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Akiro Hiroka
   https://never-fade-away.forumactif.com/t218-akiro-hiroka-no-prom

Akiro Hiroka

where there's a will, there's a way

aesthetic :
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carte :
the chariot
files :
562
€$ :
4650
pronoms inrp :
✧ il/he ✧
métier(s) :
mercenaire ✧ tclaw no limit. freefighter raté. voleur surdoué. ninja des toits dégueulants et fouteur de merde quand y lui reste un peu de temps.
allégeance(s) :
lui-même ✧ ensuite, le fric, puis sa bécane, les t-claws et japantown. l'atlantis et le saloon pour bercails ✧ allégeance vendue au plus offrant selon les lois d'un marché insolent.
icône :
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pseudo :
✧ naly
pronoms irl :
✧ elle/she
crédits :
✧ disastereyes (avatar) awona (signature) nanamiavatars (icons)

lost in translation
tw
gig : élimination, mort, violence

J’suis à un moment d’ma vie où j’sais plus si j’préfère tout défaire ou tout refaire. Détruire ou reconstruire. Décevoir ou r’cevoir. Being good or being bad. L’truc, c’est qu’on s’est trop foutu d’moi. Trop servi d’moi. Gamin futile. Plus fort qu’personne. Ecrabouillé, réduit, accablé, braqué, broyé. Plié, déplié, replié, papier maché d’un origami surexploité. Perdu l’envie d’resasser l’passé, perdu l’envie d’m’échapper. Mon r’gard sur cette figure imposante, un boss à la tête d’un empire. L’Atlantis invincible. Je n’saurai être cette secousse qui la fera vrombir. Je n’pourrai être que ce raz-de-marée qui saura la séduire pour m’y incorporer.

J’sais pas comment, mais je l’ferai. J’gagnerai. Pas maintenant. Pas tout d’suite. Mais j’le ferai.

Shepard à mes côtés, et c’est un tournant étrange qui s’dresse au confluent d'ma carrière d’délinquant. Pas d’ses mots qui m’ont fait douter. Sur c’point, j’n’ai pas changé. J’resterai c’gosse suffisant qui feulera plus qu’il ne frappera. Qui n’se laissera pas piétiner, parce qu’on l’a bien trop souvent fait. D’ce modèle-là, j’changerai jamais, mais dans l’réconfort d'ses paroles, j’sais qu’j’peux m’améliorer. J’ai envie d’gagner. J’ai envie de hurler. J’ai envie de brûler.

« Bien joué pour la grenade, bon réflexe. » Et sous les salves de balles et leurs impacts fatales, y a comme l’temps qui s’arrête. J’réalise qu’la plupart ont mal tourné, qu’les victoires s’font plus rares qu’les défaites. J’réalise qu’le ventre gronde de rage, frustré, d’ses innombrables échecs. J’réalise, qu’ses mots sont plus doux en pleine tempête qu’n’importe quel être en manque d’averses. J’réalise qu’ça fait pas mal, même si j’me rabaisse. J’réalise tout un tas d’choses, au creux d’ma tête, que j’devrais décrire plus tard. De bien ou d’mal, j’conserverai seulement l’sincère. Pour la première fois d’ma vie ou presque, j’arrête le temps, intemporel, pour observer chaque trait qui le composent. Pour tenter d’lire, d’détailler, l’moindre indice qui m’contera ses mémoires ou bien sa prose. Sans mauvaises pensées. L’chrome échangé contre son portrait. Quelques secondes à l’composer. A l’déchiffrer.

