When everything's made to be broken, I just want you to know who I am - ft. Melchior
2 participants
Jude Kobler
   https://never-fade-away.forumactif.com/t1110-jude-kobler-lost-in

Jude Kobler

Good for health, bad for education

aesthetic :
When everything's made to be broken, I just want you to know who I am - ft. Melchior - Page 2 JUDE-IMG
carte :
the sun
files :
350
€$ :
4160
pronoms inrp :
il / lui
métier(s) :
Netrunner chez les Aldecaldos
allégeance(s) :
Aldecaldos, quoi qu'il arrive
icône :
When everything's made to be broken, I just want you to know who I am - ft. Melchior - Page 2 JUDE-ICON
When everything's made to be broken, I just want you to know who I am - ft. Melchior - Page 2 68lidrv
pseudo :
blahaj
pronoms irl :
elle/iel
crédits :
tiababylo. (kit ; avatars + icône + gif de signature + image rectangulaire) - awona (signature) - lia-atreide(gif) - mojogifs&mintredd (gif de signature)

And I'd give up forever to touch you
tw
alcool, drogue (weed)

Jude voyait rouge, bien conscient que le petit jeu ne s'arrêterait pas avant que l'un d'eux ne capitule. La provocation poussée à son extrême, il en rajouta une belle couche.

Jude
yeah
hope you enjoyed the show
and maybe
it's not like it's any of your business.


Il savait en envoyant ses holos qu'il avait répondu sur un coup de tête, que sa colère prenait le dessus et qu'il était toujours prêt à plus pour tirer une réaction de sa part. Celles-ci s'enchaînaient et pourtant, il ne se sentait jamais apaisé, jamais satisfait.

Quand il croisa les yeux de Melchior, il sentit son cœur se serrer. C'était la conséquence directe de ses actions, mais il n'avait pas anticipé la douleur qui s'était logée en plein dans sa poitrine. Il n'y avait rien à attendre d'eux, leur amitié s'étiolait à une vitesse folle et la possibilité d'une romance lui semblait perdue d'avance. Il y avait pourtant un doute, celui entretenu par leur petit jeu mutuel.

Le voir embrasser cet inconnu fut la goutte de trop, celle qui fit céder la fondation principale des barrières soigneusement dressées entre eux toutes ces années. Jude reposa le deuxième verre qu'il avait entamé dans les mains d'une inconnue, son sourire ayant disparu. La rage se mêla à autre chose, et la pensée fut si claire qu'il eût peur qu'on l'entende : je veux être à sa place. Il n'en manqua pas une miette, soutenant le regard de Melchior au moment où ce dernier rouvrit les yeux.

Il sentit la tristesse déborder de lui. Sa gorge se serra, vexé d'avoir joué pour perdre aussi lamentablement, mais la réalité était bien plus profonde que ça. L'idée de se montrer vulnérable et d'avouer à Melchior qu'il était blessé lui donna un frisson d'horreur. Quitte à s'être engagé sur une pente dangereuse, autant glisser dessus jusqu'au bout.

Le reflet orange revint se nicher au fond de ses pupilles. La sécurité du bar était médiocre sur les appareils dédiés à l'ambiance, sûrement parce qu'ils se fichaient un peu que certains viennent trifouiller les paramètres. Jude coupa la musique et la fit changer 3 fois avant de se fixer sur une autre. Les invités semblèrent suivre le mouvement après un moment de confusion, car Jude s'arrangea pour être assez fin dans son piratage pour que les choses semblent découler d'un dysfonctionnement banal.

Il s'avança dans la foule de danseurs, qui avaient visiblement déjà calqué leurs mouvements sur la nouvelle musique. Il ravala la distance qui le séparait de Melchior et du type contre lequel il n'avait techniquement rien. Il pirata de nouveau ce dernier pour réussir à savoir qui il connaissait dans la soirée. Une certaine Maisy, une fille qui portait une salopette argentée aux reflets holographiques. Parfait. Il s'approcha des deux, se fichant totalement de leur proximité.

« Hey. Sorry to interrupt, but Maisy's feeling a bit sick and she asked for you choom. She's in the VIP room. »

L'air innocent était parfaitement feint, le sourire faussement bienveillant aussi. S'il n'avait strictement rien contre ce type -il ne le connaissait pas-, l'idée de l'éloigner de Melchior avait prit des tournures d'urgence absolue. Il toisa son ami avec un air légèrement victorieux, air qui ne dura qu'un temps. Maintenant qu'il avait momentanément apaisé sa jalousie, il n'avait plus rien à dire à Melchior. Rien qui ne foutrait pas en l'air leur amitié, rien qui ne dévoilerait pas les sentiments brûlants à son égard.

« I've rarely seen you kiss a guy like that. You must really like him. »

L'amertume fut tellement palpable que c'était presque risible. Les bras croisés sur la poitrine, Jude s'adossa partiellement au bar et prit subitement conscience qu'il portait une veste créée par Melchior sur le dos. Il crispa légèrement ses doigts sur le tissu, le regard dans le vague. Sa posture était détendue mais quelque chose dans la tension de son visage trahissait tout ce qui le traversait.

« I'm thrilled for you. »

Il tourna les yeux vers lui au moment de lui lancer cette phrase, en apparence bienveillante mais dont le ton s'apparentait presque à celui d'une insulte. Il avait craché ses mots, mais il n'avait plus envie de jouer. Il lui lança un regard noir pour finalement se détourner pour sortir de la salle principale.

Le couloir qui menait aux toilettes était plus calme, la musique ne faisant entendre que ses basses. Jude prit une grande inspiration, comme s'il avait besoin d'une bouffée d'air frais. Il passa ses mains sur son visage, essayant de se calmer. Tout lui échappait, tout était de plus en plus visible. Il avait joué avec le feu, et il venait de se brûler. Il contempla l'idée de s'en aller de la soirée sans rien dire, comme il l'avait déjà fait mille fois.

ft. Melchior

I don't wanna miss you tonight, and I don't want the world to see me.

7 avril 2079 | 22:49 | Watson


c. tia | otemilk | sappheire


— indécis
J'ai pas de problème de discipline j'ai juste mal apprit ma leçon
Melchior Knox
   https://never-fade-away.forumactif.com/t1197-melchior-knox-disso

Melchior Knox

free falling from the high, coming back from the lights tonight

aesthetic :
When everything's made to be broken, I just want you to know who I am - ft. Melchior - Page 2 4kJDhbB
carte :
the chariot
files :
377
€$ :
4025
pronoms inrp :
il/he/him ✱ accords masculins.
métier(s) :
[styliste] pour Night Corp ; passion devenue profession, entre chutes de tissus et patrons néomilitaristes ✱ [créateur de DOMINION] entre kitsch et néokitsch, mode alternative entre tes doigts ✱ [ex-striker pour les Night City Death Dealers] carrière sous le rideau, rêve abandonné.
allégeance(s) :
[Night Corp.] depuis toujours, enfant devenu produit de consommation, investissement sur les âges, sur l'image plus que le talent ✱ [Tyger Claws] partenariat marqué par le fric, par une protection payée et un dédain presque mutuel ✱ [Moxes] affilié par amitié mais aussi par business ; vend ses tenues aux performers du gang ✱ [Quatrième Cercle] anarchie, wake up call de refuser de continuer à vivre dans un système pourri sans essayer de le renverser.
icône :
When everything's made to be broken, I just want you to know who I am - ft. Melchior - Page 2 LXUJl6s
When everything's made to be broken, I just want you to know who I am - ft. Melchior - Page 2 68lidrv
pseudo :
tiababylo.
pronoms irl :
elle/she/her
crédits :
self ✱ @arcanejude (gif img) ✱ @tragicsiblings & @timotheecontent (CS)


07.04.79 - 10/49pm
striped dragon - watson

alcool, drogues (weed)



It's not like it's any of your business.
Sans doute que non, ce n'est absolument pas tes affaires. C'est même plus que probable, dans une certaine mesure. Mais est-ce que ça t'a empêché d'envoyer ce message, de sentir une certaine douleur dans ta poitrine en recevant ce message? Non. Bien sûr que ce ne sont pas tes affaires avec qui il décide de fricoter - ou non. Tu aimerais croire que ça l'est, mais vous n'êtes qu'amis, et en ce sens, tu n'as aucun droit, aucun visuel sur ce qu'il a le droit de faire, ou non. Ce n'est pas ce qui est le plus rageant selon toi, bien au contraire.

