-être. Mais tu n'étais pas inconscient, tu savais très bien qu'un calme léger pouvait cacher une tempête plus dévastatrice, et si tu marchais de moins en moins sur des œufs, tu restais malgré tout sur tes gardes concernant son état, prêt à être là s'il en ressentait le besoin. Une pensée fugace passa ton crâne, arrachant un sourire plus doux que les autres. For better and for worst, même si vous n'étiez pas mariés - et que tu ne savais même pas s'il souhaitait l'être. Ta loyauté et ton amour pour lui allaient jusque là, en tout cas, avec ou sans anneau.

Plongé dans une énième fournée de pâtisseries - probablement la quatrième depuis le début de la soirée, besoin irrémédiable de te garder occupé - tu aurais presque pu manquer le bruit léger à la porte. Aux dernières nouvelles, vous n'attendiez personne, mais ça ne t'empêcha pas d'enfourner la plaque de muffins aux bleuets dans le four avant de t'approcher de la porte, le pas léger, bien que méfiant, une main non trop loin du pistolet caché sous ta ceinture, dans ton dos.

Mais il ne s'agissait pas là d'une menace en face de toi, non, pas du tout, bien au contraire. Et toute méfiance tomba pour révéler un sourire chaleureux à la vision de la petite sœur d'Ezra. Si elle n'avait pas l'air au top de sa forme pour autant - qui l'était dernièrement de toute façon? - il y avait un soulagement énorme dans ta poitrine de la savoir à priori en bonne santé - ou du mieux qu'elle pouvait - et en possession de tous ses membres. Considérant la jungle qu'était devenue la rue dernièrement, tu ne pouvais qu'avoir peur pour sa vie et espérer que tout se passe pour le mieux.

There you are. It's been a while, kiddo.Tiens donc, te voilà. Ça faisait un moment, kiddo.


Petit sourire alors que tu t'écartes pour la laisser rentrer dans l'entrée de l'appartement, fermant la porte derrière elle non sans un coup d'oeil paranoïaque sur le couloir. Sourire aux lèvres, toujours, tu te tournas à nouveau vers elle. Si malgré tout elle ne semblait vraiment pas à son meilleur, signes de fatigue évidents, tu étais soulagé de la voir aller à peu près bien, assez pour se présenter ici.

I'm glad to see you look okay.Je suis content de voir que tu as l'air d'aller bien.


Une main légère sur l'épaule, un sourire un peu plus rassurant alors que tu tournes ta tête en direction de la cuisine, et plus loin, le salon, sachant très bien que celui qu'elle est venue voir s'y trouve.

I suppose you're here to see him? Come on in.Je suppose que tu es venue le voir? Suis moi.


Mouvement de temps avant de prendre la direction du salon, le pas légèrement plus calme, peut-être plus serein, peut-être même joyeux. Tu sais que ça fera du bien à Ezra, de revoir sa soeur, surtout au vu de comment iels s'étaient laissés la dernière fois, l'arrivée tonitruante d'un nouveau membre de cette famille ayant bousculé l'équilibre précaire de leur relation.

Hey babe, there's someone here for you.Hey, babe, il y a quelqu'un qui est là pour toi.


Tu te décales légèrement pour laisser apparaître Jessy dans le champ de vision, avant de prendre un autre pas sur le côté, décidé à les laisser seuls, pour avoir un peu d'intimité sans que tu sois forcément dans leur périphérie.

I'll be in our room, if you both need anything. And Jessy, and it goes for you too Ez', if you're hungry, there's at least a few dozen muffins in the kitchen.Je serai dans notre chambre, si vous avez besoin de quelque chose. Et Jessy, et ça va pour toi aussi Ez', si vous avez faim, il y a au moins plusieurs douzaines de muffins dans la cuisine.


Nouveau sourire, d'abord à l'intention de ton compagnon, puis de sa sœur, avant que tu ne les laisse pour rejoindre ton bureau où quelques dossiers non traités - et pouvant être gérer manuellement - attendaient depuis des semaines que tu t'y colles. Au moins, tu quittais la pièce avec le sentiment que cette rencontre, ces retrouvailles, allaient faire du bien aux deux, quelque part. Une intuition, en tout cas.

ft. ezra, jessy


08 juin 2079 | zola's appartment | fin de soirée

@tiababylo | bexwrites & disaste(r)eyes





Maybe together we can make our mark in the stars we embark And keep us together as the lights go dark