Rafale dans le crâne. Alors j’m’abrite. Mon corps se recroqueville sous c’pot d’fleur qui n’durera qu’un temps futile. La paume armée d’une IEM, j’attends son signal. Et à son coup d’tête, nos grenades se projettent et éclatent. L’escouade prend fin, et parmi les victorieux, ce sont les ricochets d’vos propres balles qui les cueillent. Sans sommation, ouais. J’prends quelques s’condes pour observer la scène, divisé d’mon corps, j’les r’marque, ces traits, ces tirs plus vifs, plus précis d'la part de Shepard. D’ce genre d’sensation qui m’pendait aux tripes face à Ari, quand j’explosais chaque cartilage d’ce décâblé d’MARL3W. La vengeance en suintement, l’genre à faire saigner les pores. J’sais pas trop. J’demanderai p’t’être un jour, mais c’est pas l’nombre d’griefs qui pendent au nez d’Militech qui m’font douter. Pire ennemi qu’moi-même. Plus d’dettes qu’moi-même. Un d’mes enfers à grande échelle, ouais.

L’dernier droïde cède à coup d’monocâble alors qu’le cracheur crève la dalle. A sec. Mon r’gard scanne Shepard et ses bouts d’métal qu’il récupère. Ouais, ça a d’la valeur, p’t’être, mais j’y connais que dalle. Jamais eu d’instructions ni d'éducation. L’museau froissé, j’attends sagement, gamin modèle. Mais quand son sourire t’transperce, tu peux pas t’empêcher. L’cœur perce la poitrine d’son rythme fragile. Amadoué. J’sais pas, Asuke. Même Ari m’a jamais souri comme ça. Mère trop stricte, c’est comme si elle m’rendait à peine mes fêlures affectives. Ici, y a comme quelque chose d’doux, d’chaud. Quelque chose qui griffe pas, qui blesse pas. Un abri anti-atomique. Anti-dépressif. Anti-chaotique. C'est plus facile. C'est plus docile. Ca m'rend surement moins fort aussi, d'cette force qu'Ari m'a fournie.

« Il te reste encore des grenades ? » il d’mande.
« Plus qu’une BioHaz... » j’rétorque. Mes pattes craquent les pièces d’métal des cyborgs déshumanisés. Désarticulés, j’me dirige vers l’un d’eux, convulsions spontanées, j’évite les charges électriques pour m’emparer d’son fusil. Trop lourd, pas l’habitude d'ce gabarit. Point faible. M'reste mes lames, en cas d'justesse.

« Ouais, boss, mais... » J'sais qu'devrais m'taire, mais j'suis d'ces kiddos rebelles qu'ont rien à faire du système. J'implose, j'impose. Effet s'condaire d'passer sa vie à s'soumettre parce qu'on reste invisible. Fantôme lunaire. Garçon solide, j'me laisse pas faire. « C'genre d'penthouse, y ont des toits terrasses, avec une belle vue sur toute la baraque. Mon genre, d'grimper là-bas. Facile. Rapide. D'là-bas, j'peux faire un scan d'mes kiroshis et surtout savoir si cette k'so d'paumarde tente d'se barrer. » Pis, j'me dérobe.

Qu'est-ce qui t'fait peur, gamin ? D'décevoir par manque d'expérience avec c'genre d'arme ? D'pas être capable ? D'crever, nan, ça c'est certain. Besoin d'prouver. Besoin d'dépasser. Besoin d'm'élever. Echouer ici, c'est frôler du bout des rêves une réalité qui m'échappera dès qu'mon exploit l'décevra. Souvenir du premier gig. Combien d'missions en équilibre j'avais raté avant ça ? Aucune, kuso. Comme si l'destin s'en prenait à moi chaque fois qu'il m'arrive quelque chose de bien.

« Fakku... » Crosse contre l'épaule, viseur à l'œil. « Okkê, on y va... »


it was always me vs the world
until i found it was me vs me.

mars 79 | hotel | wellsprings


c. pinterest



不要な ✧

i hate this feeling, like i'm here but i'm not, like someone cares but they don't. like i belong nowhere.