Aucun désir d'avoir le contrôle sur ses fréquentations, même quand elles sont clairement mauvaises et que tu seras là pour ramasser les pots cassés. Tu peux autant que tu veux essayer de lui faire voir la réalité de ce qu'il t'inflige, c'est pourtant pas à toi de lui dire qui voir ou ne pas voir. Le plus rageant, dans cette affaire c'est à quel point tu aimerais être à leur place et à quel point tu ne te l'autorises pas. Muselière sur tout ce qui pourrait être trop frontal, voguant dans un cercle vicieux d'ambigüités et de conflits non résolus.

Est-ce que c'est mieux? Absolument pas. Mais cette envie de préserver votre amitié prévaut tout le reste, même quand vos tendances à la destruction vous poussent de plus en plus vers un précipice où le non-retour ne sera pas admis. Il faudrait être aveugle pour ne pas voir le mal qui se joue en coulisses, pour des raisons que tu refuses certes de voir, mais qui sont bien existantes. Il faudrait être aveugle pour ne pas voir que vous vous faites du mal à tour alternés, comme un vieux RPG au combat au tour par tour.

Sauf qu'au lieu de battre un ennemi commun, vous êtes autant l'allié que l'ennemi de l'autre. C'est rageant, c'est déprimant, c'est vertigineux, et c'est peut-être pour ça que tes réactions sont aussi instinctives dans le négatif, partent autant suivre ce fil rouge qu'est la jalousie. Ce n'est pourtant pas ton genre, ce n'est pas toi, ça. C'est ce que tu essayes de te convaincre quand les lèvres de l'autre sont sur ton cou et que toutes tes pensées sont redirigées vers Jude.

Tu essayes de te convaincre de quelque chose que tu ne penses pas être simplement parce que tu n'avais aucune connaissances du degré de toxicité qui pouvait irradier de tes paroles, de tes actes. Tu n'avais aucune idée que tu avais ça en toi, simplement parce que personne d'autre n'avait réussi à le faire irradier aussi fort de sous ta peau. C'est toxique et malfaisant, et tu n'aimes pas le reflet que tu vois dans ses yeux. Tu n'aimeras encore moins le reflet dans ton miroir demain quand tu devras faire face aux souvenirs de ton comportement.

Y penser maintenant est peine perdue, surtout quand il se rapproche. Toi, te pensant vainqueur d'une guerre intestine qui n'aurait même pas lieu d'être, avant qu'il ne fasse disparaître celui qui était encore à inhaler ton odeur il y a quelques secondes à peine. Est-ce que l'excuse est réelle? Tu n'en sais rien. Vouloir le croire ne suffit pas à la rendre véritable, et pourtant, tu as toujours eu cette aisance à croire les mots de Jude avec une vigueur sans pareille.

Tout comme tu étais capable de voir au travers de ses conneries et des mensonges, des omissions, pour y percer une lueur de vérité. Toutes les lignes sont floutées, aujourd'hui. L'amertume dans ses mots rendaient chacun de ces derniers si peu sincères que tu avais du mal à le reconnaître, par moments. No, I don't like him. I like you. Ce serait si simple de le dire, n'est ce pas? Ça règlerait peut-être une tonne de problèmes, même. Mais il est tellement plus simple de lui rendre un regard qui laisse parler la perplexité, l'incompréhension, la surprise.

Comme si toutes les flammes avec lesquelles vous jouiez depuis le début s'étaient soudainement éteintes. Il ne restait plus que les cendres, les ruines d'un brasier, il ne restait plus que ce crachat pris comme une insulte en plein visage qui fit grimper un autre type de tension dans tes épaules, les yeux plissés. Ce regard noire qu'il te lançait fut répondu par un plus sévère des tiens, plus froid. Comme un retour de venin que tu n'avais pas senti venir, pourtant, c'était prévisible. Tellement prévisible.

Comme à chaque fois.
Quand la colère prenait le pas sur la jalousie, quand tout était trop fort pour se contenir à des mots, passaient outre la nonchalance pour laisser quelque chose de non verbal et plus violent se mêler à la danse. Et tu l'observas partir avec cette infime crainte qu'il fasse comme il avait déjà fait : partir sans rien dire, disparaître sans que tu puisses faire quoi que ce soit.

Un soupir passa le long de tes épaules. Maintenant que vous vous étiez tous les deux brûlés à un jeu qui était plus fort que vous, il ne restait que cette amertume d'un jeu qui ne connaissait aucun vainqueur, que des perdants. Tu aurais pu te contenter de ce forfait et revenir à ton verre, revenir à cette soirée qui, sans Jude, perdait terriblement en valeur, en intérêt, te donnait juste envie de retourner chez toi. Pourtant, tu restas là, quelques secondes, terminant ton verre et écrasant finalement ce qu'il restait du joint dans le cendrier.

Une dose liquide de courage avant de partir à sa suite, espérant qu'il ne soit pas déjà parti, et l'impression de sa silhouette dans le couloir menant aux toilettes te donna un sentiment de soulagement. Il n'était pas déjà parti, pas complètement. Mouvement qui aurait voulu être plus brutal, mais qui se trouve plus délicat que tu ne l'aurais imaginé, tes doigts s'enroulent autour de son poignet pour l'attirer avec toi dans un autre couloir adjacent, plus calme encore grâce aux alcôves qui sont tout le long.

Peut-être que tu avais fini de jouer, finalement.
Tu n'en savais trop rien.
Ta tête avait été mise sur pause, il ne restait que l'instinct.

Was that excuse even real?Est-ce que cette excuse était ne serait-ce que vraie?


Est-ce que c'était ce que tu avais vraiment envie de demander, réellement? Non. Pas vraiment, mais tout était en déraille, le sens de toutes les directions interchangées et tu ne savais plus où tu allais. Tu ne savais plus quoi faire, avec Jude. Est-ce que votre amitié était destinée à se briser? à se heurter sur une attraction sur laquelle aucun mots n'avaient jamais été prononcés? A se heurter à cette finalité qui semblait de plus en plus proche? Le ton bas, qui se surélève juste assez pour couvrir le bruit de la musique.

What the fuck are you doing?Qu'est-ce que tu fous, putain?


Non.
Non, Melchior.
Le blâme n'est pas que sur lui.

What the fuck are we doing?Qu'est-ce qu'on est en train de faire, putain?