Ezra Krajahr
   https://never-fade-away.forumactif.com/t719-ezra-krajahr-did-i-t

Ezra Krajahr

doing it like a pro, like a real control freak show

aesthetic :
Learning to care ft. Ezra Jc91ZtR
carte :
the tower
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2323
€$ :
1982
pronoms inrp :
he/him
métier(s) :
[netrunner principal] de l'Atlantis, mais aussi [techie & pilote] doublé d'un expert en aéronautique qui fait valoir son expertise dès que possible, grâce à son passif d'[astrophysicien et d'astronaute] pour Orbital Air.
allégeance(s) :
[Voodoo Boys] netrunner approuvé par le gang. loyal à son nouveau foyer, [l'Atlantis]. ex-employé d'[Orbital Air], congédié contre son gré, les haït en silence.
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Learning to care ft. Ezra 64ahynw
Learning to care ft. Ezra 68lidrv
pseudo :
disastereyes / reyes
pronoms irl :
(elle) ou il comme mes persos
crédits :
disastereyes (av, img profil, icon, gif, textposts sig)





trapped in a nightmare
darkness around me, there's no going back

mention de dépendance, symptômes de manque, addiction

Avachi sur un siège du salon, un de ces trucs trop grands pour toi, où tu pourrais si facilement disparaître, ton regard tantôt vissé sur le ciel derrière la fenêtre, tantôt sur le livre d'astronomie déposé sur tes genoux, replié vers toi. S'il y a un truc qui a pas changé depuis le début de tout ce merdier, c'est ta façon de t'asseoir n'importe comment dans n'importe quel fauteuil à disposition. Tu as déjà lu ce livre quarante fois, tu connais son contenu par cœur et tu en comprends tous les concepts, tu essayes juste de t'évader de cette réalité qui peut devenir tout à coup si étouffante.

Elle ne l'était pas, étrangement, avant. Même si ton cerveau ne s'arrêtait jamais, il y avait une sérénité certaine au vomi d'informations littéral que tu infligeais à ta psyché chaque heure de chaque jour. Il y avait un confort dans l'absurdité de l'affluence de choses que tu voulais absolument avoir. Il y avait une familiarité qu'il n'y avait plus, quand tu regardes à travers la vitre et qu'en plus de ne pas voir tes propres yeux la dernière navette du soir pour la Lune, tu ne pouvais pas non plus lire sa signature juste d'un regard, en croisant le petit point se dirigeant vers le ciel.

La chance qu'il avait, ce petit point.

Depuis la fin du réseau, tu te sens encore plus cloué au sol qu'après ton licenciement. Comme enchaîné à une insipide réalité, et le sol n'est qu'un lit de vase, où que tu ailles, où que tu marches. Une sensation désagréable de lenteur, d'ambiance pesante et collante, comme dans un marais, dans un silence plus violent pour toi que toute cacophonie urbaine habituelle.

Tu n'es vraiment pas concentré sur le livre aujourd'hui, et tu te fais déjà à l'idée que ce sera un jour sans, comme il y en a eu beaucoup ces derniers temps.  Pourtant, la journée en question est presque finie, et s'est - objectivement - plutôt bien passé. C'est juste ton côté pessimiste qui est violemment exacerbé depuis les prémices de cette débâcle impromptue.

Tu sursautes sans sursauter, laisse rien passer même si tu détestes ça plus que tout - te faire surprendre, une chose qui n'arrivait jamais auparavant, personne ne pouvait intégrer un cercle de vingt mètres de distance sans déclencher une alerte. Maintenant, tu es pire qu'un chaton ; apeuré, impuissant, trop distrait pour même ressentir le danger. Tu fais l'effort de ne pas te retourner quand Zola te parle - tu as du mal à assumer même avec lui quand tu te fais surprendre. Tu réagis cependant à ce qu'il dit, le livre retombant de tes mains lasses, les yeux levés au ciel. Te voilà déjà prêt à bondir sur l'occasion d'être désagréable - livre posé sur la petite table à côté du fauteuil, te voilà relevé, pour éclaircir tes poumons dans une position plus confortable - vital pour râler correctement. Les yeux qui glissent rapidement sur Zola en commençant à déblatérer ton venin - la seule chose qui reste au serpent sans crocs que tu es, pour te défendre.

Well, "babe", do you really think I wanna see anyone ever again with my fucking face in this fucking lie we call a- Tu penses vraiment que j'ai envie de revoir qui que ce soit à nouveau un jour avec ma tronche dans ce putain de mensonge qu'on appelle la v-

Puis tes yeux prennent connaissance de sa présence - ça aurait été fait dès son arrivée dans le couloir de l'immeuble en temps normal. Mais ce manque du netrunning te mettait bien des bâtons dans les roues, à chaque minute qui passait.

Oh. Oh.

Lèvres mordues immédiatement pour te forcer à la fermer, le visage qui passe d'un passable énervement qui n'a pas même pas réussi à démarrer pour laisser sa place à une surprise que tu n'arrives pas encore à définir - les prochaines minutes seront cruciales pour définir si ce sera du stress, de la joie, de la colère, ou une intense tristesse. Aussi cruciales que les secondes que tu as pris pour aller incendier Seth ce jour-là.

Hi. Salut.

Un sourire esquissé, véritablement brut de sincérité - et Zola sait à quel point ils sont rares en ce moment. Zola qui d'ailleurs, vous somme de la présence de muffins aux myrtilles dans le four et s'il y a bien un truc qui rend cette existence un peu moins pire en ce moment, c'est bien la nourriture qu'il cuisine. Tu y fais attention d'un signe de tête et d'un merci discret, parce que tu es évidemment complètement focus désormais sur celle que tu n'as pas vu depuis maintenant plusieurs mois.

