Le Deal du moment :
Console PS5 Digital édition limitée ...
Voir le deal
499.99 €


lost in translation // zola
2 participants
Akiro Hiroka
   https://never-fade-away.forumactif.com/t218-akiro-hiroka-no-prom

Akiro Hiroka

where there's a will, there's a way

aesthetic :
lost in translation // zola 3z2q
carte :
the chariot
files :
562
€$ :
4650
pronoms inrp :
✧ il/he ✧
métier(s) :
mercenaire ✧ tclaw no limit. freefighter raté. voleur surdoué. ninja des toits dégueulants et fouteur de merde quand y lui reste un peu de temps.
allégeance(s) :
lui-même ✧ ensuite, le fric, puis sa bécane, les t-claws et japantown. l'atlantis et le saloon pour bercails ✧ allégeance vendue au plus offrant selon les lois d'un marché insolent.
icône :
lost in translation // zola Qw25
lost in translation // zola 68lidrv
pseudo :
✧ naly
pronoms irl :
✧ elle/she
crédits :
✧ disastereyes (avatar) awona (signature) nanamiavatars (icons)

lost in translation
tw
rajouter les différents triggers warnings de votre rp juste ici

Ca sonne.
Ca répond pas.


Dans l’crâne, un milliard d’pannes qui m’entaillent, qui m’fissurent, qui m’fracassent.

Ca sonne.
J'répondrai pas.


Sous mes pattes, cette impression d’vide. L’grondement opaque d’une âme ternie. Solo, le regard voué aux étoiles. J’m’évade. J’m’enivre. J’dévore la ville, c’qu’il en reste, après l’passage d’une terre entière. D’paumards affamés, d’barbares assoiffés. Dans ma rétine, j’me taille un bout et j’pars avec.

Trois cents mètres en direction du ciel, et ce sont mes semelles qui s’jouent du vide. Déjouer l’insomnie, décoller d’sur terre, j’observe la lune se ternir sous le soleil conquête. Sous mes yeux, l’espace en chute libre, l’néant vertigineux, mon écran devant qui me fait signe. Seize messages. Pas vus. Pas lus. Nanda, qu’est-que j’en sais ? Qu’est-ce que j’m’en branle.

Cité des rêves inébranlée, d’celles qui nous ont tous dérobés et qui nous pillent sans s’arrêter. Saccagé, gamin encore. Et alors ? Sous ma tristesse, j’reste cool quand même. Lunettes de soleil au bout du nez, cette même paire qu’j’avais volée. Un Tinos en colère, un Tommy téméraire. Une histoire floue d’virus dans la tête sur un rodéo en bécane. L’barrage perché à dix milliards de miles au-dessus d’nos pattes. C’était ça, que j’aimais le plus. L’altitude. L'amplitude. La survie débattable au point d’arrêter d’cogiter. En terres hostiles, plus qu’des ennemis que j’collectionne encore plus fort qu'les camés d’Watson collectent les DSX.

Et quand j’me regarde en face. J’ai pu rien à raconter. J’ai toujours eu qu’une idée. Conquérir. Consumer. Gouverner cette cité régie par l’sang et l’or salé. Faire c’que j’désire. Tout l’temps, sans respecter, sans abolir. Et aujourd’hui, sur l’toit du monde, j’pense juste à c’vide. Inextricable. Inexplicable. Nimbé par mon envie d’sauter dans l’pire de mes cauchemars sans qu’ce scénario n'soit véritable. Combien d’âmes ont déjà succombé, aniki-san ? Pour elles, j’échouerai pas.

Jamais.

Alors ça r’sonne. Et j’réponds.


L’job premios. L’business facile, l’fric trouve encore l’moyen d’m’appâter après trois jours fantomatiques. Identité effacée, zéro piste. D’ces crises existentielles qui m’rayent d’la carte entière. J’en suis, kuso. L’sourire fier d’la marmaille bientôt riche qu’on piétine mais qui esquive. L’rire canaille, d’ceux qui font jurer les vertus, conjurer les revenus. Un chiffre. Trop d’zéros pour s’faire bouder. J’saute, d’platerforme en plateforme, jusqu’à choper une rame vide qui s’apprête à partir. Mon cul vissé au fond d'un siège désossé, j’mate les buildings s'défiler par la vitre, scellés par le trajet. Sourcils froncés, il savait, qu’j’allais pas résister ? Un clébard bien dressé. Chien renifleur d’eddies. Et si il s’foutait d’moi, c’roi maudit ? Même plus envie d’jouer, d’puis l’retour essuyé. L’vieux nomade préféré à mes qualités. Pourtant, certain kuso qu’j’lui en avais mis plein la vue à l'Atlantis.

« Aho… » Pas b’soin d’l’Atlantis. Rogue, ouais, j’pourrais aller taper aux portes d’l’Afterlife. Dans l’crane, ça tonne. Pas envie d’redevenir cette merde dégueulasse baignant à contre-courant d’ces masses informes d’paumards et d’décablés. Les genoux crades, les haillons écorchés. Au confluent des griefs, j’me perds un instant, quand j’m’éloigne d’ma maison. Japantown. Celle qui m’a vu grandir. Et celle qui m’a nourri. Hors d’mon élément, j’me concentre, j’perds l’essentiel et j’me centre sur l’gig. Une feum, la fille d’quelqu’un qu’elle a fui. Un kisama assez riche pour l’attirer dans sa toile, l’genre d’kisama ex-associé du paternel qui lui a mis à l’envers. Bien profond. Bien crade. L’truc, c’est qu’ça s’finit mal. Ca s’finit toujours mal. Plomb dans la cervelle, d’elle il reste plus qu’un légume internable, et du père qu’une boule de rage immorale qui lui fait cracher toute ses richesses contre la revanche qu'il réclame.

L’métro s’apaise, à l’appel d’Wellsprings dans les oreilles. J’perds d’la vitesse, jusqu’à poser ma semelle en terre ferme. Clope entre les lippes, l’museau renifle. Mains dans l’baggy, j’fais face à l’ombre qui m’surplombe, soufflant l’soleil de plomb.

« Yo m’sieur, vous l’saviez hein, qu’j’me pointerais ? » Fumée dans les airs, d’vant m’sieur Shepard et toutes mes plaintes à son égard.


it was always me vs the world
until i found it was me vs me.

mars 79 | hotel | wellsprings


c. pinterest
Zola Shepard
   https://never-fade-away.forumactif.com/t171-zola-shepard-in-hush

Zola Shepard

Follow me into the depths of hell, maybe we're already in it and too close to tell

aesthetic :
lost in translation // zola 7cwdkBl
carte :
the magician
files :
4183
€$ :
13829
pronoms inrp :
[he - him - il] homme cisgenre.
métier(s) :
mercenaire de profession, à l'appât du gain des plus gros contrats sur le marché, tu as délesté un peu ce manteau pour être fixer, loyal propriétaire du club l'Atlantis.
allégeance(s) :
allégeance sous les insignes de la Snake Nation et des Aldecaldos ; il t'arrive de prendre le thé avec les Tyger Claws quand les couteaux ne sont pas tirés.
icône :
lost in translation // zola ZThkdkT
lost in translation // zola 68lidrv
pseudo :
tiababylo.
pronoms irl :
elle/she/her
crédits :
tiababylo. ∷ disaste(r)eyes (gifs)

tw
vulgarités
lost in translation


Oh, tu détestes ça. L'impression qu'on se fout de ta gueule, l'impression que tu n'es bon qu'à être le clébard qui donne à bouffer aux autres, qu'on te choppe par la peau du cou pour continuer de donner encore et encore. C'est rare, ce genre d'instants où tu sens que la colère grossit comme un ballon que l'on remplit d'eau. Il y a quelque chose de particulièrement irritant, encore, à devoir courir après des mercenaires qui te doivent des rapports, qui te doivent des comptes, mais qui se planquent pour x ou y raisons. Tu ne devrais pas avoir à aller dans des longueurs énormes pour espérer retrouver un peu de l'âme de ceux que tu payes pour faire un travail.