Ta voix a perdu de sa froideur, ton regard aussi, parce que tu ne sais pas. Tu ne sais pas et quelque part, il y a encore cette peur qu'avec cet énième jeu à se brûler les doigts, ce soit le dernier. Le dernier parce qu'il n'y aura plus rien de votre relation, de votre lien, après tant de brûlures. Fondations malmenées par vos gamineries, votre impossibilité à ne pas être toxique quand ce genre de choses est impliqué. Tu veux pas croire que ça puisse être la fin.


moral panic

I just wanna go blur the line
And leave our afflictions behind

with jude kobler

@tiababylo. | @sophiexrph & @otemilk



Edge of Midnight
Telling secrets there on the mattress


Jude Kobler
   https://never-fade-away.forumactif.com/t1110-jude-kobler-lost-in

Jude Kobler

Good for health, bad for education

aesthetic :
When everything's made to be broken, I just want you to know who I am - ft. Melchior - Page 2 JUDE-IMG
carte :
the sun
files :
350
€$ :
4160
pronoms inrp :
il / lui
métier(s) :
Netrunner chez les Aldecaldos
allégeance(s) :
Aldecaldos, quoi qu'il arrive
icône :
When everything's made to be broken, I just want you to know who I am - ft. Melchior - Page 2 JUDE-ICON
When everything's made to be broken, I just want you to know who I am - ft. Melchior - Page 2 68lidrv
pseudo :
blahaj
pronoms irl :
elle/iel
crédits :
tiababylo. (kit ; avatars + icône + gif de signature + image rectangulaire) - awona (signature) - lia-atreide(gif) - mojogifs&mintredd (gif de signature)

And I'd give up forever to touch you
tw
aucun

Deux émotions contradictoires naquirent en lui. Il y eût d'abord l'immense soulagement de le voir venir le chercher. Puis il y eût l'angoisse de la confrontation, celle qu'il avait provoquée mais qu'il n'assumait pas. Melchior venait toujours le rattraper, Melchior venait toujours s'assurer qu'il allait bien, Melchior était toujours là, même quand Jude ne lui demandait pas. C'était l'une des nombreuses choses qui avait alimenté l'amour débordant qu'il éprouvait à son égard.

Le souffle presque coupé, Jude n'émit aucune résistance. Le calme du couloir adjacent mis un coup de réel aux choses, il croisa les yeux noirs de Mel' et il se tendit. Il était allé trop loin, il serait difficile de rattraper les choses sans faire de dommages. Il resta d'abord interdit, fixant longuement Melchior sans bouger. Le silence était sa défense préférée. Quand il se sentit finalement capable de répondre, Melchior lui demanda ce qu'il foutait. C'était vrai ça, qu'est-ce qu'il était en train de faire ? Il jetait au feu leur amitié, lui qui avait réussi toutes ces années à taire ces sentiments malvenus.

« What I am doing ?! »

Il voulut s'énerver, renchérir, s'appliquer à jeter encore plus d'huile sur un feu déjà hors de contrôle. Puis, Melchior partagea la faute. Jude se tut, quelque chose dans son expression laissa voir une vulnérabilité qu'il cachait à tout le monde sauf à son ami le plus cher. Il buta sur ses mots, comme si tout devenait subitement trop tangible et trop difficile à supporter.

« I...I don't know. »

La phrase lui sembla stupide, son ton peu assuré ridicule. Merde, ça commence à se voir. Tout va se savoir et ce sera la fin, il va se détourner de moi. Comme un coup de pied au fond du lac, Jude voulut se débattre un peu plus contre une force qu'il provoquait lui même. Il valait mieux tout saboter plutôt que de laisser voir à Mel' ce qui l'habitait réellement. Alors Jude fit ce qu'il pensait faire le mieux : détourner l'attention.

« I don't care what you do. You can kiss whoever you like, you just don't have to look me straight in the eye when you do it. »

Après tout, il s'en fichait. Il essaya si fort de se convaincre que ça ne l'atteignait pas qu'il se trouva presque drôle. Il avait commencé avec Brendan, mais Melchior avait joué misé une somme qu'il n'avait pas su suivre. Il secoua la tête, le visage fermé et les sourcils froncés. Il rompit le contact visuel entre eux, renfrogné et contemplant de nouveau l'idée de couper court à la discussion.

« I don't even know why you're here. He must be back. I want you to have a good time tonight, Mel. I'm happy for you, really happy. »

Il avait trop insisté et l'idée de le voir repartir avec ce type lui brisait le cœur. Son ton amer surplombait la tristesse qui devenait difficile à gérer. C'était toujours plus facile d'être en colère. Il avait pourtant assisté à des relations beaucoup plus poussées, mais celle-ci semblait s'ajouter à une pile prête à s'effondrer sur Jude. Son menton trembla une fraction de seconde, dévoilant la détresse qui se logeait dans sa poitrine.

« Go find him. » Répéta t-il plus bas, sans savoir comment se sortir de la situation.

Paradoxalement, ses mains étaient venues trouver ses avants bras. Quand il lui avait dit être sincèrement heureux pour lui, il avait pressé ses bras dans un geste qui se voulait convainquant. Il était incapable de mettre fin au contact. Il comprit l'absurdité du mensonge et il perdit pied. Son souffle se fit si faible qu'il eût l'impression d'arrêter de respirer, et son regard se raccrocha à celui de Melchior.

Il finit par lâcher ses bras, se reculant. Pourtant, ses yeux affrontèrent les siens de plus belle et le flottement lui sembla trop long pour être familier. La tension s'était accentuée de façon exponentielle et ils en étaient tout les deux bien conscients.

ft. Melchior

I don't wanna miss you tonight, and I don't want the world to see me.

7 avril 2079 | 22:49 | Watson


c. tia | otemilk | sappheire


— indécis
J'ai pas de problème de discipline j'ai juste mal apprit ma leçon
Melchior Knox
   https://never-fade-away.forumactif.com/t1197-melchior-knox-disso

Melchior Knox

free falling from the high, coming back from the lights tonight

aesthetic :
When everything's made to be broken, I just want you to know who I am - ft. Melchior - Page 2 4kJDhbB
carte :
the chariot
files :
377
€$ :
4025
pronoms inrp :
il/he/him ✱ accords masculins.
métier(s) :
[styliste] pour Night Corp ; passion devenue profession, entre chutes de tissus et patrons néomilitaristes ✱ [créateur de DOMINION] entre kitsch et néokitsch, mode alternative entre tes doigts ✱ [ex-striker pour les Night City Death Dealers] carrière sous le rideau, rêve abandonné.
allégeance(s) :
[Night Corp.] depuis toujours, enfant devenu produit de consommation, investissement sur les âges, sur l'image plus que le talent ✱ [Tyger Claws] partenariat marqué par le fric, par une protection payée et un dédain presque mutuel ✱ [Moxes] affilié par amitié mais aussi par business ; vend ses tenues aux performers du gang ✱ [Quatrième Cercle] anarchie, wake up call de refuser de continuer à vivre dans un système pourri sans essayer de le renverser.
icône :
When everything's made to be broken, I just want you to know who I am - ft. Melchior - Page 2 LXUJl6s
When everything's made to be broken, I just want you to know who I am - ft. Melchior - Page 2 68lidrv
pseudo :
tiababylo.
pronoms irl :
elle/she/her
crédits :
self ✱ @arcanejude (gif img) ✱ @tragicsiblings & @timotheecontent (CS)


07.04.79 - 10/49pm
striped dragon - watson

mention d'incendie



La colère était un sentiment rageant, une émotion si facile à déclarer, comme un incendie de forêt en plein été, le genre que l'on ne voyait plus tant à la télévision du fait qu'une partie des forêts du monde avaient été rasées au profit d'un consumérisme inarrêtable. C'était l'une des choses que vous aviez essayé de traiter, avec ta thérapeute, cet instinct et cette inclinaison si foudroyante à la colère, à quel point un rien pouvait te faire vriller. Et ça allait mieux avec les années. Ça allait largement mieux, mais elle était toujours là. C'était toujours là, ces petits excès de colère, cette mauvaise gestion qui finissait toujours par empoisonner tes mots, ton regard, comme un virus.

