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Akiro Hiroka
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Akiro Hiroka

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mercenaire ✧ tclaw no limit. freefighter raté. voleur surdoué. ninja des toits dégueulants et fouteur de merde quand y lui reste un peu de temps.
allégeance(s) :
lui-même ✧ ensuite, le fric, puis sa bécane, les t-claws et japantown. l'atlantis et le saloon pour bercails ✧ allégeance vendue au plus offrant selon les lois d'un marché insolent.
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J’suis de ceux qui cèdent à la foudre. Qui ploient à l’impact. Mais qui s’relèvent, en dépit de l'entaille et qu’importe l’diamètre du trou noir dans les entrailles. Nerfs électriques, cœur de plastique, j’revêtis mes peines comme esquive au souffle qui m’trahit. J’le fixe. J’m’échappe. J’le fixe encore, levant la tête en direction du ciel. La décharge dans les artères, chaque parcelle d’mon âme a du mal. L’astre pour auréole autour d’son visage, ça lui donne un air divin, royal, et ça m’rappelle l’même air que j’avais dans son bar. Box étroit, musique grasse, un grill en surface, et des rêves de gosse plein la tête.

Mais la réalité est bien plus crade et trop brutale.

Aniki-san, la vérité, c’est que dans ses perles, j’vois mon vrai visage. Piétiné à peine éclos, la coquille encore chaude. Voilà c’qui me reste. A ma portée seulement les rêves morcelés prêts à mordre la poussière.


Comme si j’avais rien mérité d’autre. Rien d’plus. Presque tout de moins. Des victoires prémâchées, incapable d’croquer moi-même, à défaut d’griffer. L’félin rentré en cage, animal de cirque, qu’on fait s’endormir avant l’prochain numéro du spectacle.

On s’échauffe autant qu’on se fatigue, et si j’baisse ma garde et qu’je m’dévoile, j’crois bien que lui aussi. Asuke, j’t’avais promis, qu’importe où tu te trouvais, que j’irai en haut d’l’échelle, que j’gravirai c’qu’on t’a pas laissé faire. Personne n’y croyait. Ari m’déteste un peu plus à chacun d’mes échecs. J’avais pas réalisé qu’j’pouvais pas conquérir seul. Un royaume trop grand à gouverner qu’même les cols blancs galèrent à diriger. J’avais pas réalisé que j’n’étais qu’un maillon intègre qu’on peut désintégrer en un coup d’gel.

J’me résigne. J’réalise. Que j’suis seul et qui a personne derrière. J’ai beau me retourner. J’ai beau avancer. Au mieux on m’rit au nez. Alors Asuke, qu’est-ce que j’dois faire ?

Sa réplique, j’la prends, j’la retourne, j’l’analyse. J’anticipe l’moindre de ses gestes, j’sors d’ma léthargie, j’me redresse et j’émerge. Noyés dans la masse indicible, nous n’sommes qu’deux grains de poussières à peine visible. Un bout d’chemin, pour Night City. Combien d’ses âmes nous reproduisent à l’heure actuelle ? Et pourtant, Asuke, c’est toute ma vie qui se joue ici-même, ici-bas. L’existence terne en chimère d’or massif.

Inextricable. Inévitable.
Fallait qu’ça arrive.
En fait, si j’abandonne ici, je ne voudrai rien dire.

« J’veux juste pas être personne. » Une histoire à raconter, des cernes pour l’illustrer. Ça m’terrifie, si j’meurs ici. Un fantôme inachevé, inaccompli. Au-delà d’prendre d’la valeur, j’veux pas être creux. Vide. J’sais pas trop pourquoi. Pour qui. Parce que j’emmerde chaque kuso d’chooms qui effleurent cette galaxie. Mais j’m’effrite, j’ai peur. J’veux pas crever en m’disant qu’j’ai rien fait, que j’ai pas essayé. C’est même pas d’la convoitise, j’veux pas qu’on me sanctifie, c’est juste pour m’sentir exister. C’était pour ça, Burnham. C’était pour ça, les Tygers.

J’marque un temps, perdu dans l’espace distordu de nos vices qui se tendent et d’nos griefs qui s’détendent. J’marque un temps, où la toxine de sa fumée m’donne envie d’en fumer une. Brûlure aux phalanges, j’joue avec le briquet. Trop près du feu, c’qui a condamné Asuke. C’qui a condamné MARL3W. C’qui a condamné Davy. Ce qui me condamnera surement aussi. L’papier grésille, d’vient cendres, un schéma triste. Ployer, j’le fais jamais, parce qu’on m’a chié dessus dès la naissance et que j’empêchais l’idée d’se reproduire. Pourtant, j’hésite. Entre m’émanciper rien qu’pour l’amour du risque, ou me mêler à moins novice. La liberté ou la hiérarchie.

« Si je vous suis, votre conseil, c’est d’me faire respecter. D’pas m’laisser écraser. Mais vous me demandez de plier et de rentrer dans les rangs pour vous. Premios. »

D’habitude je sens qu’je fuis, mais là j’m’arrime. Comme un nouvel appétit. L’amour sans risque. Un élan de facilité quitte à laisser l’égo s’percer et s’vider sur l’asphalte qui nous relie.

« Répondez-moi simplement par oui ou par non. » Le ton est sévère, alors que l'index retrace la ligne de mon derme synthétique sous le monocâble. Autorité abusive sans qu'elle n'existe, j'me permets quand même d'soutenir chacune des lueurs de ses iris. Du cran, j'en ai. On m'abat facilement, mais j'me relève et m'contenterai d'être immortel.

« Si j’fais ce que vous m’dites, m’sieur, j’pourrai bénéficier de votre confiance ? J’aurai votre soutien ? J’pourrai compter sur vous ? J’entends par là que si ça chauffe pour moi, vous contre-attaquerez. Si ça va pas, vous rappliquerez. » Une nouvelle manche dans notre jeu de carte. Inattendu, j’pioche, j’tire les dés, j’crame les pions, j’trace seulement pour la victoire. C’est pas énorme, une vie d’servitude contre une bonne couverture. Une copie conforme et conformiste du deal entre la Trauma Team et ses vendus contre un milliard d’eddies.