C'est peut-être pour ça qu'aujourd'hui, tu sors à moitié de tes gons, gonflé par l'attitude d'un mercenaire qui a déjà taillé tes nerfs il y a un bail, tu ne pensais pas qu'un renouveau allait devoir s'appliquer, que tu allais devoir le sortir de sa tanière pour espérer des explications, pour espérer quoi que ce soit qui ne soit un silence de plomb qui te laisse à ronger ton os en fulminant. Tu n'es pas très rancunier, la majorité de ton staff le sait, la majorité de tes proches le sait, tout le monde est plus ou moins au courant que tu n'es pas rancunier, que tu ne mords certainement pas à moins d'être dans une situation où tu peux le faire.

C'est pour ça que tu ne comprends pas comment on peut en arriver là. Ça arrive tout le monde qu'un job se passe mal, qu'un gig parte dans des états bien différents que ce qui était prévu, ça arrive. Tu as même des fonds de secours, dans ce genre de cas, pour éviter des répercussions trop grave sur toutes les personnes qui ont travaillés sur le job. Tu n'es pas stupide, tu es prévenant, tu veilles à ce que tout le monde ait son morceau de steak dans l'affaire, tu n'en veux à personne, mais tu veux que ces gens là se présentent à toi avec l'état de leurs erreurs. Parce qu'il y a pas de mal, et tu vas pas les juger ni les engueuler quand c'est pas des jobs qui ont mis des mois à se préparer.

C'est pas le cas ici, et ça te gonfle que ça merde de la sorte. Ça te gonfle qu'Akiro se planque comme s'il avait fait péter une opération sur six mois, et quelque part, tu te dis que c'est la dernière fois. C'est la dernière fois que tu essayes de le sortir de sa tanière parce qu'il est flippé de ta réaction ou peu importe. Tu es fatigué de courir après des mercenaires quand iels courent les rues. Tu n'as pas que ça à faire, et pourtant, dernière chance. Nouveau contrat que tu lui lances comme une bouteille à la mer et tu n'es pas déçu de le voir répondre à l'appel.

Alors tu l'attends, sur le coin de Wellsprings, la clope au bec, les lunettes de soleil sur le pif quand le soleil tape à l'horizon et vient bronzer tes mèches blondes, rougir tes pommettes. Tu n'as pas besoin de tourner le regard pour savoir qu'Akiro est dans ta périphérie, sa voix résonne suffisamment proche de tes oreilles pour que tu fasses le calcul toi-même, t'obligeant à tourner la tête un instant.

Evidemment. T'es toujours le premier pour te pointer quand y'a du fric en jeu.


Loin est le miel de tes mots, et l'aspect chaleureux de tes paroles. Malgré le sourire qui se fige sur tes lèvres, tu restes particulièrement pissed. C'est pour ça que tu le toises de ta hauteur, te décale un instant de ta moto garée sur un coin de la rue.

Mais t'es toujours le dernier à te pointer quand un contrat se passe mal, pas vrai?


Qu'il essaye pas de fuir ton regard ou de te fuir tout court, tu n'as pas le temps pour des conneries, tu n'as pas le temps pour sérieusement lui courir après.

Avant qu'on aille s'occuper de ce contrat, t'as quelque chose à dire à propos de ça?


Un désolé peut-être, un pardon, peut-être, quelque chose, un rien. Tu t'en fous des explications, tu n'aimes juste pas qu'on te prenne pour un con.


You let me get a bite, uh, out of sight, out of mind, Until I found a bruise on the other side
ft. akiro hiroka

04.04.2079
heywood
7:26pm


@tiababylo. | @quickhacked (tumblr, gifs)





Maybe together we can make our mark in the stars we embark And keep us together as the lights go dark


Akiro Hiroka
   https://never-fade-away.forumactif.com/t218-akiro-hiroka-no-prom

Akiro Hiroka

where there's a will, there's a way

aesthetic :
lost in translation // zola 3z2q
carte :
the chariot
files :
562
€$ :
4650
pronoms inrp :
✧ il/he ✧
métier(s) :
mercenaire ✧ tclaw no limit. freefighter raté. voleur surdoué. ninja des toits dégueulants et fouteur de merde quand y lui reste un peu de temps.
allégeance(s) :
lui-même ✧ ensuite, le fric, puis sa bécane, les t-claws et japantown. l'atlantis et le saloon pour bercails ✧ allégeance vendue au plus offrant selon les lois d'un marché insolent.
icône :
lost in translation // zola Qw25
lost in translation // zola 68lidrv
pseudo :
✧ naly
pronoms irl :
✧ elle/she
crédits :
✧ disastereyes (avatar) awona (signature) nanamiavatars (icons)

lost in translation
tw
rajouter les différents triggers warnings de votre rp juste ici

Cerné par les tours d’cristal, Wellsprings est un k’so d’joyau d’métal au cœur éventré. Ça pue l’faux. Rien n’est vrai, sinon ma névrose désabusée, kiddo en colère, kiddo à ciel ouvert, mon espace gronde sous l’dôme d’un temps en cascade. J’avais rêvé grand, j’avais rêvé brutal. D’ces diamants à même la roche, à l’écorce impeccable. La vérité est blessante et l’mal est bien plus dense dans mes veines que j’voulais l’croire. Circuit sur moi-même, aussi opaque qu’en plein désert. La vision gravite à zéro alors qu’fais plus d’retour arrière que d’marches en progressant. On m’a forcé à être personne. Identité volée qu’seul une poignée détient, et d’ceux-là encore, j’en connais aucun. Ici-bas, sous l’derme plastique, ça grince. Ça rugit. C’est gras. C’est sale. A tel point qu’mes yeux croisant ceux d’Shepard hurle d’lui coller une balle pour la douleur qui m'accable.

Mais ça pue l’faux.
Rien d’vrai.


Et j’sais que c’qu’il attend, il l’aura pas, parce que j’l’attends depuis plus longtemps déjà, sans jamais l’avoir pourtant. Des aveux, d’ces années de merdes réalisées avec succès, comme l’amas d’poussières qui m’forge plus amer, sans saveur, sans prendre un pète d’valeur ajoutée. J’tourne en rond. J’tourne. Et j’me retourne sans cesse. Pire qu’un grand huit dans sa boucle incendiaire. La ville court pendant qu’j’ralentis. Assommé, asséné, j’m’arrête, sur place, j’piétine, j’me sens pris au piège, un insecte qu’on bousille.