L'une des personnes qui avait le moins souffert de ta colère, c'était Jude. Ton exaspération, la montée de tons, tant de symptômes qui pouvaient s'y apparenter, oui, mais jamais cette colère froide et brûlante qui t'avait déjà fait gagner plus d'un œil au beurre noir par le passé. Pour autant, quand vous vous retrouvez dans cette alcôve, dans les conséquences directes de vos actions, toxiques et malsaines, à un point jamais relevé avant aujourd'hui, tu sens qu'elle se penche au-dessus de ton crâne, qu'elle essaye de dominer un espace que tu refuses de lui octroyer.

Pas Jude.

Elle s'est échappée, un instant, suffisamment pour que des mots qui placent le blâme sur vous deux - parce que c'est le cas - s'échappent. Vous étiez tous les deux en tort, vous aviez commencé ce petit jeu à vous brûler plus que vos ailes, plus que vos espoirs, vous en étiez à vous attaquer à votre relation, à la faire brûler et pour quoi? Pour quel objectif? Pour quelle putain d'idée? Profondément aveugle, sans nul doute, mais terriblement perdu dans ce qu'il se passait. C'était un chouette jeu jusqu'à ce que ça devienne véritablement nocif, que ça empoisonne tes propres poumons comme la fumée d'un incendie.  

Elle est borderline quand ses mots échappent ses lèvres et que tu te retrouves à la sentir, là, dans un coin de ton crâne, dans cette envie de lui répondre avec le même ton, la même hargne, mais que tu te musèles parce que tu n'as aucune envie que Jude voit cette facette de toi qui est aussi acerbe qu'elle est dangereuse. Parce que les mots dépassent souvent ta pensée, et tu es encore suffisamment lucide pour savoir la contenir. Tu veux pas lui faire plus de mal que tu n'en as sans nul doute fait. C'est déjà bien assez.

Votre relation souffre déjà, tu peux pas être celui qui va rajouter une pierre à l'édifice, tu peux pas être celui qui va crucifier votre relation sur l'empire de conneries jamais dites, de conflits non résolus. Tu veux pas être le reflet de ses conquêtes foireuses et ses relations amoureuses désastreuses.

Finalement, tout se tait, tout se casse la gueule. Jeu de cartes mal monté, pyramide aux fondations pas si solides, c'est l'incertitude de Jude qui finit par t'avoir à la gorge. Comme une sonnette d'alarme qui hurle dans le fond de ton crâne, cette sonnette que tu as souvent ignoré au profit de vos conneries, parce que l'adrénaline n'a jamais été qu'un autre moteur à tout ce que vous avez décidé de vous infliger. La pression de ses mains sur tes avant-bras te laissent ce goût amer de jamais assez, et que comme souvent, tout se terminera là dessus.

Qu'il n'y aura rien d'autre.

Mais tu es tout autant à blâmer dans cette valse foireuse, tu n'as jamais fait le premier pas, tu n'as jamais accordé quoi que ce soit, parce que votre amitié, si précieuse, passait avant tout. Absolument tout. Parce que la blesser davantage avec quelque chose qui ne pouvait pas être réciproque à tes yeux, c'était juste inconcevable. Mais est-ce que vous n'êtes pas déjà au point de rupture? Est-ce que vous n'êtes pas déjà au point de non retour ? Dos au mur face au fait que votre relation ne survivra pas d'autres évènements du genre, qu'elle finira indubitablement par se briser contre vos égos, votre volonté d'enrager l'autre.

Ce n'était pas le premier incident du genre, tu peux pas croire qu'il n'y en aura pas d'autres.

Go find him. Absolument que non, et pourtant, tu restes figer, le regard qui ne le quitte pas et pourtant, les pieds vissés au sol. Peut-être que tu devrais, mais ça te paraît impossible à imaginer, impossible à considérer. Pourquoi retournerais-tu à quelqu'un dont tu as si peu d'intérêt, quand il y a l'homme pour qui tu as des sentiments depuis des années devant toi? Pourquoi ferais-tu cette erreur qui signerait peut-être votre arrêt de mort?

No, you care. You wouldn't have done that with Brendan, in front of me, if you did not. And I wouldn't have done that with him if I didn't either.Non, tu y tiens. Tu n'aurais pas fait ça avec Brendan, devant mes yeux, si tu n'y tenais pas. Et je n'aurai pas fait la même chose avec l'autre si je ne t'y tenais pas non plus.


Ta voix a baissé d'un ton, la colère largement rétractée dans les tréfonds de ton crâne, comme un lézard qui disparaît à nouveau dans les ombres.

You're not happy for me.T'es pas heureux pour moi.


Non pas que tu le sois non plus, pour ta propre personne, comme pour lui. Personne ne gagne dans cette histoire, tout le monde est un perdant officiel.

Why would I go to him? I don't give a flying fuck about him.Pourquoi j'irai le trouver? Je pourais pas plus m'en foutre de lui.


Une excuse pour lui rendre la monnaie de sa pièce, avec son show avec Brendan, voilà ce que c'était. Et c'était ridicule. C'était ridicule des deux côtés. Tu voulais pas que ça continue. Tes yeux tombent un peu, un soupir passe tes lèvres sans même ton consentement. Toute cette adrénaline, toute cette furieuse envie de faire grimper davantage l'énervement finalement retombée au niveau de cette pâle tristesse à l'état désastreux de ce que vous êtes.

We gotta stop doing this.On doit arrêter de faire ça.


Autant en tort que lui, torts partagés parce que tu es autant en faute que tu lui. Tu as autant merdé. Pour lui, dans tes principes, dans tout. A trop se blesser, il ne restera plus rien.

It's killing us.Ça nous tue.


Fatalité de ce qui semble être réellement sur le point d'arriver, et s'il s'est reculé, tu n'as pas bougé. Ton regard reste fixé sur lui, s'égard un instant ailleurs, sur ses joues, sur les boucles de ses cheveux, sur ses lèvres, avant de remonter à ses yeux. We're already killing each other.


moral panic

I just wanna go blur the line
And leave our afflictions behind

with jude kobler

@tiababylo. | @sophiexrph & @otemilk



Edge of Midnight
Telling secrets there on the mattress


Jude Kobler
   https://never-fade-away.forumactif.com/t1110-jude-kobler-lost-in

Jude Kobler

Good for health, bad for education

aesthetic :
When everything's made to be broken, I just want you to know who I am - ft. Melchior - Page 2 JUDE-IMG
carte :
the sun
files :
350
€$ :
4160
pronoms inrp :
il / lui
métier(s) :
Netrunner chez les Aldecaldos
allégeance(s) :
Aldecaldos, quoi qu'il arrive
icône :
When everything's made to be broken, I just want you to know who I am - ft. Melchior - Page 2 JUDE-ICON
When everything's made to be broken, I just want you to know who I am - ft. Melchior - Page 2 68lidrv
pseudo :
blahaj
pronoms irl :
elle/iel
crédits :
tiababylo. (kit ; avatars + icône + gif de signature + image rectangulaire) - awona (signature) - lia-atreide(gif) - mojogifs&mintredd (gif de signature)

And I'd give up forever to touch you
tw
aucun

Pour la première fois, les mensonges de Jude ne prenaient pas. Melchior le confrontait de façon si frontale qu'il fut incapable de démentir : oui, ça lui faisait quelque chose. Oui, il avait agi comme ça exactement pour cette raison. L'impression d'avoir été prit à son propre jeu lui donna le vertige : il a compris. Il a tout compris depuis longtemps.

