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the sound of your barks - mera
2 participants
Reyes Rez
   https://never-fade-away.forumactif.com/t973-reyes-rez-fnfn-1fn-2

Reyes Rez

twink's protector

aesthetic :
the sound of your barks - mera  - Page 2 REYES-IMG
carte :
the lovers
files :
526
€$ :
8219
pronoms inrp :
iel (il - elle accepté)
métier(s) :
jardinnier.ère, plant merc, dealer
allégeance(s) :
Night Corp [employé.e]; Valentino [historiquement]; Voodoo [poison master, de coeur], Biotechnica [anciennement]
icône :
poison
the sound of your barks - mera  - Page 2 68lidrv
pseudo :
gan-sha
pronoms irl :
elle/she
crédits :
tiababylo (avatar + image), VHS STILLS (icone)

thus you miss my bite
tw
mention d'étranglement, violence, intimidation, dépression, self-hatred, guerre


Reyes ne sait pas ce qu’iel ferait de LeCart, s’il n’y avait pas cette table entre elleux. Serrait-iel cette gorge qu’elle n’a de cesse de toucher, comme pour se rappeler la mémoire fantôme de ses doigts sur ses voies respiratoires? Est-ce que la proximité lui manque? La zébrure de la batte électrique? Les propositions salaces faites dans l’espoir de sauver sa carcasse?
Le regard de Reyes descend sur toutes ces parties malmenées et offertes lors de leur dernière rencontre, occupe ses mains du mieux possible pour ne pas faire de geste destructeur. violent. Iel joue avec le rebord de la table, son pouce qui gratte en un va et vient horizontale la tranche du chêne pendant le récit (long) de Mera. Définitivement une corpo de la télévision, qui aime tellement le son de sa propre voix. “I never claimed to be better than anyone in this city.You claimed to be different. Which is the same.” Parce que personne ne peut être pire que ce qu’il se fait dans la ville. Bas-fonds des enfers, royaumes des hades et des ires mythologiques. “You could be a part of it, if you only wanted too... Might help you see what's really going on.” Et c’est bien l’habitude des gens au sommet du compas moral, à descendre les personnes qui n’en ont pas (ou l’ont perdu en chemin). Mera ne se rend pas compte de la chance qu’elle a, de pouvoir vivre dans un monde fait de noir et de blanc, les deux pots de couleurs séparés hermétiquement. Reyes n’est que dans un univers de niveaux de gris. Plus de nuance, plus de représentation dans l’équilibre des morales immorales.
LeCart lève son verre de téquila, et une fois qu’il claque vide, Reyes boit le sien, retient un I could have poisoned you sans qu’elle le sache.
Vraiment, grandi dans un monde différent.
Iel ressert les verres à shots.
I don’t know what makes you think I don’t hate myself.” Pour Reyes, c’est clair comme une solution aqueuse. Iel n’a jamais menti sur ce sujet. Et ne voit pas pourquoi iel ne devrait mentir à ce sujet. Mera sait tout.
Pourtant, elle comprend que dalle.
I don’t know what makes you think I want a better world.” Reniflement. “Urgh. Even the expression in shit.” Iel se retient de cracher, a la place reprend une rincée de téquila. “Drink.” Ca ne sonne pas trop comme un ordre. “So, we both agree we come from a shitty background, even tho I don’t agree we had the same upbringings.” Reyes est clairement un gosse de rue. “Anyways.” Il y a une petite pause, l’attention de Reyes se porte sur l’entrée du Saloon, reste là une seconde, imagine l’air frais arriver jusqu’à elleux. Sauf qu’iels sont au fond du Saloon et qu’il n’y a que dans l’air la chaleur pugnace et le poids des murmures. “I’m a merc, you know. Started with the Unifications War, probably lost the last part of my soul there.” Entre deux rues de Pacifica. Reyes pourrait y installer une petite tombe, maintenant que ce n’est plus un champ de bataille.
Une belle stèle avec du lierre modifié, qui s’étendrait de manière sauvage et incontrôlable dans Night City, pour représenter le sang qui a coulé et qui n’arrêtera jamais de couler. “I’m very well aware of what’s going on in this City. It’s like you said. We can’t beat the hydra. I’m not interested to even try fighting it. We all dead inside, LeCart. We all walking corpses buffering for the blue screen of death. I’ve shot enough bullets for this City, hacked enough quickhacks. Why should I bother with it? What is left from me that can possibly be taken away?
Parce que, apparemment, son enfance n’est pas assez.
Parce que, apparemment, son innocence n’est pas assez.
Parce que, apparemment, son adolescence n’est pas assez.
Parce que, apparemment, son intégrité n’est pas assez.
Parce que, apparemment, son corps n’est pas assez.
Parce que, apparemment, son ambition n’est pas assez.
Parce que, apparemment, son sang n’est pas assez.
Parce que, apparemment, son courage n’est pas assez.
Parce que, apparemment, son âme n’est pas assez.
Que lui reste-iel?
Son souffle?
Sa vie?
Ses plantes?