Tes mains qui viennent trouver tes bras, juste au-dessus de tes coudes - l'envie de te gratter par inconfort, comme rappelé à l'ordre par ta condition alors que c'est juste le stress. Tu as un instinct, une demi-seconde, qui te fait faire un pas vif vers elle - un seul, vite arrêté dans ton élan, pour en faire un autre de recul. Elle a dû saisir l'intention avec tes bras qui se sont très légèrement ouverts de leur position de croix avant d'y revenir. La main gauche qui retombe le long du corps, la main droite qui gratte rageusement mais le plus discrètement possible, l'intérieur du coude.

I guess it'd be weird if we hugged. Je suppose que ça serait bizarre qu'on se fasse un câlin.

Lèvres mordues, tu s répondu à ta question tout seul dans ta tête - les pensées intrusives font ça pour toi en ce moment. Et ça te permet de repenser aux siennes, de te demander dans quel état tu as laissé Jessy il y a quelques mois, et les conséquences de cette catastrophe globale sur elle. Tu peux déjà les deviner, sans netrunning - comme toi, régime forcé par quelque chose, on sent les kilos perdus. Les fameuses valises sous les yeux, un trait familial, visiblement renforcé plus le dit membre de la famille perd sa santé mentale, ou son sommeil - ou les deux.

Did you come here to... Talk ? Punch me maybe ? Would get it, there's not much to do these days outside besides getting double chances to get mugged. AND, it's really a good time to try and take a punch at me, I mean... Est-ce que t'es venue ici pour... Parler ? Me mettre une droite ? J'comprendrais, il y a pas grand chose à faire en ce moment, dehors, à part avoir deux fois plus de chances de se faire agresser. Et, c'est vraiment le bon moment pour essayer de m'en coller une. Je veux dire...

Tu hausses les épaules, énonçant l'évidence sans aucun mot. Tes yeux retombent sur tes pieds un instant - tu n'as jamais été bon pour ce genre de choses. Ça brûle ta gorge, mais si tu le fais pas, tu vas te haïr. Tu deviens un peu plus anxieux, ça se voit de suite de visu. Tu calmes finalement ton corps devenu tout fidgety par une grande inspiration, la main toujours accrochée au bras, serrant assez fort pour te cramponner à la réalité.

It's good to see you. Ça fait plaisir de te voir. Une pensée intrusive se glisse encore dans une fente mal comblée, mais pour une fois, elle a raison, et va dans le bon sens. C'est pas assez. I'm really glad, to see you. Je suis vraiment content, de te voir.

L'emphase mise sur la première personne, malgré la difficulté à sortir les mots. Les yeux plantés sur elle désormais, te refusant à avancer ou reculer. Peur d'entrer dans son espace personnel, pas envie de fuir non plus.


ft. jessy + caméo zobzob8 juin 2079pacifica





Jessy Jones
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Jessy Jones

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Voleuse / Fauteuse de troubles / Doublure / Dealeuse occasionnelle de stupéfiants
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Learning to care, to forgive.
tw
psychose - drogues - addiction

Angoissée comme une enfant de huit ans à qui on demandé de réciter un poème, Jessy avait continué de battre le tempo de la mélodie du bout de l'index. Ce n'était pas grand chose, mais cela suffisait à occuper son esprit le temps que cette porte ne soit ouverte. Elle avait stressé de directement tomber nez à nez avec son frère, mais au visage de Zola surplombant le sien, Jessy fut presque déçue que le couperet ne soit pas encore tombé.

Bref sourire aux lèvres en gage de 'surpriiiise c'est moi', la jeune femme se refrogna dès les premiers mots de son pseudo beau frère. Vendue par le mouvement de ses sourcils, Jessy ne cacha pas sa perplexité par rapport à cette façon dont il s'était adressé à elle. There you are. C'était en effet bien ce point là qui avait détonné aux oreilles de la cadette, et pour cause, cette phrase Jessy l'avait déjà entendu. A chaque retour de fugue, il y avait toujours eu une petite formulation traduisant qu'on l'avait attendu, qu'il était bien temps qu'elle rentre. "Hi grandpa." Rétorqua t'elle malgré tout en s'efforçant de ne pas prendre la mouche aussi rapidement. Les mains glissées dans les poches de sa veste, le regard de Jessy pencha une seconde vers cette main sur son épaule. Elle ne fit aucun commentaire, ni sur son état, ni sur la raison de sa visite, se contentant uniquement de l'écouter et de le suivre avec cette mine toujours fermée.

Ce n'était pas contre le lui dans le fond, Jessy était juste... préoccupée par sa confrontation imminente. Elle pensa à faire demi tour à chaque pas la rapprochant du salon. C'était comme monter sur l'estrade, en sachant pertinemment que dans quelques instants, on l'obligerait à s'adresser au reste de la classe.  

A moitié planquée dans le dos de son hôte, Jessy l'entendit avant de le voir, ses poings se serrant instinctivement face à ce timbre. Puis finalement elle se retrouva face à lui, avec quelques mètres de distance, le regard fixe sur celui qu'elle s'était pourtant jurer de ne plus jamais croiser. Elle ne jeta qu'un très bref regard à Zola à la mention de son prénom. Ne pas avoir un spectateur l'arrangeait bien, les muffins eux lui rappelèrent à quel point son estomac était noué. En temps normal, Jessy aurait été affamé, la faute à tout ces repas manqués à cause des banques bloquées. Le peu de ses espèces et petits bijoux très vite troqué contre un restock d'aérosols.