Son cœur rata un battement, il voulut négocier, lui prouver qu'il avait tord. Aucun mot ne traversa la barrière de ses lèvres, mais son regard changea pour laisser place à un élan d'angoisse difficile à contenir. Il essaya de réfléchir à tous les mensonges qu'il pourrait lui déblatérer, mais il ne trouva pas le courage de le faire. Quelque chose dans la tension de ses épaules changea, comme s'il capitulait un instant.

« I'm not. »

L'aveu lui fit réaliser que les choses étaient déjà dites. Son cœur s'accéléra d'avantage, la chaleur de la honte afflua jusqu'à ses joues. Il voulut s'énerver de plus belle, car il était plus facile de justifier une perte de sang froid qu'un comportement qui en disait déjà trop. Il n'y parvint pas, totalement désarmé face aux mots de Melchior. Sa propre détresse le frustra assez pour qu'il réussisse à alimenter son amertume.

Melchior avait raison. Ils étaient en train de tuer leur relation et Jude n'aurait bientôt que les yeux pour pleurer. Il sembla sur le point d'admettre qu'il avait tout dit, qu'il fallait arrêter, qu'il fallait enfin parler à cœur ouvert. Sauf que Jude n'avait jamais apprit ces choses là et la crainte de voir ses sentiments éconduit devança toute lucidité.

« What's killing me is seeing you with those guys. »

Il n'avait pas eu le temps de réfléchir à ses mots, ils étaient sortis spontanément. Encore une fois, il venait de mettre le doigt sur quelque chose. Puis, Jude vit le regard de Melchior. Il comprit quelque chose et il sentit son amertume quitter ses paroles. Il se débattait si fort à essayer de lui prouver qu'il ne l'aimait pas quand Mel' était le centre de toutes ses attentions depuis le début.

Son souffle se calma tellement qu'il ne l'entendit presque plus. Il sentit que son cœur lui faisait mal, que les choses devraient bien être dites avant que la douleur du silence ne finisse par l'éteindre. Il lui rendit son regard, détaillant les traits de son visage, l'angle de sa mâchoire et ses lèvres. Il l'avait toujours trouvé beau mais à cet instant il le trouvait parfait.

« You do what you want. But I can't pretend anymore that I-... » Non, pas cette fois. « You do what you want. » Répéta t-il, comme pour effacer la deuxième phrase. « I should go now. »

Comme d'habitude, la fuite restait la réponse. Il n'y avait aucune conviction dans cette dernière affirmation. Il avait tant de fois fait le coup de s'échapper, de ne pas regarder en arrière et d'envoyer un SMS rassurant de bonne nuit. Pas cette fois. Jude fit un pas vers Mel, laissant d'abord penser qu'il allait passer à côté de lui sans demander son reste. Il se stoppa, toujours face à lui et ses yeux toujours dans les siens.

Il glissa ses doigts sur sa main, très doucement. Il prit sa main dans la sienne, comme si la chaleur de sa main allait arranger les dommages d'une mauvaise communication.

« I don't want to lose you, Mel'. » Lui souffla t-il. « I'm sorry for being like that. I don't wanna go, I just want us to be like we used to be. »

Il mentait partiellement. Il voulait plus, il avait toujours voulu plus.

ft. Melchior

I don't wanna miss you tonight, and I don't want the world to see me.

7 avril 2079 | 22:49 | Watson


c. tia | otemilk | sappheire


— indécis
J'ai pas de problème de discipline j'ai juste mal apprit ma leçon
Melchior Knox
   https://never-fade-away.forumactif.com/t1197-melchior-knox-disso

Melchior Knox

free falling from the high, coming back from the lights tonight

aesthetic :
When everything's made to be broken, I just want you to know who I am - ft. Melchior - Page 2 4kJDhbB
carte :
the chariot
files :
377
€$ :
4025
pronoms inrp :
il/he/him ✱ accords masculins.
métier(s) :
[styliste] pour Night Corp ; passion devenue profession, entre chutes de tissus et patrons néomilitaristes ✱ [créateur de DOMINION] entre kitsch et néokitsch, mode alternative entre tes doigts ✱ [ex-striker pour les Night City Death Dealers] carrière sous le rideau, rêve abandonné.
allégeance(s) :
[Night Corp.] depuis toujours, enfant devenu produit de consommation, investissement sur les âges, sur l'image plus que le talent ✱ [Tyger Claws] partenariat marqué par le fric, par une protection payée et un dédain presque mutuel ✱ [Moxes] affilié par amitié mais aussi par business ; vend ses tenues aux performers du gang ✱ [Quatrième Cercle] anarchie, wake up call de refuser de continuer à vivre dans un système pourri sans essayer de le renverser.
icône :
When everything's made to be broken, I just want you to know who I am - ft. Melchior - Page 2 LXUJl6s
When everything's made to be broken, I just want you to know who I am - ft. Melchior - Page 2 68lidrv
pseudo :
tiababylo.
pronoms irl :
elle/she/her
crédits :
self ✱ @arcanejude (gif img) ✱ @tragicsiblings & @timotheecontent (CS)


07.04.79 - 10/49pm
striped dragon - watson

sous-entendu d'overdose



L'aveu qui provient des lèvres de Jude est une confirmation dont tu n'avais pas besoin, dans les faits, mais qui, malgré tout ce que vous vous faites depuis plusieurs semaines, ce mal qui vous ronge à chaque occasion comme un feu qui ne cesse de brûler, c'est quelque chose qui te rassure. Pendant un instant, peut-être, échappe un peu à la terreur qui te noue si facilement le ventre quand tu penses à tout ce que tu aimerais de lui. L'avoir avec toi, qu'il arrête de courir à droite à gauche avec des gens qui n'en valent pas la peine, qui le brisent un peu plus à chaque.

Qui lui volent des parties de lui parce qu'il est comme ça Jude, il donne. Il donne, il donne, il donne, et il finit toujours par se prendre le mur attendu par les gens qu'il fréquente. Quelque chose, un spectacle qui te donne si souvent la nausée, qui te donne des envies de violence que tu n'avais jamais eu avant lui. C'est insupportable à voir, et c'est autant de noms que tu ne retiens pas, mais des visages que tu n'oublies pas, des conquêtes que tu marques à chaque fois et dont tu sais l'issue finale sans rien pouvoir faire. C'est rageant, c'est épuisant.

Et ça te brise le coeur, de le voir souffrir à chaque fois.

Si ton accident se hisse aisément en haut de la liste des choses qui te font souffrir, même encore aujourd'hui, le fait de voir Jude se briser le coeur sur des gens qui n'en ont pas plus d'une seconde de réflexion à son sujet... Ça fait aisément parti des choses que tu aimerais ne plus jamais voir. Bien sûr, il reste cette perplexité à être capable de le voir heureux avec quelqu'un qui le traiterait correctement. Tu sais que tu serais capable d'être heureux pour lui, sincèrement comme l'ami que tu dois d'être, parce qu'il mérite d'être heureux et c'est tout ce que tu cherches, tout ce que tu lui souhaites.

Et quand on aime autant comme tu aimes Jude, il y a cette voix qui dit que tu dois le laisser partir. Pour autant, en serais-tu capable, réellement? Probablement. Mais la jalousie hurle que tu refuses de le voir avec quelqu'un d'autre que toi, quand bien même tu ne fais rien pour atténuer l'incendie qui vous consume, même si tu essayes, avec tes mots, avec ton regard, d'apprivoiser ce qui vous tue peu à peu dernièrement, dans ce moment hors du temps, hors de la soirée. Sa confession vient serrer ton coeur un peu plus fort, et tu réponds sans même t'en rendre compte, avec cette tension dans ta mâchoire, cette tension battante dans ta voix.