 
Zola Shepard
   https://never-fade-away.forumactif.com/t171-zola-shepard-in-hush

Zola Shepard

Follow me into the depths of hell, maybe we're already in it and too close to tell

aesthetic :
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carte :
the magician
files :
4183
€$ :
13829
pronoms inrp :
[he - him - il] homme cisgenre.
métier(s) :
mercenaire de profession, à l'appât du gain des plus gros contrats sur le marché, tu as délesté un peu ce manteau pour être fixer, loyal propriétaire du club l'Atlantis.
allégeance(s) :
allégeance sous les insignes de la Snake Nation et des Aldecaldos ; il t'arrive de prendre le thé avec les Tyger Claws quand les couteaux ne sont pas tirés.
icône :
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pseudo :
tiababylo.
pronoms irl :
elle/she/her
crédits :
tiababylo. ∷ disaste(r)eyes (gifs)

tw
vulgarités, violence physique, mention de prostitution, d'escorting
lost in translation


Lui, tout comme toi, vous avez été griffés du même mentorat, de la même personne qui vous appris le métier, celui d'être un mercenaire, de faire des choix et de diviser l'attention pour mieux la dominer plus tard, d'être précis, d'être net. Tu as connu Ari plus jeune, tu as été sous ses ailes quand elle t'a appris ce que c'était d'être un fixer, de ne pas uniquement tirer mais surtout, de réfléchir, de planifier, de contribuer, de rédiger des contrats, de choisir la personne à tirer. Elle t'a appris le leadership, elle t'a appris la dominance, elle t'a donné des leçons qui étaient forgées d'acier inoxydable. Le genre de leçons qui restent, qui sont marquées à la poigne d'un fer.

Mais surtout, avant elle, tu avais eu Reed. Reed qui était aussi intransigeant et inflexible qu'il était protecteur dans ses intentions. On le voit facilement comme cette figure imposante, terrifiante à sa manière, qui serait capable de trancher sans sourciller, mais il était là pour toi. Il t'a appris, à sa manière, comment protéger, que parfois, il fallait déplacer des montagnes pour arriver à son objectif. Le liste de choses qu'il t'a appris - consciemment ou non - est terriblement longue, tellement longue que tu ne serais probablement pas capable de toutes les lister. Mais tu sais que son empreinte, l'empreinte de ces années de vie au camp, elle reste encore là.

Ses enseignements ont laissés une marque sur toi qui est indélébile. Le genre qui est encore en vigueur et se sent dans la façon dont tu es. Tu t'es construis avec leur sagesse, leur savoir faire, leur façon d'être. La vie t'a mis des chassés dont tu as su te relever parce que tu savais, quelque part, que tu saurais te relever, parce que tu savais comment faire. Aujourd'hui, si tu es le fixer que tu es, si tu es le merc que tu prétends être, c'est parce qu'iels t'ont donné les clés pour le devenir. Il n'y a pas de secret, il n'y a pas de méthode parfaite, il n'y a pas de parcours linéaire.

Le tien, en tout cas, ne l'a pas été. Tu es passé par plusieurs couleurs, par plusieurs manteaux, peu peuvent se targuer de savoir ton passif de prostitué, d'escort boy. Celui qui vendait le prix de son corps pour des informations encore gardées aujourd'hui, pour des contacts que tu possédais encore aujourd'hui, qui te contactaient plus pour les plaisirs de la chaire mais pour le crime de la nuit. Tout un pan d'univers entièrement redécouvert dans les contacts fournis et créés par les années. Tu étais tout en bas de l'échelle, et tu t'es hissé au plus haut que tu pouvais, avec cette casquette réversible où tu dois jouer le méchant comme le bon, le juge et l'exécuteur.

Mais, parfois, aussi, être celui qui distribue les compliments comme les baffes. Tu sais que tu en as fait mangé à Akiro, parce qu'il a blessé - à plus d'une opportunité - le respect qu'il te doit depuis qu'il a demandé ton aide pour grimper en haut de l'échelle. Parce qu'il a côtoyé de trop près une loyauté devant laquelle tu ne faibliras pas. Ta relation avec les Aldecaldos est gravée dans le marbre, chez toi, c'est ta famille. Mais tu ne peux pas ignorer le fait que le gosse fait du bon boulot, et si les baffes ont été méritées, les compliments le sont tout autant.