Elle ne répondit pas au bonjour et encore moins au petit sourire, son expression à elle toujours aussi neutre, digne de ces meilleurs parties de poker ou des pires photos d'identités. Dire qu'elle avait tant imaginé ce moment et pourtant elle ne savait toujours pas sur quelle émotion se tourner. Elle avait pensé à tout simplement le pardonner. Elle avait pensé à le poignarder. Elle avait pensé à complètement extérioriser son bagage émotionnel de ces derniers mois. Mais en fin de compte, Jessy se contenta d'une observation très calme. Il n'eut que ce mouvement rapide dans sa direction qui la fit se tendre, ses épaules très légèrement remontées et son regard un peu plus interrogatif. Il avait raison sur un point, un câlin aurait surement été très étrange, surtout venant de lui, surtout aussi rapidement.

Simplement se revoir ne suffisait pas à crever l'abcès.

Aux questions, Jessy eut presque envie d'en sourire. Il l'était sérieux à l'inciter de cette façon à lui mettre un poing en pleine tronche ? Ses voix furent très réactives à cette idée. Forcément. Surtout que Jessy ne fut pas aveugle, elle comprit parfaitement le sous entendu de son frère. Le blackout semblait l'avoir bien flingué. Good.

Presque prête à en placer une, elle se laissa devancer par les mots d'Ezra. Cette fois ci, ses yeux s'étaient un peu plus écarquillés. Pas certaine de si elle était juste surprise ou touchée par ces quelques petits mots, Jessy entrouvrit sa mâchoire sans pour autant laisser un son s'échapper. S'il était si heureux de la voir, pourquoi ne s'était t'il jamais présenté ? Certes, elle avait volontairement ignoré ses holos et cette branche d'olivier qu'avait été ce porte clef, mais... ce n'était pas comme si elle avait quitté la ville, elle restait accessible. Jessy ne comprenait juste pas.

Pensive à tout ceci, Jessy s'échappa de ses réflexions à travers une expiration et un petit mouvement de tête. "I'm not so sure why I'm here." Finit elle par avouer en reposant son regard sur lui. "I don't really remember what motivated me but..." Coupée par un soupir et une petite hésitation, Jessy prit une seconde avant de reprendre. "I want two things." Elle marqua une pause, cette fois ci volontaire, en appuyant un peu plus la dureté de son regard, se motivant elle même à ne pas se dégonfler. "I want a freaking apology for what you did at the restaurant, a verbal one, not just some words written on a keyboard." Ses mots n'étaient pas encore particulièrement agressifs, mais ils étaient assurés avec une rancœur mal cachée. "And I want to know something. Supposing that we become brother and sister once more, are you going to turn your back on me everytime we will differ on something? Everytime I don't agree with you on something? Are you going to speak to me like you just did with Zola just because you're not in a mood?" Sa colère fut progressive au fil de ses questions, sa main avait quitté sa poche pour marquer ses mots de gestes, son regard s'était décalé ici et là pour revenir plus agacé sur lui. En fin de compte, il fallait croire qu'intérioriser ces mois de ressenti était simplement impossible.

Elle déglutit et abaissa sa main dans une grande expiration, comme pour se calmer. "And depending on what you gonna say about all of this, I might want something else." Cette phrase là fut bien plus posée, elle ne l'avait pas regardé en la disant.

ft. Ezra - caméo Zola

Hoy en mi ventana brilla el sol, y el corazón. Se pone triste contemplando la ciudad. Porque que te vas. Como cada noche desperté pensando en ti. Y en mi reloj todas las horas vi pasar. Porque te vas.

8 juin | fin de soirée | appart de zola




but they do not
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Ezra Krajahr
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Ezra Krajahr

doing it like a pro, like a real control freak show

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pronoms inrp :
he/him
métier(s) :
[netrunner principal] de l'Atlantis, mais aussi [techie & pilote] doublé d'un expert en aéronautique qui fait valoir son expertise dès que possible, grâce à son passif d'[astrophysicien et d'astronaute] pour Orbital Air.
allégeance(s) :
[Voodoo Boys] netrunner approuvé par le gang. loyal à son nouveau foyer, [l'Atlantis]. ex-employé d'[Orbital Air], congédié contre son gré, les haït en silence.
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(elle) ou il comme mes persos
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trapped in a nightmare
darkness around me, there's no going back

mention de dépendance, symptômes de manque, addiction

A freaking apology.

Sous d'autres circonstances, dans ton état déplorable et avec le bordel qui anime le monde en ce moment, tu aurais dit à n'importe qui d'aller chier ailleurs, de se tailler de ta vue bien vite avant que tu deviennes complètement feral et que tu arraches une oreille ou un doigt avec tes dents - c'était à quel point tu étais instable en ce moment.

Mais c'est Jessy. Alors tu n'en fais rien. Tu la laisses finir et tu te prépares à te sentir humilié - comme à chaque fois que tu dois t'excuser.