And it's killing me to see you go after guys that doesn't deserves you, that breaks your heart every goddamn time.Et ça me tue de te voir aller après des mecs qui ne te méritent pas, qui brisent ton cœur à chaque fois.


Débat qui s'est révélé stérile à chaque occasion, parce que c'est facile de le ire, mais tes poings sont liés, et tu refuses d'imposer le moindre contrôle sur son existence, sur la façon dont il décide de vivre sa vie. Sauf quand il est en danger. Prompt à retirer un verre, un joint quand tu estimes que c'est trop, après les limites déjà dépassées une fois. Refus de le voir trembler à nouveau dans tes bras sous les prises d'une convulsion toxique.

Tu te sais toxique sur certains points, par manque d'apprentissage de comment ce genre de relations se jouent, trop habitué à être contrôlé par des ficelles invisibles. Mais tu te refuses cet extra step qui te rendrait pleinement dangereux, et peut-être parce que tu as trop conscience de l'effet que ça fait, d'être manipulé et que le droit au choix soit retiré.

Peut-être était ce là la raison de ton inaction. A tant l'aimer, tu refusais de lui imposer la force de tes sentiments, de ton attirance pour lui, même quand, dans la lumière tamisée de l'alcôve, les paillettes faisaient briller son visage comme tu ne l'avais jamais vu avant. Ses yeux, gorgés de temps d'émotions singulières, qui te fixaient en peinant à ne pas vaciller, dans cette intimité soudaine et si singulière, tu ne l'avais jamais trouvé aussi beau, aussi séduisant, et tu avais l'impression de retomber amoureux comme la première fois. Voltige dont tu connaissais le point de chute, de ce point dans la poitrine, du myocarde qui part en cavale sans ton consentement.

Il parle de partir et tu paniques, comme un réflexe instantané du cœur qui refuse de voir l'objet de ton amour s'éloigner un peu trop. Pas maintenant. Don't hide. Tu connais bien Jude, assez pour savoir que la fuite a toujours fait parti de son ADN, surtout dans les situations trop frontales, trop brusques. L'alarme dans ton crâne s'éclaire d'un flare rouge, quand il prends se pas dans ta direction, trop hypnotisé par ses yeux pour comprendre que tu dois faire barrage de ton corps, que tu dois l'empêcher de s'évader. Trop captivé par tout ce qu'il représente à tes yeux, par les sentiments qui s'échappent peut-être un instant de tes pupilles.

I don't want you to go.Je veux pas que tu partes.


Pendant un court instant, tu n'es pas sûr de si tu l'as dit à voix haute ou dans ta tête, jusqu'à ce que la pression de sa main contre la tienne te réveille de cette soudaine torpeur de le voir s'évader comme une ombre loin de toi. Tes yeux se ferment un instant, de ce soupir qui échappe à tes lèvres, comme si tu rendais les armes. Les armes pour quoi? Pour l'attirance qui paraît si sensiblement réciproque? Pour tes sentiments qui t'empêchent de réfléchir correctement?

Tu ne sais pas. Bordel, tu ne sais pas, quand ton crâne refuse de coopérer, se concentre sur la chaleur de sa main, et sa voix, plus basse, dans l'ombre d'un secret. Ce sont ses mots, peut-être, qui déclenchent finalement la sonnette d'alarme, la dernière. Celle qui n'est pas teintée de rouge, mais celle qui te dit que s'il part : il n'y aura peut-être pas de deuxième chance. Que s'il part, ce sera peut-être sceller ce qu'il reste de vous, les ruines enflammées de mots jamais avoués.

Les paupières s'ouvrent à nouveau, les pupilles qui se posent sur lui, refusent de quitter son regard à nouveau, même pour ce qui te brûle contre les lèvres, ce que tu retiens sans vraiment le retenir. A quoi bon lutter quand, de toute façon, tout semble être sur le point de s'effondrer, de se briser? Vous êtes déjà au bord de la ruine, vous êtes déjà au bord du précipice.

I'm sorry I'm doing this too.Je suis désolé de faire ça aussi.


I'm sorry I didn't understood earlier.

But do you, really?Mais c'est ce que tu veux, vraiment?


Une partie de toi sait qu'elle sera capable de se contenter de son amitié, de ce que vous étiez avant tout ce cinéma, avant que les sentiments s'en mêlent. Une partie de toi sait qu'elle sera capable de mettre sous clé les sentiments, mais une autre... Une autre le refuse, et finalement, après tant d'années d'usure à essayer de tout mettre sous clés, c'est elle qui prends la main ce soir.

Because I'm not sure I do.Parce que je suis pas sûr que c'est ce que je veux.


Non, la vérité c'est que tu sais que tu veux plus. Tu sais que tu veux l'avoir dans tes bras et être le seul à pouvoir avoir son regard, même au milieu d'une foule d'une centaine de personnes, comme il a le tient, au milieu de cette même foule. Tu veux être au centre de son attention, et pouvoir lui donner tout ce qu'il mérite et au-delà. Relever cette barre foutrement au sol de ses attentes pour qu'il arrête de tout flamber avec des inconnus qui ne lui feront que du mal.

La vérité, c'est que tu le veux lui, tout entier. Dans cette parfaite imperfection qui le compose, à la manière dont tu voudrais qu'il te veuille toi, avec tous tes défauts, dans toute ton imperfection. Et ton regard, quand il glisse, encore, sur ses lèvres, tu sais que c'est trop tard, et que le mouvement de ton corps dans sa direction, cette main libre partie rejoindre la naissance de sa mâchoire. Mouvement lent, délicat, avec cette patience qui pourtant n'est plus vraiment là. Tu sais que c'est trop tard quand tu le pousses presque contre le mur, et que tu viens faire ce que tu aurais dû faire il y a de ça des semaines, des mois, des années.

Tes lèvres qui viennent épouser les siennes, avec cette avidité retenue de découvrir tout ce que tu as toujours rêvé sur la pulpe de ses lèvres. Une retenue que tu gardes dans l'espoir qu'il ne te rejette pas, que sa main libre ne vienne pas te repousser plus loin et briser définitivement ce qu'il reste de vous, briser ton cœur en chemin. Tu as contemplé l'éventualité, les possibilités, conscient que ça pouvait arriver, et tu as décidé qu'au vu de la tangente que vous preniez, ça n'avait plus d'importance.

Vu la descente entreprise par ce que vous vous faisiez, vous finiriez par vous détruire, et que par ce point là, tu refusais de laisser ça arriver sans lui montrer à quel point tu tenais à lui, à quel point il te plaisait, à quel point tu l'aimais, dans ce simple baiser qui pourrait en inviter d'autres si c'est réciproque. C'était maintenant ou jamais, et tu refusais d'arriver à la finalité de votre relation sans lui faire savoir, sans tout lui faire comprendre, sans les mots qui sont au mieux devenus superflus, au pire des armes à utiliser l'un contre l'autre.

Un sentiment d'urgence appliqué dans cette simple pression un peu plus poussée sur ses lèvres. Un sentiment d'urgence qu'il comprenne ce que tu voulais dire par là, quand tu lui as dit que tu n'étais pas sûr de vouloir revenir à ce que vous étiez. Parce que tu voulais plus. Tu voulais tellement plus. Egoïste à le vouloir autant, à vouloir tout ce qu'il pouvait te donner.