Tu n'as jamais été avare de ceux-ci, tu sais les distribuer, comme les sourires, quand ils sont mérités. C'est pour ça que tu n'hésites pas. Et à la manière d'un juge, tu sais aussi prendre du recul sur la situation, l'analyser pour mieux retomber. Tu aurais pu, aisément, imposer ton jugement et ton analyse, obliger Akiro à ployer le genou sur ton plan plutôt qu'un autre, mais ses mots passent dans ton crâne et tu sais qu'il a un point, une carte à jouer. Une qui a fait que tu l'as pris sous ton égide. Il est agile, il est furtif, plus que tu ne l'es même quand tu sais que tu peux maîtriser la matière.

Et surtout, il a un point valide.

La main tendue pour le freiner dans l'idée d'avancer, le regard qui se porte sur ses iris à la recherche des siennes. Le regard n'est pas sévère, il est encourageant, il se veut l'être en tout cas. Tu sais reconnaître où tes atouts brillent, tu veux donner la chance à ces gosses de briller.

On va y aller avec ton plan, ton idée.


Le sourire est croqué sur les lèvres, légèrement amusé, peut-être un peu fier. Tu apprécies l'idée qu'il a, l'initiative qui attise ton respect. C'est ce que tu apprécies encore dans ce métier, d'être surpris par tes agent·e·s, par les éléments qui composent ton cercle. Avoir encore l'opportunité de voir les points forts se développer et être véritablement brillants.

Tu as raison. C'est le genre de coin dont on peut tout voir juste en prenant de la hauteur. Je l'aurai fait, si j'étais seul, probablement. Et t'as raison de le souligner maintenant.


Les pupilles scintillent un instant de cette lueur bleue synthétique, celle qui indique que tu fais quelque chose avec ton système. Une connexion, rapide, faite au système d'Akiro, une demande d'un call, pour rester en contact. Être au courant de son avancée, être au courant de tout ce qu'il voit sans être dans ses pupilles.

On reste en contact, tu me tiens au courant de tout ce que tu vois, de tout ce que tu fais. Okay?


You let me get a bite, uh, out of sight, out of mind, Until I found a bruise on the other side
ft. akiro hiroka

04.04.2079
heywood
7:26pm


@tiababylo. | @quickhacked (tumblr, gifs)





Maybe together we can make our mark in the stars we embark And keep us together as the lights go dark


Akiro Hiroka
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gig : élimination, mort, violence

J’ai en moi l’art du hensō jutsu.  Sans gravité, corps étranger. J’respecte aucune règle, aucune loi, la physique hostile à mes voltiges, mais j’retombe toujours sur mes pattes quand j’me décide. De ces hauteurs qui m’dispersent, qui divaguent, qui déteignent contre la surface d’la Terre ferme, l’bruit sourd d’Tinnitus dans les oreilles, l’seul truc aesthetic qu’ces kisama d’Maestromeurs savaient bien faire. D’sa carrière à lui, c’en est surement fini, mais moi ma guerre, elle n’fait qu’grandir, qu’gronder et qu’s’accomplir un peu plus près du soleil, sinon quand la lune est d’sortie.

Maitre de l’air.
Dompteur du vide.

Y a qu’tout en haut qu’j’me sentais suffisamment libre. D’un magnétisme à toute épreuve, tout loin d’la ville. Là où m’atteindre reste impossible et où bondir est permissible. Prendre d’l’altitude, c’est voir les souvenirs s’noyer sous la couche informe des nuages décolorés par les néons holographiques qui tapent dans l’vide. Défiguré par la peine et les séquelles, j’ai décidé d’les laisser à mes pieds pour avancer, nous séparant d’trente étages rien qu’parce qu’il le fallait.