Okay. Okay. déglutis-tu difficilement, les bras croisés sur ton torse qui peine à trouver une respiration fluide.

Les mots se bousculent dans ta tête - plus que tout, la peur de tout foirer, encore une fois. Dans cet état de vulnérabilité extrême qui t'a saisi depuis un mois maintenant, tu sais que les pensées intrusives te gèrent plus que l'inverse est vrai. Mais tu dois essayer. Elle est là, tu peux pas t'échapper.

I'm sorry. For how I acted back- there. I had your best interests in mind but I did it poorly. Je suis désolé. Pour comment je me suis comporté- là-bas. J'avais tes meilleurs intérêts à l'esprit mais je l'ai fait de manière stupide.

Ça t'écorche la gorge, les excuses sur tes choix, tes décisions. Mais c'est obligatoire pour ne pas foutre en l'air cette précédente décision de venir chercher Jessy à la prison. Si tu foires tout maintenant, tout ce qui s'est passé avant aura été vain.

And no, we didn't disagree. That's not what happened. Et c'est pas qu'on était pas d'accord. C'est pas ce qui est arrivé. Tu joues avec le feu mais tu veux être clair sur les termes. I don't let go when I disagree with someone. What happened is- I took a decision for the both of us when I guess I should have consulted you. Je lâche pas l'affaire quand je suis pas d'accord avec quelqu'un. Ce qui s'est passé c'est que- J'ai pris une décision pour nous deux quand je suppose, j'aurais du t'en parler.

Tu serres plus fort ton bras alors qu'une de tes mains est retombée le long de ton corps. Tu sais que tu veux tout justifier, passer pour le héros - mais tes façons de faire ont toujours été trop douteuses pour te faire porter le sobriquet du héros. Tu es un underdog, et encore, le terme est mignon.

Not that it makes anything better but I went to see Seth. We had lunch together. I tried to fix it, he was open to the idea of talking to me. It went okay. Non pas que ça règle tout de manière magique et instantanée mais j'ai été voir Seth. On a mangé ensemble. J'ai essayé de régler tout ça, il était au moins ouvert à l'idée de me parler. Ça s'est bien passé.

Tu veux pas t'étaler sur la question - tu sais que ton meeting avec Seth n'était pas motivé par son agréable compagnie. Faut dire que tout comme toi, il s'était pas vraiment illustré dans votre première rencontre. Oui, tu avais lâché les chiens, mais il avait mordu lui aussi. Mais là n'est pas le sujet.

I wanted to protect you. It doesn't justify how I did it, just explains my poor track of choices. That's all. And I'm sorry for that. Je voulais te protéger. Ça justifie pas ma façon de faire, ça l'explique. C'est tout. Et je suis désolé pour ça.

Tu prends une grande inspiration, tes yeux qui glissent vers la porte derrière laquelle Zola a disparu. Ton rocher en pleine tempête de sans réseau, sans lequel tu te sens un peu perdu si tu ne le vois pas directement dans ton champ de vision quand tu as besoin de lui. Mais tu dois tenir debout sans son aide. Parce que tu sais pas combien de temps ce cirque va durer, et tu dois être capable d'exister sans dépendre de l'existence de quelqu'un. Tu te refuses à l'idée même de codépendance.

Tu reviens à Jessy après avoir fixé la porte un instant.

Zola can speak for himself though. I won't overshare everything that happened in a month, we're past the contest for the most miserable one here. But you should know what it means for me, what's happening. That doesn't excuse the way I'm speaking to him but if he has a problem with it, he'll tell me. He was just there for the first days, the- worst days. I'm not in control. Zola peut parler pour lui-même. Je vais pas trop partager tout ce qu'il s'est passé en un mois, on a pas besoin de faire un concours du plus misérable ici. Mais tu devrais deviner ce que ça veut dire pour moi, ce qui est en train de se passer. Ça excuse pas la façon dont je lui parle mais il était là, pour les premiers jours, les- pires. Je contrôle pas. Tu te grattes nerveusement le coude maintenant, regarde une seconde la porte à nouveau. Le manque te ronge comme jamais auparavant. Ta gorge dans un étau à avoir prononcé ces mots que tu n'as jamais admis à haute voix. L'horreur grandissante de te rendre compte que tu ne maîtrises rien. Tu essayes de te recentrer sur Jessy pour finir ton plaidoyer, mais elle doit te voir devenir un peu plus mal à l'aise. I'm sorry for the way it went, again, and for the fact that I left you alone with him. I was on alert though. I was never going to leave you here without making sure everything was fine. I'm glad- You seem to like him and that seems to be true the other way around too. Je suis désolé pour ce qui s'est passé, encore une fois, et pour le fait de t'avoir laissé seule avec lui. J'étais en alerte cependant. J'allais jamais te laisser seule avec lui sans être sûr que tout allait bien. Je suis content- Que tu aies l'air de l'apprécier et que l'inverse semble aussi vrai.

Tu fais taire la jalousie maladive, l'avale comme un noyau qui bloque ta respiration. Le plus dur est peut-être passé, qui sait. Tu bouges pas d'un pouce, planté comme un piquet - terrifié que le moindre mouvement trop brusque pourrait l'effrayer comme un animal.