« T’as quelque chose à dire... ? »

« J’ai des raisons intelligentes d’jouer mes cartes stupides. » J’m’en débarrasse comme d’une mauvaise pioche au casino. C’que j’faisais, chez Seung-Hye, avant d’me faire jeter à coups d’pattes forcées au pied d’la rampe. C’est c’que j’ai fait, à l’Atlantis, collisions fêlées au cœur de la fête pour froisser la paix du périmètre et forcer la connexion avec son maitre. M’diviser du pire en moi pour n’conserver que c’qui pourra m’servir. Des années d’entrainement intensif. Des plaies. Des impacts qui n’se reboucheront jamais. Des gig foirés pour exceller dans l’avenir. L’envie souveraine. Partie d’échec grandeur nature dans ma vision. Quelque chose d’sauvage qui se réveille, la rébellion ? J’sais pas. L’truc, c’est qu’je m’comprends pas moi-même. « J’ai été clair d’puis l’jour où mon nom a franchi votre bouche. J’suis pas l’premier paumard tout droit sorti du trottoir d’en face, ‘savez. J’suis pas un clebs non plus. J’vous l’ai dit, tout c’qui avait à savoir. J’suis né dans la merde, et j’continuerai d’gravir l’échelle jusqu’à m’en éloigner au point d’pu la voir. On m’a déjà volé la première moitié d’ma vie, j’veux gravir la seconde. »

Décibels sous la poitrine en excroissance. Selfdestruction tendance. Ma rudesse a la côte élevée d’une d’ces canettes d’NiCola sur l’schéma boursier. Mes pattes dans la pisse, adossé au muret bétonné qui fait face au rose électrique des redifs de la veille sur un bout d’poteau électrique, j’ternis, sous la fumée épaisse d’cette taffe qui franchit mes lippes et renchérit le suspens.

« Oi, j’m’excuserai pas. J’veux pas m’rabaisser à ça. J’veux pas d’votre pitié non plus... Ore ni kamau na. ***vous souciez pas d’moi*** » L’ton est sec. L’ton fend l’air d’cette averse qui vient tout juste d’en finir pour laisser derrière elle l’arôme amoindri d’une ville en sursis. D’mes suppliques, j’en tire que du mauvais. Son dernier gig à la trappe. C’est pas qu’ça a foiré, nan j’ai réussi mais ça a encore dérapé. Des jobs faciles, d’ceux auxquels j’accède généralement avec succès. Mais j’sais pas. Y a comme un hic. Un truc malsain, un truc mystique, d’ces forces que j’ressentais au sanctuaire Jinja après la chute d’aniki-san, qui s'liguent pour m'engloutir.

Y a eu un genre de faux départ.
Quelque part, quelque chose qui a foiré.
Comme si la fin était écrite avant l’début d’l’histoire.


J’coupe court, j’me retourne, soustrait d’son regard, d’son aura, d’mes ravages et d’ma hargne. Perles fatiguées, j’me remémore des idéaux révélés. N’en dévoile pas trop. Appâte-les, laisse-les faire leurs propres conclusions. Les yeux m’renvoient mon propre reflet dégueulasse et flouté, dégueulé par l’sol laqué, inondé des flaques d’la pluie passée.

D’ici, on entend presque l’courant des vagues.
Et l’vide de mon âme.

it was always me vs the world
until i found it was me vs me.

mars 79 | hotel | wellsprings


c. pinterest
Zola Shepard
   https://never-fade-away.forumactif.com/t171-zola-shepard-in-hush

Zola Shepard

Follow me into the depths of hell, maybe we're already in it and too close to tell

aesthetic :
lost in translation // zola 7cwdkBl
carte :
the magician
files :
4183
€$ :
13829
pronoms inrp :
[he - him - il] homme cisgenre.
métier(s) :
mercenaire de profession, à l'appât du gain des plus gros contrats sur le marché, tu as délesté un peu ce manteau pour être fixer, loyal propriétaire du club l'Atlantis.
allégeance(s) :
allégeance sous les insignes de la Snake Nation et des Aldecaldos ; il t'arrive de prendre le thé avec les Tyger Claws quand les couteaux ne sont pas tirés.
icône :
lost in translation // zola ZThkdkT
lost in translation // zola 68lidrv
pseudo :
tiababylo.
pronoms irl :
elle/she/her
crédits :
tiababylo. ∷ disaste(r)eyes (gifs)

tw
vulgarités
lost in translation


Les deuxièmes chances, un concept qui ne marche que peu ici, à Night City. Parce que la ville elle même ne donne pas de deuxièmes chances, elle ne laisse rien passer, rien filtrer. Si tu ne marches pas correctement, si tu t'adaptes pas, si tu te plies pas aux règles, elle t'écrasera, et elle te laissera avec la bouche en coeur dans un coin sans même se soucier de tes funérailles. Concept souvent jugé comme périmé ou inadapté à la vie que vous menez dans cette ville, rares occurrences qui semblent se rarifier encore plus à mesure que les années passent et que les corporations, les gangs, les mains externes, prennent de l'ampleur. Comme s'il n'y avait plus de place à une deuxième chance, que tu n'en avais qu'une et que c'était celle là que tu devrais prendre, sinon... sinon qu'un petit flatline en bout de course.

Pourtant, dans ce merdier, tu as décidé que t'en donnerais des deuxièmes chances, parfois des troisièmes quand tu estimais qu'il y avait encore un peu d'espoir à creuser. Tu dépasses rarement la troisième occurrence, surtout quand ça commence à te taper sur les nerfs, quand on commence à te manquer de respect. Akiro, lui, semble brûler ses cartouches à mesure que tes nerfs s'intensifient dans leur tension, que la froideur s'infiltre dans tes pupilles bleutées et que tes traits se tirent. Il te donnerait facilement dix ans de plus, avec les conneries qu'il décide de pull et les stupidités qui sortent de sa bouche, de quoi tirer la tienne vers le bas et laisser toute allégresse à la poubelle.

Oh vraiment? Est-ce que me mettre sur les nerfs est une de tes cartes stupides? Parce que ce serait vraiment intelligent de ta part de la retirer du plateau.


Loin est la voix douce, chaude, amusée ; Akiro devra se contenter d'une version de toi que tu n'apprécies pas particulièrement, mais qui est nécessaire quand on se fout de ta gueule. Il a de la chance, si tes doigts sont posés sur la crosse de ton overture, tu résistes à l'envie de commencer à jouer avec pour instaurer le respect qu'il te doit et qu'il semble soudainement décider de chier dessus. Tu lui donnes des chances, tu lui donnes de quoi faire son nid, et il se fout éperdument de ce que tu demandes comme minimum syndical. C'est peut-être pour ça que tu câbles un peu plus, qu'un nerf semble toucher, à sa remarque suivante et que tu le regardes comme s'il t'avait littéralement cracher à la tronche.

Alors commence par agir comme tel. Pour l'instant, tu sais ce que je vois? Je vois un gosse qui essaye de faire ses preuves mais qui est pas foutu de tenir la moindre responsabilité, qui trouve que c'est drôle de jouer avec la vie des autres, avec la mienne, et de me manquer de respect comme si j'étais le dernier tocard à qui tu devais de l'argent.


Pas en avant en sa direction, les yeux froids et le manque de patience qui commence à s'étioler comme un morceau de tissu déjà abîmé.

Tu veux gravir le reste de ta vie? Commence par assumer tes erreurs, commence par arrêter de me manquer de respect quand je te demande quelque chose, commence par agir comme un adulte. T'es plus un gosse, t'es plus un petit bleu dans cette cour, et je vais arrêter de te traiter comme tel. Tu veux pas de pitié? Très bien. Tu veux pas t'excuser? Commence par faire le job minimal et après on pourrait peut-être s'expliquer.