J’plie, aniki-san. J’plie, et j’le laisse m’acquérir. Sur l’papier, c’est dégueulasse. Une laisse de plus à l'animal. Mais ça veut aussi dire que j’pourrai m’retourner sans crainte, parce qu’il y aura quelqu’un. La place sera plus jamais vide. J'laisse l'écho disparaitre.

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Zola Shepard
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mercenaire de profession, à l'appât du gain des plus gros contrats sur le marché, tu as délesté un peu ce manteau pour être fixer, loyal propriétaire du club l'Atlantis.
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allégeance sous les insignes de la Snake Nation et des Aldecaldos ; il t'arrive de prendre le thé avec les Tyger Claws quand les couteaux ne sont pas tirés.
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J'veux juste pas être personne. Malgré tous les nerfs tirés avec cette discussion qui te semblait parfois unilatérale, et tes propres idéaux, il y avait une partie de toi qui comprenait terriblement bien le sentiment derrière cette tirade, derrière cette remarque. Tu étais passé par là, finalement, même si ce n'était plus le cas aujourd'hui et que ta vie était assez pleine pour que tu ne ressentes pas le vide qui pouvait venir avec cette impression. Tu avais commencé ta vie dans l'abus et la maltraitance, dans l'abandon, et dans la redécouverte. Dans le sable, dans les raids, dans l'esprit de communauté tout en étant ce félin sauvage qui refusait qu'on l'approche, montrant les crocs à chaque occasion jusqu'à ce que le temps joue de son œuvre.

Je comprends ça.


C'était probablement difficile de t'imaginer, aujourd'hui, être ce gamin apeuré qui avait presque peur de son ombre, qui refusait que quiconque autre que ses adelphes ne s'approche. Mais c'était le cas pourtant. Tu étais parti de loin, de très loin. Avec des traumas que tu n'aurais jamais dû avoir à cet âge là, avec une responsabilité qui te pesait sur les épaules et pas le temps d'être un enfant, pas le temps d'être adolescent. C'était ça, aussi, de grandir dans un camp de nomade dont on était pas vraiment issu : tu n'avais pas le temps d'être un enfant, de grandir comme tout le monde, tu devais servir au bien du camp, au bien commun, et t'avais des capacités. Tu les as utilisé, pour garantir à ta famille une sécurité que tu n'aurais pas. Chaque raid avait un dénominateur commun de risque, celui que tu ne reviennes pas, mais t'avais pas vraiment le choix. C'était marche ou crève, dans ta tête du moins. Incapable que tu étais, à l'époque, de voir qu'on t'aurait aidé même si tu n'avais pas été capable de rendre la pareille.

Ton arrivée à Night City de façon plus ou moins permanente c'était faite sous un insigne que tu n'aurais certainement jamais pensé avoir et que tu ne mentionnais qu'à ce cercle restreint de tes proches, celleux en qui tu avais une confiance certaine. Où celleux qui t'avaient connus pendant cette période. Vendre son corps, c'était comme vendre une partie de soi dont on se détachait pour ne pas subir les conséquences morales et psychologiques que cela impliquait, mais il y avait toujours les conséquences physiques, ce refus d'être touché, parfois, pendant un moment. Ben avait largement aidé, à l'époque, à te faire reconnecter avec ton propre corps, en apaisant les traumas, les coups et les mains dégueulasses. Bien plus tard, cependant, parce que Ben, tu ne l'avais pas rencontré quand tu plongeais encore dans ce milieu.

Non, tu l'as rencontré au moment fatidique où tu as décidé de prendre une autre voie pour toi-même ; celle-ci même où tu ne voulais pas être personne, tu ne voulais pas être réduit à ce vendeur de chair, même si tu n'y voyais rien de dégradant. Tu savais que tu n'étais pas primé pour les hautes études, encore moins pour les métiers corporatifs que tu arborais déjà. Si tu ne tenais pas en haute estime ces grands noms de mercenaires qui pullulaient les manifestes mercenariat, c'est là dedans que tu trouvas l'impression de pouvoir devenir quelqu'un au-delà de ton corps. C'est là que tu rencontras Ari et qu'elle te donna un sens, qu'elle te donna la chance de peut-être pas être quelqu'un d'important, mais d'être quelqu'un.

Quand sa voix résonne, ton attention se détache des souvenirs revenus hantés ta mémoire pendant une minute, venus tapisser ta rétine de ce qui était des souvenirs heureux et d'autres cauchemars qui ont parfois laissés un goût de cendre entre tes lèvres. Ta tête se penche sur le côté, tu l'observes, tu l'analyses un instant, et si toute colère était présente un peu avant, si la frustration était encore de mise, tu te sens bien plus calme parce que pour une fois : tu sens que le discours passe, que vous commencez à vous entendre, et que ce n'est peut-être plus un dialogue de sourds.

Dans la mesure où je peux le faire, oui. Mais ça inclut de pas aller chercher des noises aux seuls gangs qui ont mon allégeance depuis plus longtemps que tu es dans le milieu. Donc que tu arrêtes de chercher la merde aux Aldecaldos.


C'est le principe de l'Atlantis, ça fait parti des lois d'or qui sont écrites dans le testament et le manifeste de ton établissement, mais aussi de ton boulot. Tu feras rien contre eux, parce que tu fais parti de ces derniers, même si tu es moins présent dans le sable que tu ne l'aimerais, que tu t'es émancipé des dunes.

C'est ma seule condition. Si tu veux que je sois derrière toi, à te backer, et à contre-attaquer si jamais tu te fais emmerder, c'est de pas emmerder les seuls pour qui j'ai juré fidélité et contre lesquels je n'irai pas, parce que les aldecaldos, le groupe de Reed, c'est ma famille, aussi.


Malgré tout ce qu'il s'était passé, malgré le fait que tu n'étais plus si présent, ça restait ta famille. Ezra t'avait déjà mis dans une position complexe, il y a quelques mois, et tu ne souhaitais pas vraiment revenir à pire que ce que ça avait été. Et malgré l'affection que tu avais pour le môme en face de toi, tu n'allais pas foutre tes relations avec le groupe en jeopardy. Il ne faisait pas parti de ce cercle terriblement restreint - ta famille directe, ton amant, et ton meilleur ami - qui méritait que tu prennes des risques sur cette allégeance. C'était une règle de l'Atlantis, c'était une règle si on bossait avec toi.