Alors, quand Shepard m’donne son accord, j’ai l’sourire qui dévore l’entièreté d’mes traits dans c’hall. En fait, ça m’soulage aussi. Pas vrai, aniki-san, parce qu’on va pas s’mentir, j’peux compter sur la main l’nombre d’fois où j’ai dû r’mettre en jeu une fusillade avec c’genre de calibres. Mais pour c’qui est d’l’escalade, j’ai arrêté d’compter, d’puis qu’j’suis gamin. Soixante kilos à tout casser, l’truc c’est qu’avec c’gros canon, j’manquerai d’légèreté. Mes doigts relâchent la crosse, l’fusil renvoyé parmi les autres dans c’cimetière d’droïdes et d’drones. Je serai rapide. J’serai l’plus rapide. Ouais, il pouvait m’faire kuso d’confiance, l’boss. Qu’j’allais pas le foirer, c’gig-là. Qu’c’est comme si une connexion s’était enfin établie, depuis devant l’entrée d’ce mégabuilding, en plus d’celle dans mon système avec lui.

« Preeeeeeeeemmm. J’serai vos yeux et vos oreilles, m’sieur. » J’le r’çois en double, et dans mes kiroshis, j’capture l'dernier d'ses sourires avant d’m’élancer par les escaliers d’service en lâchant un « merci » timide par holo. Toujours l’même schéma. C’est c’qu’ils ont pas compris, ces yarō d’corpos. Leur système est l’plus faillible. Parce qu’ils r’produisent toujours le même. Le même ascenseur. Les mêmes chambres d’hôtel. Les mêmes accès. Mêmes escaliers. Et j’parierai tout c’que j’ai – 425 €$ et ma bécane – qu’là-haut, ce s’ra la même terrasse. Les mêmes fenêtres. Le même bar et les mêmes gardes. D’ces gorilles bourrins, solides, coriaces, ouais, mais avec un seul d’leur cinq sens à leur actif, si j’veux rester gentil. Manque d'chance pour eux, moi j'en ai six. J'veux pas teaser la fin d'l'histoire, mais c'qui est certain, c'est qu'moi j'resterai en vie.

Dans les jambes, sous la realskin, l'chrome s'agite. Ballet répété fois mille sans n'jamais faillir, l'épaule écrase la porte qui m'laisse à portée l'toit et ses opportunités au bout des doigts. Mes genoux m'emmènent, sur une glissade d'plusieurs mètres. Autour d'moi, l'vide pour périmètre. Pas âme qui vive. Parce qu'le carré VIP d'la fête s'déroule à un étage d'ici. Lame en main, j'jongle avec, mes s'melles léchant la bordure  d'béton armé. L'goût du challenge. L'goût du spectacle. Tant qu'c'est bien fait.

Mes pattes r'joignent l'skydome, vue dégagée sur un intérieur épuré, épinglé du blason d'Militech. Comme si c'était encore une k'so d'fierté. Ping.

« Okkê. J'y suis. Au-dessus d'eux. J'crois voir notre feum. Posée dans son canap. Ouaaah mais vraiment, elle est en train d'feuilleter son magazine people tranquille. Mais attendez, ça s'fait encore, les santiags? » A g'noux, j'poursuis l'repérage. Mouvements instables dans les optiques. « Ca s'agite autour par contre, doivent soupçonner un truc, parce qu'j'pense pas qu'ils soient en train d'répéter la dernière choré des Us Cracks. Ils ont juste pas dû la mettre au parfum. Sont trop imprévisibles ces corpos quand y s'y mettent... Trois à l'étage. Six en bas. Deux dans l'entrée... Drone à l'étage... Toujours l'même parcours... Même modèle en bas... » R'dressé, j'saisis l'échelle pour descendre d'un palier. Voûté, j'gagne du terrain, j'marque les dangers. Entre ma terrasse et celle d'l'intéressée, l'vide. Combien d'mètres nous séparent, j'sais pas, j'm'en fous, parce que j'ai d'jà sauté, les doigts crochetant la paroi pour l'escalader. « J'suis sur la terrasse m'sieur, à l'arrière. » Murmure à peine audible, pour l'gorille à moitié endormi près du bar. J'le cueille par surprise, mes paumes accueillent son crâne dans un réflexe sauvage jusqu'à entendre la brisure d'sa colonne vertébrale. J'accompagne l'corps au sol, dans sa descente vers la mort avant d'me plaquer à un muret. « Et c'est nettoyé par ici. » Mes yeux percutent.