Les mots sifflent, ne manquent pas la cible, ne manquent pas d'atteindre ton énervement et l'autorité que tu cherches à avoir. Parce que t'accepteras pas si gentiment qu'on t'en foute plein la tronche comme ça, ça non. La seule personne qui est autorisée, parfois, à t'en mettre dans les dents est Ezra, et c'est parce que, à ton sens, vous avez un rôle d'égal à égal. Ce n'est clairement pas encore le cas avec Akiro.

T'es pas un clebs que tu dis, mais comment ça se fait que je te vois toujours te planquer dans ta niche dès que quelque chose se passe mal parce que t'es pas foutu de prendre la responsabilité? Quand est-ce que tu pigeras que je m'en branle qu'un contrat se passe mal, mais que tout ce que je demande, c'est que tu prennes un peu de responsabilité de tes actions et que tu m'en parles, hein? T'es plus un gosse, Akiro, il s'agirait d'agir comme tel si tu veux qu'on te respecte et qu'on te donne de quoi gravir ton échelle. Personne te fera confiance à ce rythme, et il serait temps que tu te réveilles.


Soupir au creux des lèvres, les bas désormais croisés sur le torse, à le jauger quand il détourne son regard de toi. Ça te plaît pas d'avoir cette attitude, de montrer les crocs. Mais quand on se fout de ta gueule aussi ouvertement, tu peux juste pas laisser passer.

Y'a pas de raisons intelligentes à jouer des cartes stupides, pas dans ce monde là. Je pensais que tu l'aurais compris depuis le temps. Mais peut-être que je perds mon temps avec toi, à essayer de te foutre un grain de conscience du métier dans le crâne. Dis moi, est-ce que je perds mon temps, avec toi? Ou est-ce que tu vas daigner faire le minimum syndical que je te demande au lieu de me cracher à la gueule que tu t'excuseras pas parce que monsieur est trop haut pour ça?


Si l'énervement retombe, l'autorité non plus. Tu sais que tu joues à un jeu dangereux, surtout quand le contrat est dans votre dos, et qu'il reste encore à faire. Mais tu veux savoir si le gosse a décidé de piger, s'il a décidé d'être un adulte ou s'il va continuer de vivre dans une bulle où ses actions n'ont pas d'incidences.


You let me get a bite, uh, out of sight, out of mind, Until I found a bruise on the other side
ft. akiro hiroka

04.04.2079
heywood
7:26pm


@tiababylo. | @quickhacked (tumblr, gifs)





Maybe together we can make our mark in the stars we embark And keep us together as the lights go dark


Akiro Hiroka
   https://never-fade-away.forumactif.com/t218-akiro-hiroka-no-prom

Akiro Hiroka

where there's a will, there's a way

aesthetic :
lost in translation // zola 3z2q
carte :
the chariot
files :
562
€$ :
4650
pronoms inrp :
✧ il/he ✧
métier(s) :
mercenaire ✧ tclaw no limit. freefighter raté. voleur surdoué. ninja des toits dégueulants et fouteur de merde quand y lui reste un peu de temps.
allégeance(s) :
lui-même ✧ ensuite, le fric, puis sa bécane, les t-claws et japantown. l'atlantis et le saloon pour bercails ✧ allégeance vendue au plus offrant selon les lois d'un marché insolent.
icône :
lost in translation // zola Qw25
lost in translation // zola 68lidrv
pseudo :
✧ naly
pronoms irl :
✧ elle/she
crédits :
✧ disastereyes (avatar) awona (signature) nanamiavatars (icons)

lost in translation
tw
rajouter les différents triggers warnings de votre rp juste ici

Immobile, j’me fais transpercer par la foule en aiguilles. Des masses pressées sous l’sigle d’Arasaka et d’autres compagnies. D’ces capitaux où chaque pas vaut un milliard d’eddies, plus qu’les cinq chiffres d’mon score en arcade sur Jig-Jig. Loin d’chez moi, ici-bas, un genre d’enfer sur lequel j’ai toujours feulé ma haine. Mais au fond, kuso, même toi tu l’sais, Asuke, qu’c’est qu’un tas de conneries qu’on s’raconte, qu’j’ai toujours eu l’envie trop profonde. La jalousie trop fertile, l’goût du luxe et du chic. Loin d’ici, près d’chez moi, lové dans ces crevasses souillées d’poudre et d’dolls, à l’écume légère des lanternes qui s’prélassent en automates régulières, y a encore cette fourrure de merde créchée dans mon étagère. Pas lavée, d’cette gnôle dégueulée, dégoulinante, l’poil souillé. D’ce paquet d’fric lâché à Jinguji, il m’reste plus qu’des poils rêches irrattrapables et ma haine pour c’lieutenement bouffeur de sable, que m'camoufle Shepard.

Les mots du boss, y m’traversent sans laisser d’plaie, sans tracés d’sang, parce que d’ma chair toute sèche, il n’reste plus que l’ivresse d’un hier que je ne regoutterai jamais. Les souvenirs en cascade, poitrine en berne, et les battements s’font d’plus en plus rares au point d’disparaitre. Il a cette façon délicate d’m’enfouir plus bas qu’terre, sous l’bitume crade, à l’ombre d’la lumière et des arènes irresponsables. Nourri d’reproches, j’ai l’impression d’subir un 1v1 où les griefs s’portent mieux qu’le dernier rockerboy à la mode. Face à la vague aussi douce que brutale, j’me ferme, j’me retiens, j’encaisse jusqu’à plus en pouvoir.

Alors, j’change d’stratégie, j’tourne sur moi-même, nerveux, je ravive la mèche, l’tabac emprunte mes lèvres, toxine dans l'haleine, et délaisse mon âme sous l’embrun d’la colère. Sois plus un gosse, combien d’fois j’ai entendu ces termes-là ? Ari ? Asu ? Tommy ? D’ces personnes proches qu’ont su bousculer ma vie avant d’en sortir. Pour aller où, au final, à ces épreuves où j’sortais d’ma tanière pour qu’ça se finisse aussi mal ?

Conclusion hâtive, j’m’en prive afin d’rester libre dans ma tête. Vaincu d’puis bien trop longtemps, j’tente d’restaurer l’peu des parts qui me restent intactes et sans séquelles.

Il a les bras croisés quand j’le refixe. On s’dévisage, on s’déçoit, on s’comprend pas. Au final, il a raison, mais j’ai pas tort. Pas toujours. Pas maintenant. Si j’avais pas été stupide dès mon entrée à l’Atlantis, il aurait jamais repêché mon essence à la dérive, mutilée par les tentacules d’toute une ville d’avarice qui courait à ma perte. Sous ma semelle, j’écrase l’dernier espoir d’rester calme, j’éteins la braise au bout du stick.

« Vous lâcherez rien, oi ? Y a un contrat au moins, quelque part ici ou c’était juste un appât ? » L’envie fragile d’jongler avec mes lames pour m’divertir, pour m’évader et décontracter l’chrome sur l’point d’bouillir. Ouais, le hic, c’est qu’ce serait mal vu, j’sens nos nerfs qui chauffent, qui s’chevauchent, qui s’effritent au point d’briser façon l’plafond du Crimson l’soir du lancement d’la nouvelle station.