Alors considère ça comme un oui. Si tu suis les règles.


Ton regard est aussi sévère que le ton qu'il a employé, parce que si tu veux lui donner une chance, si tu fais un pas dans son sens, il faut qu'il en fasse un dans le tien, sinon ça ne fonctionnera pas. Tu ne fonctionnes plus en relations unilatérales où tu donnes sans jamais rien avoir en retour. S'il veut pouvoir avoir un jour ta confiance, et ton soutien, il faut qu'il fasse un pas dans ton propre sens.

Et je sais que c'est naze. Mais ouais, pour te faire respecter, pour pas te faire écraser, faut commencer par rentrer dans le rang. Je suis passé par là, et après je me suis émancipé, quand je savais qu'étais respecté sans que le nom auquel j'étais affilié soit mentionné. C'est comme ça que ça marche.


Ça ne marche plus comme avant. Se faire seul, sans aide, sans même l'appui d'un fixer ou d'un gang, d'un groupe, ça marche plus si bien. V avait été le·a dernier·ière à faire l'exception même, et encore- iel avait été backé par Rogue, à la fin. Mais ça ne marche plus, parce qu'il y a trop de cartes, trop de pions sur la table. Tu finis par baisser à nouveau ton regard sur lui, la main tendue en sa direction.

Est-ce qu'on tient un deal? Fais moi confiance pour te backer quand t'as besoin, et je te fais confiance pour ne pas aller chercher les emmerdes là où je pourrais pas t'aider.


You let me get a bite, uh, out of sight, out of mind, Until I found a bruise on the other side
ft. akiro hiroka

04.04.2079
heywood
7:26pm


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Maybe together we can make our mark in the stars we embark And keep us together as the lights go dark


Akiro Hiroka
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Quand je serai grand, je serai le roi du monde, et toi, aniki ?

Perdu dans l’espace, en quête d’ma place. Dans ma tête, mon corps à dix étages en direction du ciel. J’ai été un rêveur. Et j’en rêve encore. D’conquérir chaque parcelle d’ces terres. D’être c’que j’n’ai jamais pu être, sans savoir qu’en fait, c’est qu’j’ai jamais su l’être.

Avachi au sol, j’me tire dans les pattes, un clebs sans courage, j’brouille les pistes, j’mitraille, mais j’rebrousse sans cesse l’chemin vers des eaux stables. J’nage dans l’trouble, dans l’flou, la vue brouillée autant qu’mes pistes, en vérité, j’veux pas d’frontières. J’veux voir les étoiles orbiter autour d’mon corps, ma chair gravir, la gravité disparaitre. Toucher l’univers pour briser cette cage d’enfer, d’ce que m’avait initié Hope Lewis, hime-sama aérienne, avant d’chuter du zénith à paillettes. Chute fatale, saut d’l’ange pour l’oiseau coloré qui brillait trop fort pour ces rues crades. Même rêves de fortunes, mais pas du même final, même si au final, c'est l'infortune qui gagne. Une cage restait une cage, malgré tout c’qui l’habille. Et aucun d’nous deux n’a jamais su en sortir. Ouais, hime, et t’sais, tous ceux que j’ai connu ont disparu avant d’atteindre ce but ultime.

A l’écouter, j’me remémore le nombre d’bras qui m’ont été tendus. D’ceux qu’avaient une dette, d’ceux malhonnêtes, et d’ceux totalement sincères. Y avait eu Ari. Ouais, mais Ari c’était pour mon frère. Gamin r’froidi sous sa protection, elle avait merdé sévère, faille dans l’système, au point d’s’en vouloir malgré l’glacial d’sa mémoire et l’noir dans son r’gard. C’était pas pareil, ça l’avait jamais vraiment été, et ça risquera d’durer parce que Asuke, il r’viendra plus jamais.

Seung-Hye, c’était pareil.
Au final, Wyatt aussi, même si y avait pas d’dette. Wyatt, c’était les fêlures, les brisures. C’était une âme fortifiée, un esprit endurci, d’ces modèles que j’estimais, que j’visais comme réussite. A ces jours où j’pourrai tout surmonter, tout affronter, l’œil sec parce qu’il n’restera plus rien à pleurer. Le sage qui enseignait autant qu’le fou qui s’consumait. La prudence d’une euphorie, la fourberie d’une tempérance, la mer placide qui essuie mes tempêtes immenses, mes ivresses, mes maladresses, sans jamais faillir. Les laisse pas gagner. Les laisse pas te prendre encore plus.

Mais quand c’est sa main à Shepard qui s’tend, j’sais pas, c'est comme si les cartes avaient été tirées à l’envers, qu’plus rien n’avait d’sens. Au fond, j’savais qu’il resterait, qu’il m’laisserait une chance éternelle qui n’s’épuiserait jamais vraiment. C’est pour ça que j'tirais sur la ficelle, parce que j’savais, qu’elle n’casserait jamais. Mais c’était quoi, ses intérêts ? Pas d’remords, pas d’regrets, pas d’coups manqués ni d’morts sur la conscience de loin ou d’près. L’seul indice qu’il laisse paraitre, c’est l’passé étroitement lié. Mes pattes qui sillonnent l’sentier qu’il a foulé lui-même. J’sais pas, au fond, j’m’en fous. P’t’être qu’un jour j’lui demanderai.

« J’suppose que j’peux mettre tout c’bordel sur pause. Vous m'en avez convaincu : l’jeu en vaut la chandelle. » Nos yeux s’caressent sans se froisser, p’t’être bien pour la première fois. L’partage est sincère. Et quand j’me saisis d’sa poigne de fer, j’me relève, sans qu’il n’sache que cet échange cordial empeste le faux en vérité. Promis, j’suis gentil. Promis, j’suis coolos, j’sais pas pourquoi j’ai toujours l’envie d’aller mordre et d’planter mes griffes là où m’l’interdit. C'est plus fort que moi. Parce que l’truc, c’est que le deal avec Burnham, c’est la partie émergée, et qu’quand on gratte, y a un sacré tas d’merdes qui s’cachent, qui s’terre. J’ai tué pour moins que ça. Gamin débile, ouais, yarô, ouais, mais j’reste une machine de guerre formatée au combat. Et quand mon égo saigne, j’ai besoin d’répondre à l’appel, et d’combler la peine par un massacre invétéré. Inévitable. Infatigable, j’lâcherai jamais, mais j’sais pas, peut-être que ça a encore le temps d’changer. Une faveur, quelque chose, qui pourrait noyer l’brasier qui refuse de s’éteindre, avant d’être trop enfumé pour résister.