Ils percutent vite.

« Y a un store qui s’ouvre ici. » Dans mon élément. Une milliseconde pour comprendre qu'le gros poisson va mordre à deux appâts en même temps. Qu'le brouillard s'est levé pour régner sur son étang menacé.

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Acquis de confiance, chose rarement facilement à obtenir pour un fixer qui n'est certes pas le plus exigeant, mais n'est pas non plus le plus laxiste. Facile de marcher sur tes limites tant elles peuvent parfois extrêmement floues, dépendantes d'une personne à d'autre, d'une situation à une autre. Tu n'as pas un barème rédigé dans le crâne, pas un barème généralisé qu'il serait facile d'appliquer au pif au premier inconnu du coin qui passe. Non.

Ce serait trop simple, ce serait injuste aussi. Et c'est peut-être ce qui fait de toi un fixer différent des autres. Parce que tu prends chaque cas de façon différente, avec des codes qui, certes, se rassemblent et se ressemblent de l'un à l'autre, mais chaque personne est triée différemment. Codification nécessaire, classification essentielle à ce que tu ne perdes pas la boule et surtout, que tu ne te fasses pas marcher dessus en ayant tendue la main un peu trop loin.

Trop facile de tendre la main et de se faire bouffer le bras, dans une ville où les clébards affamés, il y en a à tous les coins de rue. Plus jeune, plus naïf, dans tes premières heures à Night City, dans cette indépendance tant cherchée après des années chez les Sonorans, tu n'avais pas tardé à te foutre le nez dans la farine, te retrouver à aider quelqu'un pour finir la gueule en sang quelques heures plus tard. Une chance que tu ne te sois pas fait volé ce que tu avais sur toi, tes implants.

Une chance qu'une prostituée de Watson soit là pour te récupérer et te relever. Une chance que tu sois tombée sur elle plutôt qu'un Scav qui en aurait voulu pour plus que les quelques eurodollars dans ta poche. Il y avait tout un monde derrière les murs d'un immeuble où chaque coin de rue pouvait être un coupe gorge potentiel, tu en étais conscient. C'est pour ça que tu sortais jamais sans ton fidèle pistolet et un kukri. Un moyen de se défendre, de te protéger, de protéger les tiens, aussi.

Donner sa confiance, à Night City, c'était comme déjà perdre un peu de ce bras tendu. Mais sans faire confiance à qui que ce soit, on finissait dans la paranoïa et tu comptais pas t'y laisser à ce jeu là. Faire confiance, c'était accepter de ne pas regarder ses arrières en permanence, mais c'était aussi savoir que quelqu'un regarderait pour toi, pour peu qu'il ne s'agissait pas d'une trahison en devenir. Acquérir ta confiance était plus compliquée qu'on pouvait le croire à ton grand sourire et tes yeux chauds.

Mais tu la donnais à Akiro. Un sourire aux lèvres, un peu de fierté dans la poitrine, l'envie de le voir évoluer au delà des conneries qu'il a déjà faite. Sincère envie qu'il décolle, que cette deuxième chance ne soit pas pour rien. Une chance, peut-être, aussi, de réparer les torts faits aux Sonorans. Protéger deux camps à la fois, comme un jeu d'échecs à double mesure. Le merci qui atteint ton holo te fait sourire, doucement, avant que tu ne finisses par t'adosser à un bac à fleurs, caché de potentiels ennemis par en face, et pouvant te reposer un instant.

J'te fais confiance.


Envoyé par holo. Double sens connu, inscrit en lettres synthétiques. Il sait, il sait qu'il n'y aura pas de troisièmes chances, que tu n'en donneras plus si il foire. Mais tu veux croire, tu veux croire qu'il va gérer, que ça va se passer comme prévu. Certain qu'il a compris, cette fois, que ce qui a été échangé sur le trottoir a eu un impact positif, impactant sur lui, qu'il refera pas les mêmes erreurs. Les yeux levés au plafond, tu espères, tu espères sincèrement pas te planter sur ce coup là.