« Fakku ! Vous voulez la vérité ? La vrai, pas celle que j’sers pour amadouer l'premier paumard ? C’est crade, c’est sale et ça m’a carrément bousillé. Mes cartes stupides qu’vous méprisez tant, c’est l’seul remède assez puissant que j’ai trouvé pour m'couvrir de toute cette merde. » C’que j’méprise moi, c’est cette ville. Night City, en déesse atrophique que j’envie autant que j’aime. Et pourtant, j’y ai tout perdu ici. J’aurais préféré n’jamais naître. Ses yeux arriment les miens, et s’ils sont assez forts, ils sous-titreront un cœur hurlant de désespoir. Mes sourcils s’froissent, et c’est bizarre. La place. L’instant. Shepard. Plein soir, au milieu d’une foule en flot informe qui nous ricoche en pleine face sans semer l’intimité que j’aurais désirée.

« Agir comme un adulte... » J’repense à ce soir de nouvel an, dissout parmi les artifices et les feux, parmi la foudre et les supplices. Intimes. Isolés. D’vant le mémorial d’Asuke, Hope à mes côtés. J’la sentais fragile, j’m’en moquais. Sans savoir qu’au fond elle n’était que mon reflet. « J’l’ai fait tôt. Très tôt. J’étais à peine né que j’assumais mes erreurs, même celles des autres. Y a eu cette embrouille avec les 6th, et celle avec les Tinos. Ca a dégénéré. Ca a dégénéré grave. J’y ai laissé des gens qui m’ont élevé et qui m'ont fait grandir. J’y ai laissé mon frère aussi, parce que j’avais pris en charge l’problème, parce que j’étais sorti d’ma planque pour l’protéger. J’ai passé cinq kuso d’heures à l’trainer dans toutes les kuso de rues de cette kuso de ville à bout d'bras. J’en ai passé cinq autres, son sang, partout, sur moi, à attendre derrière une porte pour m’dire qu’il restait que dal d’lui. Que dal. D’la merde. Vous demanderez les détails à Ari. » J'respire. Monologue interminable et indécis. Pis, au final, j'fais grésiller l'briquet contre un seconde stick. « J'raconte pas ça pour m'plaindre. C'est la vie d'80% des gens ici. J'vous dis juste comment ça marche. Comment ça fonctionne dans ma tête. C'est mon instinct d'survie. Y a même pas d'rapport avec vous ni les gigs. » L'vent mord la cendre, les poussières grisâtres s'dispercent dans la grisaille qui perce le fluo dans mon regard. « J'y travaille. J'm'améliore. L'baratin sur l'échelle à gravir et tout l'reste, c'est réél. J'veux pas mourir en restant personne. M'enlevez pas ça. J'fais le taff. J'fais du très bon taff. »

Parce que tuer, ça m'canalise, dans la détresse provoquée. Comme si j'partageais un bout pourri d'ma propre personnalité. J'ai été formé à ça. Faire souffrir pour pas souffrir. Doubler pour plus qu'ça m'arrive.

it was always me vs the world
until i found it was me vs me.

mars 79 | hotel | wellsprings


c. pinterest
Zola Shepard
   https://never-fade-away.forumactif.com/t171-zola-shepard-in-hush

Zola Shepard

Follow me into the depths of hell, maybe we're already in it and too close to tell

aesthetic :
lost in translation // zola 7cwdkBl
carte :
the magician
files :
4183
€$ :
13829
pronoms inrp :
[he - him - il] homme cisgenre.
métier(s) :
mercenaire de profession, à l'appât du gain des plus gros contrats sur le marché, tu as délesté un peu ce manteau pour être fixer, loyal propriétaire du club l'Atlantis.
allégeance(s) :
allégeance sous les insignes de la Snake Nation et des Aldecaldos ; il t'arrive de prendre le thé avec les Tyger Claws quand les couteaux ne sont pas tirés.
icône :
lost in translation // zola ZThkdkT
lost in translation // zola 68lidrv
pseudo :
tiababylo.
pronoms irl :
elle/she/her
crédits :
tiababylo. ∷ disaste(r)eyes (gifs)

tw
vulgarités
lost in translation


Peut-être qu'on dira que tu as les nerfs faciles dernièrement, peut-être qu'on dira que tu t'énerves trop rapidement, sans t'arrêter, comme une balle qui ne flanche pas quand elle traverse sa cible. Inflexible, probablement, en ce moment, parce que la flexibilité et la compréhension t'ont amené à donner des chances jusqu'à ce qu'elles soient réduites à néant. Peut-être qu'on dira de toi, à ce moment là, que t'étais le connard de trop, que t'étais encore un énième connard qui préférait la voix de la force plutôt que celle de la compassion. Mais la réalité, c'est que derrière ton masque froid et tes nerfs trop chaud, la compassion, elle est là. Elle cherche simplement à comprendre ce qu'il se passe chez ce gosse pour qu'il essaye autant de ruiner ses chances avec toi, pourquoi il se fout autant dans la merde au point que tu doives t'en mêler pour juste avoir un morceau de pain de sa part.

La réalité aussi, c'est que tu es tendu, amoché par une énième trahison que tu n'avais pas vu venir et qui te laisse une cicatrice difficile à camoufler. Tu n'as pas envie qu'on t'en donne de nouvelles, tu n'as pas envie d'avoir à panser tes plaies et t'accrocher à quelqu'un qui finira par te planter le couteau dans le dos. Tu en as marre, tu es fatigué, épuisé autant par ton rôle que ta profession, comme si tout était trop lourd, comme si tu pouvais t'effondrer aussi. Alors, tu t'énerves, tu t'échauffes, tu grimpes dans les tours pour un gosse qui n'aurait même pas cette seconde chance auprès des autres fixers. Parce qu'une fois que les conditions sont posées, si les bases ne sont pas rencontrées, c'est ciao. Tu le sais, ça t'es arrivé quand tu étais plus jeune, avant de te heurter au mur de tes propres erreurs et du besoin de t'adapter si tu voulais survivre.

Gamin du désert devenu gamin des rues, devenu roi d'un royaume aux petites mains, blanchies dans le sang et dans la criminalité par tous les coins. Tu sais ce que s'est de crever la faim et de te saigner pour juste un toit sur le haut de ta tête. Tu as vendu ton corps pour pouvoir avoir un toit sur la tienne, et un sur celles de tes soeurs. Tu as vendu ton corps avant de vendre ta moralité pour être capable de tuer sans ciller, de voler sans valser. Tu sais, tu connais ce monde là, tu le connais probablement aussi bien que le môme qui te fait face et qui semble enfin se dévoiler un peu, qui semble un peu éclater ce qui l'emmerde, ce qui le pousse à se foutre autant dans la merde.

Dans d'autres circonstances, peut-être que tes nerfs se seraient adoucis, mais tu peux pas t'empêcher de laisser la colère continuer de gronder, comme un raz de marrée près à tout absorber, contenu uniquement par un barrage de compassion, par un pardon que tu offres avec une facilité déconcertante - des propos d'Ezra qui te feraient sourire, encore. Mais pour l'instant, tout ce que tu as à offrir, c'est un soupir, pour décompresser les nerfs trop oppressés sous ta peau, les doigts serré sur tes biceps pour t'empêcher des actes ou des mouvements trop brusques. Tu sais que tu pourrais vriller à la moindre phrase de travers, au moindre regard de travers de sa part. Trop pris, trop peu, et il arrive pas sur le meilleur timing.