A le vouloir lui.


moral panic

I just wanna go blur the line
And leave our afflictions behind

with jude kobler

@tiababylo. | @sophiexrph & @otemilk



Edge of Midnight
Telling secrets there on the mattress


Jude Kobler
   https://never-fade-away.forumactif.com/t1110-jude-kobler-lost-in

Jude Kobler

Good for health, bad for education

aesthetic :
When everything's made to be broken, I just want you to know who I am - ft. Melchior - Page 2 JUDE-IMG
carte :
the sun
files :
350
€$ :
4160
pronoms inrp :
il / lui
métier(s) :
Netrunner chez les Aldecaldos
allégeance(s) :
Aldecaldos, quoi qu'il arrive
icône :
When everything's made to be broken, I just want you to know who I am - ft. Melchior - Page 2 JUDE-ICON
When everything's made to be broken, I just want you to know who I am - ft. Melchior - Page 2 68lidrv
pseudo :
blahaj
pronoms irl :
elle/iel
crédits :
tiababylo. (kit ; avatars + icône + gif de signature + image rectangulaire) - awona (signature) - lia-atreide(gif) - mojogifs&mintredd (gif de signature)

And I'd give up forever to touch you
tw
péchotage intense

Comme une porte qu'on refermait doucement, Jude se ferma à l'idée de fuir pour la première fois depuis longtemps. Il n'avait aucune envie de rompre le contact avec Melchior, aussi infime soit-il. Sans s'en rendre compte, il serra d'avantage sa main contre la sienne.

Ses mots le touchèrent en plein cœur, comme s'il réalisait enfin que les sentiments nourris toutes ces années pouvaient être réciproque. Quand il évaluait les chances que ça soit réel, il déduisait vite qu'elles tombaient à zéro. Cette fois, il était mis face aux preuves. Elles étaient irréfutables, il n'inventait pas ses paroles ni la chaleur bienveillante dans son regard.

« I'm not too sure either. »

L'aveu n'eût aucune conséquence catastrophique. Le regard lointain et une épaule haussée, Jude se surprit à communiquer un peu plus efficacement qu'à l'usuelle. Melchior méritait qu'il améliore toutes les tares de sa personnalité, car Jude se savait capable de se démener pour tout lui donner.

Actually, I'm sure : I want more, way more. Avant que les mots ne lui échappent, il eût un mouvement vers lui. Quand Jude comprit ce qui allait se passer, il se laissa entraîner. Son dos heurta doucement le mur derrière lui, comme pour lui rappeler qu'il ne s'agissait pas d'un rêve. Il initia à son tour un mouvement, presque au même moment. Il le voulait et il ne se laissa pas le temps d'être prit aux tripes par ses angoisses. Il le voulait, et c'était plus fort que n'importe quoi d'autre.

La douceur du contact acheva de le faire lâcher prise. Parmi tous les baisers dénués de sens qu'il avait échangé dans sa vie, celui-ci lui balaya tout le reste. Naturellement, la main libre de Jude vint glisser à sa nuque, comme pour lui intimer silencieusement de ne pas se reculer. Aussitôt, il lui rendit avec la même avidité. S'il y avait le besoin de lui montrer qu'il l'aimait, il y avait une urgence dictée par quelque chose de plus grand que le rationnel.

Son autre main quitta la sienne, remontant le long de son bras. Il pressa celui-ci au niveau de l'épaule, glissant ensuite ses doigts dans son dos. Il l'attira de plus belle à lui, venant déposer de nouveaux baisers sur ses lèvres. La crainte du rejet mourut, laissant place à toute l'étendue de ce qu'il ressentait pour lui. C'était incroyable et Mel' était le mieux placé pour lui faire perdre la tête.

La main qui était dans sa nuque remonta à la naissance de ses cheveux. Il s'enivra de son odeur, comme il n'avait jamais osé le faire toutes les fois où il les avait jugés trop proches physiquement. Il caressa son dos, se lovant contre lui au passage. Aucune trace de l'hésitation timide de Jude ne marqua ses gestes, c'était maintenant ou jamais. Peut-être que l'ouverture qu'il y avait eue ce soir laisserait place à un grand vide, peut être que leur amitié s'embraserait pour ne laisser que des cendres. Tant pis, pensa Jude. Ce qui compte, c'est maintenant.

Il rompit le baiser qu'au moment où il réalisa qu'il manquait de souffle. Il ne se détacha pas de Melchior, la main qui était dans son dos venant caresser sa joue dans un mouvement qui traduisait un besoin de se raccrocher au réel. Il avant tant à dire, mais il garderait ça pour plus tard. Il se contenta juste de dire ce qui lui brûlait les lèvres.

« I don't. »

L'idée que les choses redeviennent comme avant était impensable. Pas après ce baiser, pas après ces baisers. Presque aussitôt, Jude revient embrasser les lèvres de Melchior comme si c'était la dernière fois. Il intensifia celui-ci, se faisant plus audacieux sans même y réfléchir. Il glissa de nouveau ses mains dans son dos et il le fit pivoter contre le mur, échangeant ainsi leurs places. Il scella sa bouche à la sienne de plus belle, le cœur battant à tout rompre au moment où il se colla à lui comme s'il voulait qu'ils ne fassent plus qu'un.

ft. Melchior

I don't wanna miss you tonight, and I don't want the world to see me.

7 avril 2079 | 22:49 | Watson


c. tia | otemilk | sappheire


— indécis
J'ai pas de problème de discipline j'ai juste mal apprit ma leçon
Melchior Knox
   https://never-fade-away.forumactif.com/t1197-melchior-knox-disso

Melchior Knox

free falling from the high, coming back from the lights tonight

aesthetic :
When everything's made to be broken, I just want you to know who I am - ft. Melchior - Page 2 4kJDhbB
carte :
the chariot
files :
377
€$ :
4025
pronoms inrp :
il/he/him ✱ accords masculins.
métier(s) :
[styliste] pour Night Corp ; passion devenue profession, entre chutes de tissus et patrons néomilitaristes ✱ [créateur de DOMINION] entre kitsch et néokitsch, mode alternative entre tes doigts ✱ [ex-striker pour les Night City Death Dealers] carrière sous le rideau, rêve abandonné.
allégeance(s) :
[Night Corp.] depuis toujours, enfant devenu produit de consommation, investissement sur les âges, sur l'image plus que le talent ✱ [Tyger Claws] partenariat marqué par le fric, par une protection payée et un dédain presque mutuel ✱ [Moxes] affilié par amitié mais aussi par business ; vend ses tenues aux performers du gang ✱ [Quatrième Cercle] anarchie, wake up call de refuser de continuer à vivre dans un système pourri sans essayer de le renverser.
icône :
When everything's made to be broken, I just want you to know who I am - ft. Melchior - Page 2 LXUJl6s
When everything's made to be broken, I just want you to know who I am - ft. Melchior - Page 2 68lidrv
pseudo :
tiababylo.
pronoms irl :
elle/she/her
crédits :
self ✱ @arcanejude (gif img) ✱ @tragicsiblings & @timotheecontent (CS)


07.04.79 - 10/49pm
striped dragon - watson

sous-entendu d'overdose



Nombreuses ont été les questions, au fil des années, par rapport à votre relation, par rapport à cette attirance qui semblait aussi certaine que trouble, comme une abysse au milieu de l'océan, que l'on observe depuis le deck principal d'un bateau, à se questionner sur ce qui réside tout au fond. Les questions n'ont jamais cessées d'être là, autant comme le souvenir d'une caresse un peu trop ambigüe sur le bras que comme la terreur de ne jamais rien ressentir de la même manière. Les questions ont été là dès le premier jour.