Parce qu'il n'y aura plus de pardon, après ça.
Il n'y aura plus d'excuses.
Il n'y aura plus de chances.

Tout a été accordé, tu as donné tout ce que tu pouvais, mais un énième pas en arrière et tu prendras les tiens, tu prendras ta protection et ton bouclier loin de ce gosse, même si ça te brisera le cœur, même si ça te laissera acerbe, amer. Il le sait. Tu peux pas donner des chances par paquets de dix, sinon ta réputation ne serait pas ce qu'elle est aujourd'hui. Même si tu détestes cette compétition par la réputation, elle fait vivre tes employé·e·s, des gens qui ont besoin de ce salaire à la fin du mois, des mercs qui ont besoin de ces jobs parce que les autres les ont boudés.

Parce que c'est pas que pour toi.
C'est pour d'autres.

Ça l'a toujours été. L'Atlantis, le mythe, la légende, c'est du vent pour vendre malgré l'envie de faire revivre ce morceau de 2020 qui s'est perdu en 2079. La réalité, c'est le sanctuaire, c'est l'abris pour les gens qui en cherchent un, c'est un filet de sécurité quand le monde entier boude une vie. C'est une main tendue en espérant qu'on ne vienne pas te prendre le bras.

Confiance.

Un sourire passe sur tes lèvres quand la voix d'Akiro grésille tout contre ton oreille et que ton regard, instinctivement, se dirige vers la porte. Tu pouffes sans mal à la mention des Santiags.

C'est pas si démodé que ça, t'sais. Et ça se vend à prix d'or.


Produit d'une autre cité état, ou d'un état libre, plutôt. Le Texas et sa coutume du far west cowboy, marché qui s'est exporté à l'international. Tu sais pas pourquoi tu te fixes là dessus, mais ton attention revient quand les éléments sont démontrés pour ce qui en ait du layeout des gens qui sont à l'intérieur. Du reste de la mission. Focus.

Ça fait du peuple, putain.


Et ça t'arrange pas. Parce que vous manquez de grenades pour confectionner quelque chose qui pourrait faire mal. Ton regard tombe sur ton fusil alors que le silence se prolonge pendant un instant. La mention du store te fait relever la tête à nouveau, les lèvres mordues.

Okay. Rentre pas encore, okay, reste là où tu es si c'est safe.


Toujours la priorité à la sécurité, jamais mettre quelqu'un en danger inutilement. S'il est safe là où il est, qu'il y reste. Vu le nombre de gorilles à l'intérieur, y'a tout intérêt à être vigilant selon toi. Réfléchir vite, réfléchir calmement, mêler les deux sans avoir l'impression de perdre un morceau de ta tête. La migraine est déjà en fond dans le bas de tes tempes.

Fouille la terrasse, regarde si y'a pas des grenades qui traînent, on pourrait en avoir besoin.


Tu te lèves en même temps, traverse un peu le couloir pour revenir sur les machines abandonnées, te penche pour essayer de trouver quelque chose, n'importe quoi qui puisse faire un impact. Difficile, sur ces vieilles carcasses qui ne sont que synthétiques et câbles.

Est-ce que, de là où tu es, tu vois d'autres issues? Faudrait pas que cette conne se barre.


Manquerait plus que ça. Cible en priorité secondaire, d'abord ton merc qui est trop loin pour que tu puisses assurer ses arrières parfaitement.

Si tu peux hacker, trouve un point d'entrée pour checker la sécurité intérieure. Tourelles, ce genre de merdes.


You let me get a bite, uh, out of sight, out of mind, Until I found a bruise on the other side
ft. akiro hiroka

04.04.2079
heywood
7:26pm


@tiababylo. | @quickhacked (tumblr, gifs)





Maybe together we can make our mark in the stars we embark And keep us together as the lights go dark


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