Comme tu dis, c'est 80% de la vie des gens d'ici, la merde que t'as vécu. Je suis passé par là, j'ai manqué de me vider de mon sang plus d'une fois, que ce soit parce que c'était une arme ou parce qu'on me fracassait la gueule. Je connais cette merde de vie dans laquelle on baigne, parce que c'était pas notre choix d'être là mais c'était notre choix de survivre.


Regard piégé sur lui, les lèvres pincées pendant une seconde avant de se détendre dans un nouveau soupir, alors que ton index et ton pouce viennent pincer l'arrête de ton nez, puis se glisser dans tes cheveux pendant un instant.

Tu dis que t'assumais tes erreurs très tôt, très bien, pourquoi tu le fais pas aujourd'hui? Pourquoi tu me manques autant de respect en étant pas foutu d'assumer tes erreurs aujourd'hui, et que tu fais pas le minimum syndical que je te demande? Je m'en fiche d'où tu viens, kid, on vient tous d'un milieu de merde, et je juge personne sur leur milieu de naissance, sur la merde qu'il traîne comme un boulet à la cheville, j'ai la mienne aussi. Mais j'assume quand je merde. Je me suis pointé tête basse plus d'une fois face à Ari parce que ouais, j'avais merdé. Je me suis pris une mandale qui aurait pu me coûter la vie quand j'étais encore dans le désert, parce que je jouais au con. J'assumais, et j'assume toujours. Pourquoi tu continues pas de le faire?


Parce que ça t'échappe. De son discours, tu veux bien croire qu'il a toujours assumé plus qu'il ne le devait, vous le faites tous à Night City. On prends pour soi, on prends pour les autres, que ce soit en balle perdue ou en balle assumée.

Explique moi pourquoi, si y'a pas de rapport avec moi ou les gigs, pourquoi tu t'évertues à cramer tes chances avec moi en respectant pas le peu que je te demande? Construis toi l'instinct de survie que tu veux, c'est normal, c'est même fucking nécessaire dans cette ville, mais t'iras nulle part si tu respectes personne. Je veux pas être le mec à te faire la leçon sur le respect dans cette ville, ni même à t'expliquer comment ça fonctionne, tu sais très bien comment ça marche, et c'est pour ça que ça me paraît absurde que tu continues de buter contre un mur à chaque fois que ça se passe mal.


La voix est sifflante, vaguement encore énervée, ne démordant pas du simple fait que s'il essaye de s'expliquer, et que ta compassion se sent dans ton regard qui a perdu de sa froideur, tu refuses qu'il te manque encore de respect. C'est peut-être pour ça que tu t'approches, et que tu appuies ta main contre son torse pour le faire reculer, légèrement.

Quand tu réussis, tu fais du très bon taf, mais quand tu merdes, tu disparais et faut que je te traîne dehors avec un appât. Je te donne plus de chances que la majorité des fixers ici, et il est hors de question que ça continue. T'es pas irremplaçable, je le suis pas non plus, mais si tu veux gravir les échelons, si tu veux pas mourir en étant personne, va vraiment falloir que tu te bouges et que tu commences à respecter ce qu'on te dit au lieu de te planquer.


Pas en arrière avec un soupir, à nouveau, et l'ombre d'un sourire sur les lèvres.

Je suis peut-être pas le plus sympa des fixers, mais tu serais face à Rogue, ça ferait longtemps qu'elle t'aurait balancé aux chiens et que ton nom serait oublié sous sa grolle. Tu me fais peut-être pas confiance pour avoir tes arrières, mais il serait temps de le faire.


Parce que tu ne veux plus perdre ton temps dans des gens qui vont te décevoir. Trop, c'est trop, et en ce moment, tu vis une trahison qui saigne encore, qui n'a pas eu le temps de cautériser correctement.

Et oui, y'a un gig. Mais on ira pas tant que t'auras pas les idées en place. Je vais pas mettre mon dos en danger si je suis pas sûr que tu vas avoir mes arrières, comme j'aurai les tiennes, et que tu vas pas disparaître au moindre imprévu.


You let me get a bite, uh, out of sight, out of mind, Until I found a bruise on the other side
ft. akiro hiroka

04.04.2079
heywood
7:26pm


@tiababylo. | @quickhacked (tumblr, gifs)





Maybe together we can make our mark in the stars we embark And keep us together as the lights go dark


Akiro Hiroka
   https://never-fade-away.forumactif.com/t218-akiro-hiroka-no-prom

Akiro Hiroka

where there's a will, there's a way

aesthetic :
lost in translation // zola 3z2q
carte :
the chariot
files :
562
€$ :
4650
pronoms inrp :
✧ il/he ✧
métier(s) :
mercenaire ✧ tclaw no limit. freefighter raté. voleur surdoué. ninja des toits dégueulants et fouteur de merde quand y lui reste un peu de temps.
allégeance(s) :
lui-même ✧ ensuite, le fric, puis sa bécane, les t-claws et japantown. l'atlantis et le saloon pour bercails ✧ allégeance vendue au plus offrant selon les lois d'un marché insolent.
icône :
lost in translation // zola Qw25
lost in translation // zola 68lidrv
pseudo :
✧ naly
pronoms irl :
✧ elle/she
crédits :
✧ disastereyes (avatar) awona (signature) nanamiavatars (icons)

lost in translation
tw
rajouter les différents triggers warnings de votre rp juste ici

Enfant déchu à l’échec trop facile, j’sais même plus depuis combien d’années on m’a exclu, cause indocile. Sauf pour moi-même, les autres n’ont pas d’excuses, j’suis l’seul à pouvoir ternir autant qu’acquérir tout c’que d’ma vie je n’ai jamais eu. C’est trop cuisant d’faire face à cette faille aux griefs bien trop intacts pour les compter comme oubliés d’la trace de l’impact. Enfant non désiré qui n’désire rien d’autre que d’posséder c’qu’on lui a confisqué. J’m’en sortirai indemne, si j’n’avais pas toutes ces pénalités en sens contraire.

Trait-plat d’l’inconscience quand la conscience d’Shepard tente d’m’élever en le faisant mal.

Nos r’gards se jaugent dans une commotion partagée. Trop plein d’colère, ça fait bien longtemps qu’le bac débordait sans que ça ne cède. Fallait qu’ça cesse. Frontières violées, consciences voilées. Oi, boss, on se s’rait menti encore combien d’années ?

J’ai c’t’envie de lui cracher ma haine alors qu’il m’livre la sienne sur un plateau dégueulé sans aucun artifice symétrique. Rien d’beau à déguster, sinon ses suppliques. Toujours les mêmes, qu’on m’fait d’puis tant d’années.

M’tailler une part du gâteau, bon qu’à ça, sinon pourquoi j’suis né ? Night City m’a complétement bouffé et m’recrache avec quelques débris, si bien qu’j’attends l’jour où il sortira d’l’or liquide de cette ville de condamnés. Dans l’couloir d’la vie, pire qu’le couloir de la mort, je mords dans le stick qui me sert de clope pour recentrer les supplices de mon corps. Mon cœur réagit au quart de tour, s’sent agressé. Vaincu, en vérité. Et fatigué.