Et l’truc, c’est que le deal avec Burnham, c’est que dal face à mon palmarès d’problèmes actuel. Shadow Walker, les Moxes, les dolls. Sur c’biz-là, j’ai plus la main, et autant Keikwan autant moi, on a la rage de s’battre pour notre secret commun. Ari a déjà fait le ménage la première fois. Floué sur les images, les caméras perverties et le procès d’la vieille encore dans les oreilles. Ouais, j’ai pris suffisamment pour mon grade pour savoir qu’cette merde-là, faut la garder pour soi. Pas prêt, Shepard, a entendre ça. Parce que ça prouverait trop facilement qu’il fait p’t’être bien l’mauvais choix, en m’tendant cette main au cœur de nulle part. Ça lui prouverait aussi qu’je chierais presque sur toutes les règles de son bar.

Alors, j’repousse. J’enterre, j’entasse. J’profite de mon sursis. J’peux pas dire non à c’billet premium qu’il m’offre pour la major league. Je pourrai tout avoir, on verra bien plus tard.

« Et pis, vous m’l’offrirez ce thé à l’Atlantis dont on parle depuis des mois, hein, et vous m’raconterez l’histoire d’votre famille. »

En fait, c’est pas la fin aujourd’hui.
C’est que l’début du voyage.


« So what now, boss ? »

J'oublie, j'me focalise sur la douleur à venir. Voie d'la facilité.

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L'horizon se pave d'un éclairci que tu avais eu du mal à envisager dès le début de la conversation ; cette dernière à double sens dans un espèce de silence et d'une certaine sourdité aux propos de l'autre. Pour autant, quand tu l'observes désormais, tu vois peut-être enfin le chemin plus clairement, tu vois peut-être cette dernière chance qui sera finalement réalisable sur tous les points, et qui ne sera pas gâchée par des attentes bafouées, par des serments et des promesses qui seront oubliées pour le prix d'une vendetta dont tu ne connaissais pas les tenants et les aboutissants.

Après tout, malgré toute ta clairvoyance concernant les gens avec qui tu bossais, tu n'avais toujours pas résolu le problème des aldecaldos, et tu ne savais toujours pas pourquoi il avait décidé de s'en prendre à eux. Pour autant, tu savais que c'était un mauvais deal. Akiro était un bon solo, c'était certain, il était loin d'être un mauvais merc, bien au contraire, mais il n'était pas assez bon pour se frotter aux épines délicatement létales de tes comparses dans la nuée de sable. Ce n'était pas juste une personne qu'il attaquait, mais un groupe entier qui savait très bien montrer les griffes.

Si tu avais appris à te moquer du sort de tes mercs les plus récalcitrants, refusant d'obéir ou d'écouter ce que tu avais à dire sous prétexte que tu ne savais pas tout - et c'était vrai, mais il y avait des chemins où tu étais persuadé et où tu savais pertinemment où menait la fin. Pour autant, tu voulais croire qu'Akiro valait mieux que ça, qu'il valait mieux que ces mercs qui courraient à leur mort pour une question de fierté, une question d'ego, quand iels voulaient pourtant percer le soleil de leur lumière de leur notoriété.

Promesse soufflée à demi-mot, à moitié faite, de pouvoir emmener Akiro là où il voulait aller, mais cette promesse n'allait dans ce sens que s'il faisait ce que tu lui demandais, s'il respectait les termes d'un contrat qui n'imposaient que peu de grosses conditions en majuscules et en rouge. Ce n'était pas simple d'abandonner une vendetta ou un projet, tu en étais conscient, mais il était parfois nécessaire de faire un pas de côté pour un temps. Tu ne lui demandais pas d'oublier, tu ne lui demandais pas de pardonner, tu lui demandais de ne plus s'en mêler.

Tant qu'il serait sous la croupe de l'Atlantis, sous la tienne, il n'était pas question que tu aies encore une fois Reed Burnham dans tes holos, à la quête d'un mercenaire qui te serait affilié. Ce sera peut-être la dernière chance que tu donneras à Akiro, celle qu'il décidera d'utiliser pleinement ou, au contraire, de gâcher dans un énième festival pyrotechniques. Tu ne pouvais pas savoir ce que le gosse allait s'apprêter à faire, tu ne cherchais pas particulièrement à le deviner non plus. Tu n'avais pas ce pouvoir.

La confiance était encore friable, allait se construire doucement, mais pour l'instant, tu te décidais de prendre ce saut de l'ange - peut-être le dernier. Même toi, dans tes vieux os, tu sentais la lassitude de donner sans que l'on respecte la loi de l'échange équitable, que tes règles soient respectées. Pourtant, l'exigence n'était pas maître mot dans ta façon de procédé, si ce n'est dans l'exécution de contrats qui devait être parfaite. Le reste était superflu. Quand sa main s'enroule autour de la tienne, tu tiens à ces derniers mots qui vont passer tes lèvres, tu tiens à ce seul moyen peut-être stupide et innocent d'y croire, pour voir l'horizon de votre mentorat s'illuminer un peu plus.

Jure le.


Ton regard croise le sien dans un duel de glace et de feu, comme une chanson racontée il y a des milliers d'années et qui continue encore d'exister. Serment porté sur la confiance mutuelle, sur le respect qui doit l'être tout autant.

Jure moi que tant que tu seras sous l'égide de l'Atlantis, t'iras pas chercher des noises aux Aldecaldos.


En demi-teinte, tu lui demandes pas d'oublier, tu lui demandes pas d'arrêter de chercher, tu lui demandes de rester à l'écart, pour son propre bien. Tu veux pas retrouver son cadavre criblé de balles en bordure de villes, à la lisière où le béton se meurt et où le sable devient roi.

Et si t'y manques, Akiro, c'est fini.