I honestly missed you. Tu m'as honnnêtement manqué.

La peur de la perdre prend le pas sur la crainte de l'humiliation. Tu préfères livrer même ce qui est plus dur à dire à haute voix que la fermer. Tu es déjà au fond du trou, ver nu et vulnérable qui pourrait se faire écraser par un simple talon de bottine. Tu lui donneras ce qu'elle veut - avec le peu qu'il te reste à offrir.

ft. jessy + caméo zobzob8 juin 2079pacifica





Jessy Jones
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Jessy Jones

where there's a will, there's a way

aesthetic :
Learning to care ft. Ezra FdQVnuY
carte :
the chariot
files :
325
€$ :
1388
pronoms inrp :
elle, iel
métier(s) :
Voleuse / Fauteuse de troubles / Doublure / Dealeuse occasionnelle de stupéfiants
allégeance(s) :
Assez neutre, son top 3 de ceux qu'elle aime bien mais faut pas trop le dire : Moxes, Valentinos, Animals
icône :
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Learning to care ft. Ezra 68lidrv
pseudo :
heovy
pronoms irl :
féminin, elle
crédits :
heovy (photographes : Elizaveta Porodina & Annie Powers) Illustrateur icone : cutiicosmo - Signa : Awona

Learning to care, to forgive.
tw
psychose - drogues - addiction

Le cœur lourd et la nette sensation qu'elle pourrait se décomposer avant qu'il ne le fasse. Le premier pardon suffit déjà à la transpercer.

Ce n'était pas ce qui était prévu.

Ezra lui paru beaucoup trop sincère, il lui offrait les bons mots et surtout il semblait vraiment tenir à elle.

Ce n'était pas prévu. Pas comme ça. Pas à ce point.

Noyée dans des émotions nouvelles, Jessy le laissa parler, elle le fixait. La mâchoire serrée. Les yeux pétillants de larmes. Il n'avait pas le droit. Personne n'avait le droit. Personne n'était supposé l'atteindre de cette manière. Pourtant, si elle n'avait pas été occupée à écouter chaque petit mot offert par son frère, Jessy aurait probablement paniqué.

La première larme coula lorsqu'il affirma qu'il avait souhaité la protégé, très vite épongée d'un revers de manche pour refuser son existence. Si seulement quelqu'un lui avait sorti le même discours dix ans auparavant, Jessy l'aurait surement mieux écouté.

La seconde larme s'échappa quand il lui affirma qu'il était resté attentif à ses besoins malgré son départ du restaurant. Cette dernière fut tout aussi rapidement épongée, cette fois ci plus violement le long de son visage, comme si cette larme là était particulièrement honteuse. Se rendait il seulement compte de ce qu'il avait fait ? Elle l'avait tant détesté pour l'avoir abandonné dans cet état, avec pour seul soutien un inconnu qui avait refusé pendant des mois de la voir.

La poitrine serrée et la vision brouillée, Jessy craqua après avoir remarqué la gestuelle de son frère, après ses derniers mots. "Shut up." Rétorqua t'elle rapidement pour se protéger, son regard fuyant le côté avant qu'un premier sanglot ne lui soit arraché. "Don't say you were on alert, you left me broken on that restaurant, I was struggling so much because of you... Everything wasn't alright!" Elle avait haussé le ton en se reprochant d'un pas pour lui cracher au visage sa douleur. "Everything... wasn't... alright..." Répéta t'elle en se décomposant un peu plus, le fixant un instant dans un mélange de colère et de larmes. "You knew my fear yet you did it... Fear of abandonment right?" Demanda t'elle avec un sourire mauvais avant de reprendre.  "You knew... You knew about what was going on my head... I wasn't alright. I was so freaking afraid, so yes I asked Seth to help me that day... because of you. I acted like a weirdo in front of him. Because of you. He knew about the voices one hour after meeting me! Because of you!" Elle pleurait toujours autant malgré cette colère qui lui brulait les poumons. L'index encore accusateur dans sa direction, Jessy était essoufflée, les yeux brillants et les joues rouges. Elle le fixa dans cet état quelques instants, bloquant sur un œil puis l'autre, à court de mots, presque choquée de sa propre réaction. Sa main suspendue en même temps que ses mots, Jessy sentit sa poitrine se contracter un peu plus. "I hated you." Avoua t'elle soudainement, abaissant son bras puis progressivement son regard. "But it didn't help..."

Are you sure?

Le regard si bas, presque clos, Jessy repensa à tous ces soirs où elle n'avait pas su définir si son frère lui manquait ou si ce creux le long de sa poitrine était lié à autre chose. Elle se reposa cette même question, sans qu'une illumination ne lui vienne. Rien de cette situation ne lui semblait clair, elle comprenait à peine la moitié de ses sentiments, la plupart contradictoires, les autres effrayants. Repousser quiconque avait toujours été tellement plus simple, ce n'était pas pour rien que Jessy avait adopté ce mécanisme de défense pendant tant d'années. Elle aurait d'ailleurs pu continuer, même après la prison, sauf qu'elle s'était prise au jeu. Elle avait accepté d'un peu plus le connaitre, d'un peu plus s'intéresser à lui, à ses passions ou ses craintes. Peu à peu, elle avait tisser des liens, un peu n'importe comment, mais assez pour rendre ces derniers bien plus résistants que ce qu'ils ne semblaient être en apparence.