Fatigué d’être incompris.

« Ya! J’vous parle pas d’survie personnelle ni d’se vider d’son sang là, kamawan ***j'en ai rien à foutre***. Shi o osorete wa inai ***je n'ai pas peur de la mort***. C’est deux choses complément différentes, opposées même, à des années lumières. J’vous parle d’voir crever les autres. D’les voir disparaitre, s’disperser, devenir juste qu’des trainées d’poussière. Les voir s’éteindre dans leurs yeux et perdre tout c’qu’on a partagé. Les perdre eux, c’est perdre un bout d’soi à chaque fois, et y a rien d’autre au monde qui f’ra plus mal que ça. » Ma voix se livre à l’extinction alors qu’suis sur l’point de craquer. J’sais qu’il m’a percé à jour. Il le sait aussi et il en joue depuis toujours. Fakku ! Tout ça pour m’forcer à m’foutre à quatre pattes façon doggy, histoire d’montrer qui domine, qui a l’plus de relations, qui pèse l’plus dans c’biz crade où on t’écrases si t’es que dal. C’monde dégueulasse qui r’garde les gens mourir, cigarette aux lippes, sourire grave, graveleux, et perles granuleuses sous l’fumé des sunglasses à l’ombre d’leurs subprimes. Mais j’persiste à croire qu’chaque jour l’vent tourne et qu’ils s’le prendront en pleine face, un sillage d’pisse qu’ils méritent, et rien d’plus qu’leurs gueules d'kisama en prime à la N54.

« Voir les gens s’marrer sur le cadavre du frère d’quelqu’un, au point d’cracher sur sa carcasse, ça apprend. Ça apprend qu’on est seuls et qu’on peut compter sur personne. Qu’tôt ou tard, on s’fera baiser à notre tour, un genre d’roue qui tourne, qu’écrase tout, qui tourne encore pour aller faucher les bouts du monde encore paisibles. » Turbulant, mais pas autant qu’perturbé. S’plier aux désirs d’cette roue dégueulasse pour mieux survivre, tout c’que j’ai fait pour m’en sortir. « Vous êtes c’genre d’roue à mes yeux. L’genre qui soumet. L’genre qui piétine. L’genre qu’assure pas les arrières, même si vous l’jurez. L’deal de merde avec les Aldecaldos,  j'vous avez demandé que c'service. Quelle assurance ? Nanda. J’comprends pas. J’ai déconné mais j’reste là. J’réponds toujours présent quand ça va, car souvent ça va pas. Ça va pas du tout. Ça va très mal. »

Moi, j’ai besoin d’lui. J’ai besoin d’grandir. J’vois ce qu’il peut m’apporter, j’vois le bénéfique autant qu’le bénéfice, même si ma haine m’implante des œillères sur l’armure sous-cutanée, les Kiroshi continuent d’voir clair. Et lui ? Quelles garanties ? Entre deux cocktails et deux cigarettes écrasées sur un coin d’table, dans c’box sans numéro, où a débuté l’premier acte. Aucune plus-value, merc des bacs à sables. Zéro eurodollars, zéro streetcred, zéro réput, au moins j’vois la vérité en face. J’tente d’être lucide à défaut d’intelligent si j’veux prendre le risque d’me faire un jour vieillissant. Dans sa colère, il sème des cartes, il reforme une pioche qui s’enrichie à la seule force de ses syllabes. J’y vois des fenêtres de tirs, un plein gig en temps réel. Mais j’m’en sers pas. J’la joue stratégique. Le hic, c’est qu’en fait, j’suis totalement détruit. J’l’écoute, chimère dans ma tête alors que j’baigne six pieds sous terre. Il me démantèle, pièce après pièce, jusqu’à son sourire qui apaise la fièvre, bien trop mortelle.

L’silence murit, s’nourrit d’ma peine immense, s’étanche d’ma haine. Entre nous, le vide. Deux plaques tectoniques qui s’éloignent et qui gravitent, qui s’percutent, qui s’effritent.

« J’comprends pas. » J’finis par murmurer. Je m’écroule, laissant l’béton guider mon dos jusqu’à ce que le sol me repousse. L’cul vissé au froid, la température redescend. Dans c’tumulte, j’avais presque oublié la ville et son éblouissement. L’bruit sourd des passants roule dans mes tympans, m’remémorant le gras des enceintes de l’Atlantis, au commencement.

« Vous vous cachez derrière des noms d'fixers célèbres juste plus terribles comme si ça vous accordait le droit d'faire ce qu'ils ont fait. Comment vous avez pu changer ?... » J'plonge dans les artères de Wellspring. Regard miroir face à la clarté qui m’assassine. Dans la rétine, la chaleur d’un grill. « ...Changer autant, si vous étiez comme moi avant... » Parce qu'il l'a dit. Indice subtile sur son passé, sur un passif, parce qu'il sait tout de moi mais que je n’sais rien de lui. « Et surtout... » Le timbre est lent et tambourine en même temps. Cocktail étrange frôlant la bizarrerie alors que les sirènes du NCPD retentissent trois rues en face. « Si vous étiez comme moi, pourquoi vous acharner ? » Le temps qui passe, j’sais pas si il me l’accorde ou si j’m’en saisis de force. Qu'importe la véracité, j'en profite pour énumérer mes paroles les plus sensibles sans qu'aucun des maux de Night City ne les franchissent. « Laissez-moi apprendre. » J'apprends lentement. Mais j'y arrive. Ari. Davy. Seung-hye. D’ceux qui ont laissé leurs marques avant de s'enfuir. Qui m'ont laissé fleurir avant d’périr. « Comme vous avez appris. » Laisser l'époque graver ses sacrifices et ses deuils. Ternir les déraisons pour que la raison se meuve. Laisser couler le vice et grandir le génie. J'ai envie d'en être, ouais, mais l’truc c'est qu’j’le serai pas seul. J’reconnais les méfaits qui me façonnent et qui m'opérent. J’reconnais mes tords, parfois, quand j’peux l’permettre. J’veux devenir meilleur. J’veux pas crever seul même si j'ai pas peur. J’veux régner en maître, marquer mon ère, pour mon frère. Pour personne. Pour tout l’monde. Pour ces visages sans noms qu’la cité des rêves a vomi sans demander son reste.

Et si vous m’laissez ces chances à répétition, c’est qu’vous l’savez, que c’est pas fini. Qu'ça ne fait que commencer. Nanakorobi yaoki*.