Finalité dans le creux de ta voix, résolution autant pour toi que pour lui, pour qu'il comprenne la gravité de la chose. Pour qu'il se rende compte qu'il y aura pas d'énième chance, que celle-ci c'est sa dernière vie, qu'il n'y en a pas neuf comme pour les chats. Tu ne t'épuiseras pas pour quelqu'un qui va brutaliser tes nerfs à chaque rencontre, qui va chier sur tes règles comme Night City le fait pour tous ces concitoyens. Non. Cette fois-ci, c'est la dernière, et l'enregistrement vidéo fait par tes oculaires en est la preuve formelle, celle qui t'empêchera de tendre à nouveau la main à ce garçon chez qui tu vois tes traits d'adolescent et de jeune merc en perdition.

Il y a des gens que tu ne peux pas sauver, que tu ne peux pas aider, et il est temps que tu l'imprimes. L'Atlantis se veut sanctuaire des deuxièmes chances, repêcher les mal-aimés des autres fixers pour leur donner une place dans un contexte plutôt safe. Mais tu ne peux pas sauver tous les gamins qui traînent dans la rue, pas quand ils ne le souhaitent pas. Tu peux pas aider celleux qui ne le veulent pas vraiment.

Ouais, on se fera ça.


Le thé, l'histoire de la famille, l'Atlantis, tout ce que ça compose, tout ce que ça implique au-delà de ce que tu imposes. Une longue discussion à venir, de quoi peut-être le faire parier sur l'Atlantis à l'avenir, peut-être de quoi te faire parier sur lui pour l'avenir qui était plus qu'incertain, plus que malléable encore.

Maintenant, on a un contrat à remplir, et je compte sur toi pour surveiller mes arrières.


Sourire cramoisi sur le bout des lèvres alors que tu relèves ton arme dans ton dos, les deux pistolets attachés à tes cuisses alors que le regard se lance sur le building en face de vous. Mission de récupération d'informations pour un client particulièrement fortuné, qui observe la ville depuis les collines. Client régulier, à ne pas entacher.


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Akiro Hiroka
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mercenaire ✧ tclaw no limit. freefighter raté. voleur surdoué. ninja des toits dégueulants et fouteur de merde quand y lui reste un peu de temps.
allégeance(s) :
lui-même ✧ ensuite, le fric, puis sa bécane, les t-claws et japantown. l'atlantis et le saloon pour bercails ✧ allégeance vendue au plus offrant selon les lois d'un marché insolent.
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sang, tuerie, morts, armes, violence, contrat de merc

Eh, aniki-san, t’as déjà parié ta vie sur un mensonge, toi ?

Fouteur d’emmerdes, roi du bluff, prince des problèmes. Ouais, j’les collecte sans trop d’select, et j’ai toujours suivi cette voie pour cramer plus vite que ceux qui m’font bruler les ailes. Vivre avant qu’on m’crève. Survivre dans un cocktail bizarroïde d’adrénaline et de comètes. A mille à l’heure, sur ma bécane, virages en dérapages, mais sans jamais m’retourner pour autant. Cette ville, j’l’ai saignée en diagonale, de long en large. J’ai pris tout c’que j’pouvais, avec c’que mon grade me permettait. Mais j’rêve plus, affamé, faim insatiable, ironie d’une ville qui a encore à m’offrir mais qui r’fuse de m’tendre la main.

Shepard, il m’tend cette main.
Level débloqué sur la borne d’arcade.

L’impression d’me vendre pourtant, comme une d’ces dolls en vitrine qui font la reluisance de Japantown. Pas un bout d’ma chair pour une heure déterminée par avance, mais un bout d’mon âme. Un genre d’contrat qui m’suivra dans chaque démarche. Dans chaque décharge. Dans mes accès de rage et mes exquis carnages. Les dolls, elles, elles oublient. Ça s’efface, ça s’enlise. Cumulé quelque part dans la mémoire, ouais, mais dans c’genre d’trou noir que je n’pourrai plus feindre.

Mais rien n’est permanent.
Tout a une fin.


Mais dans son regard, j’perçois encore tous ses griefs à mon égard. Malgré la poigne. Malgré la promesse. D’ces rancœurs qui n’veulent jamais partir. Comme si j’l’avais dupé. Comme si j’l’avais doublé. K’so, l’truc, c’est que l’biz avec les Aldecaldos, ça n’était pas lié à lui. Sa famille, ouais, mais viser un membre n’veut pas dire qu’on veut en finir avec l’reste de la branche. C’est ça, qu’il doit comprendre, l’Shepard. J’en savais rien. Que dalle. Il est d’ces chooms à qui j’ai fait moins d’mal. J’ai juste fui, ouais. J’ai fui parce que tout allait mal. Parce que j’voulais pas parler. J’voulais pas m’mêler. J’voulais ni voir ni toucher. Terré dans ma tanière à attendre l’agonie sinon un appel. Mais la seule personne qu’j’voulais entendre au bout du fil était surement en train d’pourrir au fond d’une fosse commune d’charcudocs. Jamais récupéré son corps, une fois la porte du doc r’fermée. J’avais pas les moyens d’lutter. Gosse maigrichon à l’odeur d’linge trempé. Fakku. J’veux plus être de ceux-là. J’veux lutter, m’battre, m’défoncer à la tâche quitte à c’que mon corps s’embrase tout entier. J’abandonnerai plus. J’abdiquerai plus. J’veux être plus fort, plus dur, plus respectable. Si on m’crache dessus, Shepard, j’veux qu’tu sois là pour riposter, comme tu l’as promis. J’veux qu’tu sois là pour riposter jusqu’à c'que je m’émancipe. Alors, ouais, avec les Alde, j'donne c't’impression d’avoir commencé une guerre que j’pourrai pas gagner. Mais j’irai pas au tapis sans m'acharner.

JURE-LE.


J’sais pas encore, en vérité. J’sais pas d’quoi l’avenir sera fait, mais j’suppose que pour tenir ma promesse, j’vais éviter l’désert de sable et son odeur de merde l'temps qu'ce soit moins à vif dans la plaie. Alors j’réfléchis, j’marque un temps, pour qu’l’instant paraisse plus réel.