"I really want to forgive you... but... I don't know how I'm supposed to do that... I never succeded to do it before and I'm afraid it will be the same with you..." Partagea t'elle en fin compte, avec cette petite réalisation qu'elle ne voulait pas perdre sa famille, qu'elle en avait tant besoin, après autant d'années à secrètement en espérer une, elle ne voulait pas tout gâcher à cause de ses traumatismes passés. "Soo..." Elle hésita, n'osant toujours pas le regarder, dans une gestuelle devenue assez proche de celle de son frère, plus renfermée sur elle même.  "Don't give up on me..." Son ton n'avait plus rien à celui qu'elle lui avait balancé à la tronche quelques instants plus tôt. Ici, Jessy prenait de nouveau exemple sur son frère, offrant un peu de sa vulnérabilité malgré cette demande qui aurait pu être entendu comme un ordre.

ft. Ezra - caméo Zola

Hoy en mi ventana brilla el sol, y el corazón. Se pone triste contemplando la ciudad. Porque que te vas. Como cada noche desperté pensando en ti. Y en mi reloj todas las horas vi pasar. Porque te vas.

8 juin | fin de soirée | appart de zola




but they do not
exist
Ezra Krajahr
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Ezra Krajahr

doing it like a pro, like a real control freak show

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[netrunner principal] de l'Atlantis, mais aussi [techie & pilote] doublé d'un expert en aéronautique qui fait valoir son expertise dès que possible, grâce à son passif d'[astrophysicien et d'astronaute] pour Orbital Air.
allégeance(s) :
[Voodoo Boys] netrunner approuvé par le gang. loyal à son nouveau foyer, [l'Atlantis]. ex-employé d'[Orbital Air], congédié contre son gré, les haït en silence.
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trapped in a nightmare
darkness around me, there's no going back

mention de dépendance, symptômes de manque, addiction

Tu l'écoutes attentivement, sans claquer un seul mot - encore un miracle dans la chronologie Krajahr. Tu as même l'air vraiment atteint par ce qu'elle te raconte, et pour cause - c'est Jessy. Tu ne sais pas comment cette petite tornade a fait pour arriver dans ta vie et y prendre une place si importante, mais les faits sont là. Les faits. C'est confortable de se cacher derrière du factuel quand l'émotionnel est complètement en branle.

I never give up. On anything or anyone, that's not my thing. J'abandonne jamais. Sur quoi que ce soit ou qui que ce soit, c'est pas mon truc.

Que tu lui avoues en la fixant, essayant de solidifier ton argumentaire. Il est peut-être pas pardonnable mais tu essayes, parce que tu sais que tu as quand même une justification ou deux.

I shouldn't have let you, and I know it didn't look like it, but I didn't. Not- completely. But you can't save trauma with trauma, Jess'. J'aurais pas dû te laisser, et je sais que ça y ressemble pas, mais je l'ai pas fait. Pas- complètement en tout cas. Tu peux pas sauver un trauma avec un autre trauma, Jess'.

Tu avales difficilement ta salive, essayant de te focus sur le fait qu'elle ne veut pas abandonner, qu'elle ne veut pas que tu l'abandonnes. Pour un instant même court, tu oublies l'absence de netrunning. C'est à quel point certaines peines peuvent te saisir, plus que tes propres addictions.

And for what it's worth... Et pour ce que ça vaut... Les mots qui te viennent ensuite t'arrachent la putain de langue, mais tant pis. Fuck it. Seth doesn't seem like the type to judge. He seemed really okay to me after all- the rest. Seth me semble pas être du genre à juger. Il avait l'air vraiment correct après tout ce qui s'est- passé.

Le participe passé qui englobe autant tes menaces horribles à son encontre que le fait qu'il ait hurlé une dinguerie au milieu du restaurant de sushis. Le souvenir est désagréable mais nécessaire, pour graver dans ta tête la leçon qui va avec.

There isn't a lot of people that forgive me. Because I don't give them anything to even begin to do it. Because I don't care most of the time. Y'a pas beaucoup de gens qui me pardonnent. Parce que je leur donne pas de quoi faire, parce que je m'en fous la plupart du temps.

Tu regardes tes pieds, les bras toujours croisés, hésitant. mais tu es déjà tellement à nu de tes sentiments, sans ta seule capacité d'attaque et de défense, alors quel meilleur moment que maintenant pour vraiment sortir tout ce qu'il y a au fond de tes entrailles.

We're more alike than you think. Maybe there's something you should know. On est plus semblables que tu le penses. Peut-être qu'il y a quelque chose que tu devrais savoir.