D'abord innocentes, parce que l'écart d'âge était une condition que tu refusais de croiser, que tu refusais de franchir. Puis les questions s'étaient faites plus insistantes, jusqu'à devenir de plus en plus intrusives à mesure que le temps passait, à mesure que votre relation progressait. Chaque fibre de ton être voulait plus, voulait plus de lui, voulait tout ce qu'il pouvait te donner, et se contentait de chaque miettes, même quand il s'agissait de tenir sa main quand ça n'allait pas, quand il s'agissait de faire trois fois le tour de la ville en voiture, quand il s'agissait de s'arrêter dans ce burger qui puait l'inspection d'hygiène à plein nez.

Peu importe ce qu'il te donnait, tu le prenais avec le même cœur, la même force, la même volonté, mais toujours, toujours au fond, il y avait cette envie de plus, de tellement plus. Cette envie de pouvoir souffler que tu étais sien, comme il était tien, cette envie de pouvoir l'embrasser dès que tu en avais l'envie, le prendre dans tes bras et l'étouffer dans tes câlins jusqu'à n'en plus pouvoir, pouvoir respirer son odeur dans un quotidien qui était pourtant si différent pour l'un comme pour l'autre. La liste était longue, non exhaustive, impossible à terminer tant elle n'arrêtait jamais d'affluer.

Pire qu'une liste de courses dont les items finissent par s'accumuler. Il n'y avait rien à faire, il n'y avait juste rien que tu pouvais faire si ce n'est commencer à te poser la question, plus intrusive que toutes les autres : étais-tu capable de te contenter de ça pour le reste de votre amitié? Etais-tu capable d'arrêter de vouloir plus? Pouvais-tu le faire? Avais-tu le droit de vouloir autant? Est-ce que tu serais capable de revenir à ce que vous étiez? Est-ce que tu le voulais.

La réponse n'avait jamais été claire jusqu'à aujourd'hui, enveloppée dans un flou de tes propres conditions, de tes propres chaînes, de tes propres peurs. Malgré les avancées faites sur ta santé mentale, sur ton estime de soi, il restait encore des barrières dont tu n'arrivais pas à disposer. Mais aujourd'hui... Aujourd'hui, la réponse était claire, limpide, avant même que sa réponse ne se heurte à ton crâne. Elle l'était, et tu refusais d'attendre encore et encore, tu refusais de continuer à mettre votre relation en péril sans faire quoi que ce soit.

Et tu plongeas. Aussi terrifié que la première fois que les sentiments avaient fait surface, aussi terrifié par l'idée que votre relation arrive à sa fin, mais rien ne faisait plus de sens que de poser tes lèvres sur les siennes. De découvrir, pour la première fois, l'étendu complète de tes sentiments, souvent cachés dans sa poitrine pour ne pas les explorer entièrement, par peur de ce que tu pourrais y trouver. De découvrir le goût de ses lèvres après des années à t'imaginer ce qu'elles pourraient donner, à pouvoir inhaler son odeur sans avoir peur d'être trop proche.

Tout.

C'était tout ce que tu imaginais, et plus encore, parce que rien ne pouvait égaler la réalité, même quand la peur croisait encore un peu le fer avec ton estomac. Pas pour longtemps, parce que sa main se glissa contre ta nuque et tu en avais la certitude maintenant : tu n'allais plus jamais bougé. Il n'y avait pas d'autre endroit où tu voulais être qu'ici, contre Jude, à sentir ta peau s'embraser à son côté, à sentir ses lèvres contre les tiennes, d'un commun accord, dans une valse commune dont toutes les mesures étaient connues et apprises avant même d'être lues.

C'était comme si vous saviez déjà danser sans même vous être consulter pour savoir la danse à prendre. Non, tout était limpide, tout était incroyablement facile, comme si tout faisait du sens. Tous les baisers que tu avais pu partager pendant ta vie, aucun ne valait celui que tu partageais avec Jude. Absolument aucun. Aucun n'avait l'intensité dans la simple pression de lèvres qui s'adorent déjà, qui semblent se connaître par coeur.

Sa main libre se glissa dans tes cheveux à mesure que les baisers s'enchaînaient, plus passionnés les uns que les autres, plus intenses les uns que les autres. Une addiction qui venait de prendre racine, qui ne pouvait être stoppée, à aucun prix. C'était comme si le reste du monde avait stoppé d'exister, avait arrêté de tourner, et il ne restait que vous, il ne restait que le poids de ses lèvres sur les tiennes, la pression de sa main dans ton corps et ton corps plus appuyé encore contre le sien.

Le manque d'air devenait abstrait, faisait grimper une fièvre que tu n'avais jamais ressenti auparavant, parce que c'était lui, et que tu pourrais mourir sur ses lèvres, dans son souffle, sans même battre un cil. Il n'y avait rien qui arrivait à la cheville de ces baisers, de ces mouvements qui vous scellaient encore davantage. Peut-être que le lendemain arrivera avec la brusque impression que tout ceci n'était qu'un rêve et que rien d'autre n'arriverait, peut-être que ça finirait de tout détruire. Et la crainte était présente.

Pas assez pour empêcher ta main de glisser sur sa hanche, d'échapper au tissu de cette veste pour venir glisser même sous son t-shirt. La pression de son corps contre le tien, de vos lèvres qui refusaient de se quitter si ce n'est pour ces quelques mots échangés dans ce manque d'air. Une confession qui eut l'effet d'une bombe supplémentaire, te poussant à accrocher sa hanche plus fort sans t'en rendre compte, à ce que tu répondes d'autant plus fort à ses baisers.

Le brasier était brûlant, et il n'y avait rien pour l'arrêter, il n'y avait rien pour vous arrêter, et tu ne fis rien pour le stopper quand il inversa les positions et que ta main sur sa mâchoire glissa pour rejoindre ses cheveux, se perdre dans ses boucles noires. Un battement, entre deux baisers effrénés, juste assez pour recouvrer un souffle que tu ne tardas pas à faire mourir.

I don't either.


Tu ne veux plus de votre relation qui se brise à chaque remarque, à chaque soirée, tu ne veux plus de ce tapis de cendres. Parce que maintenant que tu l'as découvert sous ce prisme, tu ne peux que vouloir ce qu'il t'offre, tu ne peux vouloir que cette partie de lui qui se découvre sous tes doigts, sous tes lèvres. Ces dernières qui reviennent à l'assaut, plus fort encore, plus intenses encore, plus passionnées encore. Passion qui s'enflamme quand tu viens les mordre avec ce sourire amusé avant de revenir à la charge, de laisser ta langue retrouver sa jumelle.

Tes doigts s'appuient plus fort sur ses hanches, l'attire encore à toi pour qu'il n'y ait plus d'espace entre vous, que chaque partie du corps soit collé à l'autre, refusant même que la gravité vous éloigne. Il en est hors de question. Les choses ne seront plus jamais les mêmes, et alors? Qu'est-ce que ça peut faire quand c'est aussi bon, quand ça sonne comme un miracle don tu ne pensais jamais avoir le droit?

I wanted this for-.


Un nouveau baiser, envie irrépressible et impossible à contenir, cette autre gravité qui revient encore et encore, te pousse à ne jamais le quitter.

So long.


Quelques mots, seulement pour revenir faire mourir ton souffle sur ses lèvres. Parce qu'il n'y a rien au monde que tu voudrais davantage, même quand ton corps s'embrase entièrement de sensations totalement nouvelles, d'une passion que tu redécouvre entièrement. Parce que c'est ça, l'amour, c'est ça le charnel quand on aime quelqu'un. Et tu le découvres aujourd'hui. Entièrement, et avec l'unique personne avec qui tu avais toujours voulu le partager.


& ever more

And then he kissed me on the lips
And a fever came without a warning

with jude kobler

@tiababylo. | @sophiexrph & @otemilk



Edge of Midnight
Telling secrets there on the mattress


Contenu sponsorisé