« Chikai masu. Je le jure. » Et j’ai envie d’y croire moi-même. Qu’ça m’apportera plus de victoires que de défaites, même si ça s'traduit par m'faire marquer au fer rouge mon appartenance à un autre. J’l’ai déjà fait pour les Tygers, mais pas pour les mêmes raisons. M’rapprocher d’mon frère, suivre la même trajectoire en étoile infernale qui s’fait des plans sur la comète. Et j’ai encore envie d’y croire, même si je sais que c’est pas ça. Pas qu’ça. L’besoin d’protection, rejeton sur leur territoire. Besoin d’adhésion. D’un semblant d’quelque chose, d’quelqu’un, d’un horizon sinon d’une maison. « Juste, m’sieur, m’envoyez pas dans les Badlands. M’envoyez pas de gigs d’là-bas. » Pas qu’je serai pas tenté de les exécuter. C’est bien ça le hic. J’serais incapable d’m’en empêcher, je l’sais, j’ai la vengeance perverse.

Mon regard suit l’sien. Hôtel miteux mi-luxueux. Un entre-deux comme on en voit beaucoup à Night City. Cible idéale, sécurité en milliard d’failles. J’visualise l’parcours dans ma tête. Des toits adjacents, des sauts indécents. Trente mètres plus haut, accès au rooftop par le toit. Kakkoii, trop facile. Tu comptais m’avoir sur ça, boss ?

« C'est bon, j'sais qu'vous m'prenez pour l’dernier des abrutis. Mais pas d’panique m’sieur, j’suis l’abruti l’plus compétent de ma catégorie dont vous avez toujours rêvé pour assurer votre cul. » Mais l’iris retombe, s’penche vers l’pistolet en suspens, et les deux autres aux jambes. K’so, ça annonce la couleur. Exit la finesse, on misera sur la force. L’truc, c’est qu’c’est mon point faible.

Alors j’feins, j’me prépare. Pas mes méthodes, mais j’m’adapte et j'reste professionnel. L’silencieux d’sortie, mon préféré, aux flancs gravés dans l’acier rosé. Les canons chauffent et l’chrome s’échauffe. On approche, serpents à contre-courant d’la foule. A l’entrée, deux costards taillés façon Animals. Mais même des muscles n’pourront stopper une balle.

« J’ouvre le bal, vous prenez l’relai, m’sieur. » L’ton leste, alors qu’l’adrénaline commence à faire effet mieux qu’les paillettes. L’temps ralentit sous mes prunelles, l’espace endolori sous accélérateur synaptique, l’temps qu’ils nous captent, c’est l’temps qu’il faut pour que j’leur troue le crâne à cadence respective. L’ping sauvage détecte quatre autres gorilles à l’intérieur, dans le hall, derrière l’comptoir. J’me penche, couteau tiré, la lame épouse la cuisse du réceptionniste, assez d’toxine pour l’faire roupiller. Et dans ma tête, que dalle, sinon les flashbacks délirants d’une virée qu’avait mal tourné avec Ari, moi aux commandes d’une d’mes plus grosses tueries. Ma première, à achever une d’mes proies à coups d’cartilages craqués, l’derme craquelé, l’sang recraché. Dans ma tête, l’flashback de mes échecs, d’mes excès, des carnages laissés derrière chaque fois qu’ça dérapait.

Là, j’ai l’contrôle. J’ai l’contrôle. J’ai l’contrôle.

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until i found it was me vs me.

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Zola Shepard
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[he - him - il] homme cisgenre.
métier(s) :
mercenaire de profession, à l'appât du gain des plus gros contrats sur le marché, tu as délesté un peu ce manteau pour être fixer, loyal propriétaire du club l'Atlantis.
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allégeance sous les insignes de la Snake Nation et des Aldecaldos ; il t'arrive de prendre le thé avec les Tyger Claws quand les couteaux ne sont pas tirés.
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vulgarités, violence physique
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Serment d'honneur, serment doré, tu n'en as pas fait beaucoup toi-même quand tu étais plus jeune, encore moins désormais. L'avantage à la vieillesse - pour ce qu'elle vaut ici, à Night City - l'avantage à l'expérience, à la place que tu t'aies un jour faite ici dans cette ville pour ne plus avoir besoin de jurer quoi que ce soit à qui que ce soit. En tout cas, pas sous la demande. Chaque serment, chaque promesse est faite de ton propre chef, de ta propre volonté, celle-là même que tu appliques quand il s'agit de promettre quelque chose à quelqu'un.

Le plus souvent, il s'agit de promesses tacites, de mots entendus entre des regards qui se croisent, il ne s'agit que de promesses silencieuses mais pas moins importantes, si ce n'est plus. Il y a le regard qui dit de surveiller tes arrières tant que tu surveilleras les leurs, il y a ce regard qui souffle que tu seras toujours là, quoi qu'il arrive, et que tu le promets dans l'ombre de tes pupilles céruléennes. Ce ne sont pas des mots en l'air, ce ne sont pas des promesses en l'air.

Adolescent, tu pensais peut-être bêtement que les règles étaient faites pour être brisées, mais tu as toujours vécu par ce mantra qu'une promesse se doit d'être respectée, au péril d'une vie. La ville est assez tenace, assez brutale, tu avais et tu as toujours besoin de savoir que tu peux compter sur une promesse faite à telle ou telle personne, et que, de ton côté, tes promesses tiendront toujours, seront toujours solides jusqu'à ce que la mort ou la trahison te force à les briser. Sans ça, tu tiendras toujours parole, au maximum que tu es capable de le faire avant que la faucheuse ne passe.

Tu ne sais pas si Akiro a autant à cœur les promesses et les serments de la même manière que toi, mais tu lui feras comprendre le prix de briser quelque chose de ce genre avec toi, s'il le faut. Tu espères, sincèrement, qu'il n'en arrivera pas à ce niveau là, tu n'as aucune envie d'arriver à de telles conséquences. Akiro est un élément intéressant, électron libre qu'il vaut dresser juste assez pour se coller dans le moule le temps de prendre de la notoriété. Il a du potentiel, bien plus que certain·e·s mercs à qui tu as donné une chance. Tu veux continuer de voir briller cette chance.

La tête s'opine naturellement dans le bon sens quand il jure, quand il accorde ta requête de ce serment dont tu as besoin pour être sûr que les choses roulent. Tu ne sais pas ce que ça prendra, mais tu rempliras ta part du contrat, tu espères juste qu'il remplira la sienne.

Mon réseau ne s'étend pas souvent dans les badlands. Tu resteras confiné à Night City quand il s'agira de mes gigs. Et crois pas que je ne le saurai pas, si tu t'aventures trop loin là bas.