Le mot brûle tes lèvres comme une insulte. Mais tu es prêt - s'il le faut.

ft. jessy + caméo zobzob8 juin 2079pacifica





Jessy Jones
   https://never-fade-away.forumactif.com/t729-jessy-jones-how-to-s

Jessy Jones

where there's a will, there's a way

aesthetic :
Learning to care ft. Ezra FdQVnuY
carte :
the chariot
files :
325
€$ :
1388
pronoms inrp :
elle, iel
métier(s) :
Voleuse / Fauteuse de troubles / Doublure / Dealeuse occasionnelle de stupéfiants
allégeance(s) :
Assez neutre, son top 3 de ceux qu'elle aime bien mais faut pas trop le dire : Moxes, Valentinos, Animals
icône :
Learning to care ft. Ezra 152bXN8
Learning to care ft. Ezra 68lidrv
pseudo :
heovy
pronoms irl :
féminin, elle
crédits :
heovy (photographes : Elizaveta Porodina & Annie Powers) Illustrateur icone : cutiicosmo - Signa : Awona

Learning to care, to forgive.
tw
psychose - drogues - addiction - détresse psychologique

C'était forcément génétique, cette tendance à être toujours imprévisible, à laisser ses émotions balayer le meilleur de ce qu'ils pouvaient offrir. Jamais Jessy n'arriverait à la cheville de son frère pour ce qui était de la colère, mais il était certain qu'elle possédait cette même prédisposition laisser son sang bouillir.

Elle avait déjà le coeur en miettes, elle avait déjà les larmes aux yeux, elle n'en n'avait plus rien à faire que de se donner en spectacle. Ce n'était pas aujourd'hui que la jeune fille allait apprendre à contrôler ses émotions, pas face à lui et encore moins avec ces substances encore présentes dans son organisme, celles qui l'avaient poussé à franchir le cap, à le confronter.

Tous ces mots, toutes ces belles paroles, malgré la façon dont il avait de les partager, ces dernières étaient trop opposées à ce qu'elle avait réellement eu l'impression de subir ces derniers mois. Tout était bien trop à vif, bien trop douloureux, son champ de perception étriqué dans ce tunnel de colère qui l'empêchait d'interpréter correctement ses belles justifications.

Liar.

"Liar." Répéta t'elle sans se donner la peine de s'intéresser à cette fameuse chose qu'elle aurait pu savoir. Ses yeux reflétèrent son trop plein mental, il fallait que ça sorte car à priori lui cracher au visage sa douleur n'avait pas suffis, elle avait tout autant besoin d'expulser cette rage. "You didn't let me? Really? Then where were you?!" Haussa t'elle subitement le ton, se moquant bien d'être entendue par Zola ou les voisins. "WHERE?!" Elle s'était rapprochée de lui, juste assez pour mieux le toiser. "Where the hell were you Ezra? When I needed you? When I was losing my mind behind all those drugs? Uh? Where? I thought you were so inclined to stalk my life, so what? Weirdly you didn't knew this time?" Questionna t'elle en marquant une pause pour mieux lire sa réaction, ses propres traits tirés par ce mélange de souffrance et de haine qui était en train de déborder.

"Don't give a lesson about trauma man, don't think I don't know what trauma can do." Sa phrase fut coupée par un rire nerveux, à peine contenu, presque fou. "You failed showing that you could be there for me. Yes you saved my life when we were upthere. Yes you broke me out of jail. Yes you cared. But when what I needed was just you, you failed Ezra. You left me alone with my traumas, traumas that I'm pretty sure you understand because like you said, we're the freaking same." Il y avait tellement de rancoeur dans ses mots, dans sa façon d'être, de parler, de se protéger en lui abuyant dessus toutes ses peines. "And for what it's worth, yes, Seth is not so lame, but you know what, I figured it out all by myself man, like I've told you before. So for someone who is supposed to know everything about everyone, you really bad at doing the right conclusions." Jugea t'elle volontairement agressivement. "I don't know what is this something Ezra, and it's not because you're teasing me like the perfect melodrama queen you are than I'm going to be interessed by your all mighty big brother knowledge." Le mot frère déclencha une nouvelle vague de larmes chez la jeune fille, un nouveau soubressaut de ses pleurs qu'elle refusait de partager. "I wasn't asking much from you Ez. I never asked you to protect me. I just asked you to stay. That's it. So why is it always so hard for you people? Why every time you have to make me feel like I'm not worthy of your time? Why?" Elle avait totalement cédé à son besoin de pleurer, et malgré toute la colère qu'elle venait de projeter, Jessy craqua face à son plus gros manque de ces derniers mois.

Cela n'avait rien à voir avec ces drogues qui l'avaient rendu instable, irritable et vulnérable.

C'était tout autre chose.

Jessy avait craqué, mais surtout elle l'avait fait en se blottissant contre le buste de son frère, sans pourtant être capable de décroiser ses propres bras de sa poitrine, trop fermement agrippés dans cet instinct de préservation.

Please.

Don't.

Leave.

ft. Ezra - caméo Zola

Hoy en mi ventana brilla el sol, y el corazón. Se pone triste contemplando la ciudad. Porque que te vas. Como cada noche desperté pensando en ti. Y en mi reloj todas las horas vi pasar. Porque te vas.

8 juin | fin de soirée | appart de zola




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