*Expression japonaise qui signifie : Tomber 7 fois, se relever 8 fois.

it was always me vs the world
until i found it was me vs me.

mars 79 | hotel | wellsprings


c. pinterest
Zola Shepard
   https://never-fade-away.forumactif.com/t171-zola-shepard-in-hush

Zola Shepard

Follow me into the depths of hell, maybe we're already in it and too close to tell

aesthetic :
lost in translation // zola 7cwdkBl
carte :
the magician
files :
4183
€$ :
13829
pronoms inrp :
[he - him - il] homme cisgenre.
métier(s) :
mercenaire de profession, à l'appât du gain des plus gros contrats sur le marché, tu as délesté un peu ce manteau pour être fixer, loyal propriétaire du club l'Atlantis.
allégeance(s) :
allégeance sous les insignes de la Snake Nation et des Aldecaldos ; il t'arrive de prendre le thé avec les Tyger Claws quand les couteaux ne sont pas tirés.
icône :
lost in translation // zola ZThkdkT
lost in translation // zola 68lidrv
pseudo :
tiababylo.
pronoms irl :
elle/she/her
crédits :
tiababylo. ∷ disaste(r)eyes (gifs)

tw
vulgarités
lost in translation


Impression presque claire et lucide que vous ne vous comprenez pas, comme si le discours était à sens unique. Il ne t'écoutait pas autant que tu refusais d'entendre ces excuses comme de réelles justifications à ses actions. Il te parle de la mort, de voir les gens crever sous ses pieds, par d'autres. T'en as vu ton lot, de genre mourir, par ta faute ou de la main d'un autre. Tu as vu plus de gens mourir que tu n'en as vu naître, et ce triste sort est un constat affligeant sur l'histoire de ton existence. La mort a toujours eu une place omniprésente dans ta vie, et tu as appris à ne plus la craindre - pour toi du moins. La disparition, l'année dernière, d'Ezra était la preuve vivante que la mort d'un proche pouvait t'anéantir en quelques secondes, te laisser comme un squelette amoindri sur le bord de la route, à chercher désespérément pour de l'air, à noyer les larmes dans les draps.

Cependant, ça n'avait rien à voir à l'instant, et tout ce que tu comprenais, c'était à quel point vous ne vous compreniez pas. Dialogue de sourds, deux personnes qui préfèrent parler à un mur plutôt qu'à l'autre, qui préfèrent écouter leur propre discours plutôt qu'essayer d'écouter l'autre. Cependant, Akiro commence à manger toutes ses vies de ton côté, et tu veux croire en la légitimité de ta fermeté. Parce que tu es épuisé de donner des chances à un môme qui semble s'en foutre au moins de griller toutes ses cartes, d'essayer de sortir des explications qui n'ont pas de rapport, selon toi. Un soupir passe tes lèvres, une main passe sur ton visage, tu t'épuises, tu t'époumones, et vous tournez en rond, constamment. Un cercle complet se passe avant d'avoir la sincère impression que quelque chose fonctionne, et là encore, des embuches, des embuches, et un silence que tu ne comprends pas.

Ses paroles font du sens, mais tu as besoin qu'il comprenne, tu as besoin qu'il entende ce que tu attends de lui et que les chances sont désormais comptées, qu'il n'y en aura pas deux supplémentaires. Comme un chat, il commence à épuiser ses vies, et pourtant, pourtant tu t'accroches, parce que quelque part tu te reconnais dans ce gosse, tu te reconnais dans ses erreurs, dans ses travers, dans ce qu'il vécu. Toi aussi t'étais un gamin de la rue, qui a manqué de crever la dalle plus d'une fois, qui a vu tant de gens qui  t'étaient proches mourir, par ta faute ou non. C'est peut-être pour ça que quand il s'écroule contre le macadam, un énième soupir passe tes lèvres et ta tête tombe un peu contre ton épaule avant de se relever vers les lueurs de la ville.

J'ai changé parce qu'il le fallait.


C'est la première chose que tu réponds, vérité instruite par les arts de la ville, par l'immuabilité qu'inflige la peine de Night City. Il n'y a pas plus violent que Night City pour t'apprendre que si tu restes constamment soft, tu n'iras jamais plus loin.

J'ai pas changé par plaisir, j'ai changé parce que je le devais si je voulais pas me faire écraser par les noms dont je te parle. C'est une titanomachie ce qu'il y a autour de nous. Et si tu t'imposes pas, tu n'arriveras à rien. Si t'arrives pas à te faire respecter, tu n'iras nulle part. T'as pas le choix, gamin.


Nouveau soupir, et tu dégaines une nouvelle cigarette, comme un besoin que ta respiration passe ailleurs que dans des soupirs de fatigue, de lassitude. Vous avez pas besoin de ça, tu n'as pas besoin de continuellement perdre ton souffle à essayer de diluer la frustration.

Si je m'acharne c'est parce que je sais que tu pourrais aller loin si tu te sortais les doigts du cul et que tu commençais à sérieusement piger ce que je te demande. Je m'acharne parce que tu me rappelles ce que j'étais, plus ou moins à ton âge. Mais je vais pas m'acharner pendant mille ans Akiro.


C'est pas un ultimatum, c'est pas une menace, juste un constat. Parce que tu as beau vouloir qu'il s'élève, qu'il arrive à trouver ce qu'il cherche, tu n'as pas le temps de courir après quelqu'un qui n'y met pas les formes.

Je suis pas le genre à piétiner ni à écraser qui que ce soit pour que mon biz fonctionne ou même pour quelle qu'autre raison. Si ça arrive, c'est hors de mon contrôle, et tu devrais le savoir. J'assure les arrières de celleux qui me montrent que je peux le faire les yeux fermés. C'est de la confiance Akiro, et pour l'instant, t'as pas la mienne sur tous les points, pas sur tous les domaines. Je dis pas que je te fais pas confiance, je sais que tu peux faire du bon taf quand tu y mets du tien et je te fais confiance là dessus, mais je sais aussi que tu peux encore avoir une attitude de gosse.


Tes sourcils se froncent une seconde, ton regard se repose sur lui, plus dur, parce qu'un sujet amené plus tôt est un abcès à crever. Tu comprenais pas pourquoi on venait te chercher à son sujet, et tu savais pas pourquoi son nom était retombé.

Je peux savoir pourquoi t'es allé emmerder les Aldecaldos? A quel moment tu t'es dit que c'était une bonne idée?


Parce que même s'ils sont en bordure de ville, loin dans les badlands, ça reste un gang dont il faut se méfier, parce qu'ils sont dangereux, surtout le groupe de Reed. Surtout Reed, tout court, tu en as payé les frais il y a de ça des années.

Tu bosses pour l'Atlantis, tu bosses pour moi, et tu devrais savoir qu'il y a deux groupes avec lesquels tu peux pas chercher des noises et attendre de moi que je te couvre, j'ai toujours été putain de limpide à ce sujet là : tu touches ni au Tyger Claws ni aux Aldecaldos.


Le premier pour leur protection de l'Atlantis, directement installé sur leur territoire, le second parce que tu es un nomade dans l'âme, et que ton allégeance pour les Aldecaldos primera toujours.

Si tu veux apprendre comme j'ai appris, ressaisis toi. Tu crois qu'Ari elle me laissait me planquer chez moi parce que j'avais planté un job? Non. Tu te relèves et tu te pointes, tu donnes tes rapports comme c'est écrit dans les contrats.


Inspiration dans la poitrine, les yeux qui se veulent moins durs, moins exigeants pendant une seconde.

Et ça commence par me dire quand ça va pas plutôt que te planquer quelque part et jamais répondre. Ça commence par être honnête, Akiro. Et crois moi que je sais ce que s'est de perdre quelqu'un, plus d'une personne même. Donc au lieu de penser que tout le monde est contre toi, commence à voir qu'il y a des gens qui veulent pas forcément ta ruine, et qui viendraient pas courir après ton cul s'ils en avaient rien à foutre.


You let me get a bite, uh, out of sight, out of mind, Until I found a bruise on the other side
ft. akiro hiroka

04.04.2079
heywood
7:26pm


@tiababylo. | @quickhacked (tumblr, gifs)





Maybe together we can make our mark in the stars we embark And keep us together as the lights go dark


Contenu sponsorisé