Tu n'es certainement pas l'œil qui voit tout, à l'imagine de cette secte tant controversée des décennies en arrière, mais il doit entendre que tu peux avoir des yeux là où tu veux, surtout quand des pactes et des serments sont faits. On te prendra pas pour un con une seconde fois, ça a déjà été de trop. A sa remarque, ton regard retombe sur lui, échappe un rire du nez, pendant un instant avant de rediriger ton attention sur l'hôtel en question.

On va voir ça.


Confiance mutine qui se construit sur les ruines d'une relation qui a bien du mal à se créer après les différents tourments qui se sont appuyés sur l'un comme sur l'autre. Tu attends des preuves sur ce qu'il affirme, tu attends de voir ce dont il est capable pour protéger ton dit cul. Tu ne doute pas qu'il fera l'affaire, mais tu veux vraiment voir la chose de tes propres yeux. Ne croire que ce que tu peux voir, finalement. Mantra bien intégré après des années à essayer de l'exercer jusqu'au bout.

C'est pour ça que tu restes là, au départ, hochant la tête à ses derniers mots, les mains sur tes pistolets d'abord alors que tes kiroshi font le travail pour toi de calculer le nombre de gorilles qui vous attends, en plus des deux à l'entrée. Petit sourire sur les lèvres quand Akiro se charge des deux premiers, laissant un temps de latence avant d'entrer à l'intérieur, temps suffisant pour que tu t'élances à sa suite, une main sur son épaule pour lui intimer de rester en arrière. C'est le temps de me montrer que tu peux avoir mes arrières.

Requête silencieuse quand tu récupères une grenade lacrymogène de ton arsenal, la dégoupille pour la lancer au moment où les portes s'ouvrent sur les quatre gorilles qui vous attends. Un signe de la main pour Akiro, à droite, pour qu'il s'occupe des deux qui sont à droite de l'entée pendant que tu vises les deux autres. Kukris sortis de leur harnais dans ton dos, le corps qui s'élance au milieu de la brume pour aller attaquer les deux cibles que tu as désigné pour toi. Juste la langue de la lame qui finit par trancher la chair, le deuxième qui épouse autant la lame que tes doigts pour lui briser la nuque.

Juste assez de temps pour que la brume s'efface, laisse le massacre visible aux yeux de caméras qui ont été désactivées avant ton entrée dans le bâtiment. Une lame rangée, l'autre encore dans ta main alors que ton pied pousse doucement le cadavre pour venir chaparder la carte de sécurité qui vous permettra de rejoindre l'étage ciblé. Un regard en direction d'Akiro, un petit sourire sur les lèvres.

Prêt pour la suite?


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gig : élimination, mort, violence

Genoux renforcés, l’chrome sur ressort sort d’sa phase accélérée. Dérapage achevé aux pieds de l’hôtel avant même qu’la masse des deux gorilles n’retentisse face contre terre. Immobile, une patte au sol, j’sens la pression d’sa paume effleurer mon épaule. C’qu’il disait. Assurer ses arrières, ouais, ok, même si j’préfère être sur l’devant d’la scène. Prêt à prouver c’que j’ai dans l’bide, même si j’dois mettre l’égo d’côté. J’peux pas m’empêcher d’ping les points d’accès. En haut, l’long d’un aquarium électrique, d’quoi grimper et esquiver. Fantomatique. Plus rusé.

Pas mes règles.
Pas pareil.


Alors j’me soumets, émergé, au point culminant d’la décharge du gaz lancé par l’boss du moment (ouais, pas moi). J’suis les ordres. J’élimine, j’sacrifie. Le 未来がない (nom de son arme // NO FUTURE) d’sortie, un Liberty chromé jusque dans ses lignes, qu’a pour unique objectif la tête des deux gorilles. Un à un, ils s’soustraient à l’espace dans l’genre d’son grave et vide d’leur impact contre la surface limpide d’l’hôtel palace.

Mes yeux dans les siens, j’cherche l’approbation, d’quoi satisfaire l’gamin qui gronde dans mes tripes, qui grogne dans l’bide, qu’a envie d’montrer plus, démonstration d’force en solo, d’quoi amuser la galerie. Mais j’suis pas débile, aho. J’sais d’quoi d’main sera fait. Il s’ra fait des choix qu’j’ferai aujourd’hui. Reste sage, canalise. Pas l’habitude, nan, parce qu’au final, à combien d’gigs en tout j’l’ai faite à l’envers ? J’sais plus. Un joli paquet. Pas drôle, sinon, c’est quoi l’intérêt ? Ici-bas, on nous apprend à tirer avantage d’chaque moment, d’chaque rite de passage. Et qu’le plus rapace des pactoles, il s’cache surement là où on veut pas qu’on aille. Croquer dans l’leurre plutôt qu’dans la pomme bien juteuse, c’est c’qu’on nous demande. Trop facile, mais pas amusant.

L’regard le capte sans qu’il n’dévie de son objectif.
Mais y a c’petit sourire en guide shintoïste. L’genre qu’acquiesce. Qui accepte. Qui est p’t’être même fier. Une promesse, c’t’une promesse. Et peu importe nos différences, nos différends, m’sieur, j’tiens pas à c’qu’on crève ici.

« Prêt pour la suite ? »
« J’ai attendu ça toute ma vie. »

Dans ma tête, les enseignements d’Ho-Jin vrombissent, alors qu’on s’dirige vers l’ascenseur des VIP. Engouffrés, l’pass débloque l’accès. Les portes résonnent et on prend d’l’altitude. Chargeur réarmé, couteau en poche, harnais serrés. L’ping réagit contre la caméra désactivée d’la cage. Derrière, l’mur végétal défile, trop vite, alors, j’active mes accordeurs pour l’plaisir d’admirer les fleurs d’l’autre côté de la vitre. Y a rien d’plus joli qu’Japantown, l’cœur grisant d’la cité maudite, même devant l’centre-ville. Ouais, rien d’mieux qu’Japantown, mais l’luxe reste d’ces trucs à part. D’ces éléments lunaires pour lesquels on sacrifierait nos pairs. L’genre d’emperesse folle à lier, d’forteresse trop dure à percer, imprenable, mais qui d’un r’gard, nous font dévier d'nos trajectoires.

L’ascenseur s’stabilise et s’ouvre sur l’level 2 d’la partie.
Kiroshi activées. D’vant nous, une armée. Gardes sous l’sigle du danger. Androïdes Militech reprogrammés. Rien à battre, assez rapide pour m’planquer. Ouais, mais le hic, c’est qu’j’dois pas laisser Shepard d’côté. M’adapter. M’formater, comme r’prendre un vieux code à zéro. Alors, d’ma sangle, j’décroche ma BioHaz, désamorcée, mordant l’élite qui nous fait face dans son nuage verdâtre de fumée. D’quoi nous laisser du répit, l’temps d’un débrief. Pas mon plan. Pas mon plan. Pas mon plan.

« Boss ?? »


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Sourire aux lèvres quand il te dit qu'il est prêt pour la suite, qu'il a attendu ça tout sa vie. Tu pourrais le croire, tu crois que tu arrives à le croire, même. Il y a quelque chose d'euphorisant dans ce genre de gig, dans ce genre de liens, dans ce genre de promesses, quelque chose qu'on ne trouve pas ailleurs. Tu le sais, tu es passé par là. Tu n'as pas grandi sous l'égide de Rogue ou même de quiconque gros noms du monde du mercenariat, tu as grandi et bâti ta carrière, ta propre égide sous les ailes d'Ari, sous les ailes d'une netrunneuse qui savait garder des arrières comme personne ne l'a fait auparavant, à part pour Ezra aujourd'hui.

Il y a quelque chose de fascinant, qui se réveille dans ta poitrine quand tu sais, fondamentalement, que tu prends Akiro sous ton aile de la même manière. Ce n'est pas juste un kid à qui tu vas donner des gigs et espérer qu'il creuse son trou comme n'importe qui. Non, c'est ce genre de gosse que tu vas garder dans tes ailes, que tu vas protéger, contre sa propre connerie et cette vendetta dont tu ne sais rien si ce n'est qu'elle enflamme des gens que tu veux protéger de ta propre manière depuis les tours de la ville.

Parce que tu le peux. Tu ne peux pas les protéger contre celleux qui les attaque, qui ont attaqué Davy jusqu'à le mettre à mort. Tu ne peux pas les protéger comme ça, mais tu peux leur donner un filet de sécurité en ville, tu peux surveiller leurs arrières, et Akiro? Tu l'empêcheras de mettre des coups de griffe où le combat est résolument perdu, s'il veut travailler avec toi. L'importance du serment qu'il t'a fait est d'autant plus prenante, d'autant plus tenace. Tu as besoin qu'il y croit, tu as besoin qu'il s'y fie. Jusqu'à ce qu'il décide qu'il n'a plus besoin de toi, et à ce moment là, tu prieras qu'il a suffisamment d'affection pour toi pour qu'il ne s'y rejette pas.

Tu espères. Tu n'en sais rien, tu as pas le temps de réfléchir à cette partie là du plan, non. Pas quand vous êtes enfin dans l'ascenseur et qu'il grimpe, tes yeux occupés à recharger chacun de tes flingues, vérifier les grenades à ta ceinture. Une inspiration dans la poitrine, alors que tes kiroshis essayent de capter ce qu'il peut se passer au-dessus de vous, mais il y a interférence, comme une barrière de netrunning qui t'empêche de voir plus haut que ce que tu voudrais. Fait chier.

Pas le temps pour la discussion, vous êtes accueillis par un comité de droïdes reprogrammés, qui ont bien dans l'envie de vous en faire baver. Réfléchir vite, réfléchir bien, réfléchir correctement, alors qu'Akiro donne une distraction intéressante. Tu le tires derrière un bac à fleurs, de quoi vous protéger un instant, le temps d'analyser ce qu'il faut. Le nombre de droïdes, la capacité à les faire tomber pour arriver au boss final : la pièce qu'ils gardent.

Bien joué pour la grenade, bon réflexe.


Que tu souffles alors que ton HUD analyse le tout, que tes kiroshis scannent l'envergure. Tu finis par lui glisser une grenade IEM dans les mains, tandis que tu gardes F-GX frag dans la main. Un regard dans sa direction.

A mon signal, tu lances l'IEM, je vais lancer ma frag, ça devrait en court-circuiter la majorité. On s'occupe de ceux qui restent, rapidos.


Tu veux pas que la personne qui a vos infos, votre poids du gig, ait le temps de se barrer entre temps. Faut que ce soit rapide, et précis. Tu opines de la tête en direction d'Akiro, signal lancé, tu lui fais confiance pour faire sa part du marché, sa part du plan quand tu lances la tienne pour en détruire une partie. Suffisamment pour te lancer sur ceux qui restent, fusil d'assaut à la charge de tirs rapides sur les têtes robotiques. Pas de pitié pour Militech, pas de pitié pour leurs robots pourris, pas de pitié pour ces chiens. Non. Tout ce qui est siglé Militech mérite de crever dans le caniveau. Tu penses à Ben, tu penses à ce qu'il a vécu, tes tirs se font plus précis, plus nets, plus tranchants, jusqu'à ce qu'il ne reste rien d'autres que des pièces détachées.

Il ne reste plus qu'un peu de fumée, un peu de merdier tout autour, rien de plus que des pièces mécaniques éparpillées sur le sol. Tu en récupères quelques unes, ton kiroshi les scannant comme rares. Tu sais qu'Ezra pourra peut-être en avoir l'utilité, ça sert toujours ses merdes là. Tu te tournes vers Akiro avec un sourire aux lèvres.

T'as géré, kiddo.


L'ombre d'un sourire sur les lèvres alors que tu scannes la porte, fermée, mais la clé de sécurité est entre tes mains, récupérée sur le corps d'un des robots.

Notre cible est à l'intérieur. Je peux pas scanner, pour voir ce qu'il y a de l'autre côté, il y a un blocage netrunning.


Ça te plaît pas, mais tu t'y attendais, d'une pouffiasse Militech qui reste encore en ville, qui cherche le moyen de quitter la ville avant que la chasse aux sorcières ne la trouve.

Il te reste encore des grenades ?


Elles pourraient être utiles contre les potentiels connards qui se planquent de l'autre côté de la porte.

Il se peut que la cible ait des gardes avec elle. On s'en occupe first, et tu me laisses deal avec la cible, okay?


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