Le troisième verre de téquila claque sur la table, vide.
"Drink."



Orage sur les lèvres. Tempête dans le cœur.

2075, un mois plus tard| 11pm |
Le Saloon


Anna Atkins (Photographs of British Algae)
Mera Leoz-Carter
   

Mera Leoz-Carter

these violent delights have violent ends

aesthetic :
the sound of your barks - mera  - Page 2 XO4ue1M
carte :
the tower
files :
36
€$ :
725
pronoms inrp :
✧ elle/she ✧
métier(s) :
showbiz ✧ Productrice indé, présentatrice à succès, en réalité pièce sur l'échiquier de WNS dont elle tente de se délier par ses actes cachés.
allégeance(s) :
NWS ✧ FOURTH WALL ✧ Sympathie et respect pour divers gangs ✧ Conflictuel avec les 6th Street.
icône :
the sound of your barks - mera  - Page 2 IR7OUUF
the sound of your barks - mera  - Page 2 68lidrv
pseudo :
✧ naly
pronoms irl :
✧ elle/she
crédits :
✧tiababylo

the sound of your barks
tw
mention d'étranglement, violence, traumatisme, mention de viol, de mort, et d'overdose


(outfit)

Les sévices de la ville dégoulinent sur la rétine. De tes yeux, tu le pistes. Tu le traques. Tu l’encercles. Tu l’écrases. L’orgueil, parfois, t'accables. Le besoin de lui faire plus de mal, plus de marques que ses propres impacts. Les paroles plus mesurées que l’esprit, tu lui as juré d’être venue ici sans arrière-pensées. Sans arrière-envies. En vie, iel t’as laissée, épargnée à peine des traumatismes. Mais avec le temps passé qui a su lisser les supplices et les vices, les souvenirs sont moins fixes. Plus flous. Moins fous. Les jours enterrent ce que les nuits déterrent. Et au final, ce qu’iel t’a fait subir ne fait que s’ajouter à la longue liste du reste. Parce qu’il y a pire que la mort.

Yeux passionnés, de ces regards offerts à ce que tu convoites sans que ça ne t’appartienne. De cette même fougue qui t’avait possédée à l’hôpital. Interview empruntée dans les commotions, les brûlures, et l'atmosphère intoxiquée. A cette image, la mâchoire se contracte et les dents grincent. Est-ce que ça aurait pu être autrement ? Différent ? Explorer d’autres facettes que la violence de l’extrême. Exploiter d’autres faiblesses. Qu’en aurait-il été de vous ?

Peut-être rien.
Peut-être tout.
Mais dans aucun des univers qui vous succède ça n’aurait pu être un monde meilleur.

Tes sens se permettent d’accoster sa gorge, la descente de l’alcool au travers de la chair plus naturelle que la tienne. Tes doigts à toi aussi la connaissent. Lacérée sans justesse. Défense ou enivrance ? Aucun de vous ne sait où ce jeu s’achève mais vous savez d’où il commence.

Drink. Et le deuxième verre vient à point, avant que la démence ne te cerne à même ta défiance.

Tu l’estimes et tu surenchères. De ces traits qui vous définissent, tu réfléchis et t'entêtes sur la moindre cicatrice en commun qui saurait vous désarmer. Bombe à retardement. Reyes est de celleux aux regards contant les méfaits d’une vie d’avant, laissant ses traces, lassant ses flammes, léchant son âme, dansant dans ses reflets obstinément insaisissables malgré l’aimant qui vous harponne, deux pôles contraires aux distances qui se cherchent et se rapprochent.

Reyes.
LeCart.
Reyes.
LeCart.
Et les deux côtés d’une seule et même pièce.

« Since the very first word I've heard from you, since that... intrusion, this is the first occasion on which I don’t perceive an attempt to take my life. » C’est doux, presque sarcastique. Tu abdiques. Un sourire. Comme l’ironie de l’oubli passager des antécédents partagés. « A better world will never be a perfect world. Justice must be rough, cruel, murderous, and merciless. It demands sacrifice. Violence calls for violence. Murder calls for murder. I don’t live in a fantasy world, perched on top of an ivory tower. I often come down from there, and I can perfectly well imagine the face of Night City's worst atrocities .» Juge, jury, exécutrice. Où le poids de s’investir pour oublier. Pour réchapper au dégoût de ta propre vie.

La vérité, c’est que tu te fous de ces gens qui souffrent, de ce peuple qui étouffe. Toute ton enfance, tu as craché, parce qu’on crachait. Tu as rejeté, parce qu’on rejetait. Tu as maudit, tu as sali, tu as humilié. Abeilles productives au service d’une reine en devenir. Idéologies que tu persistes inconsciemment à appliquer. La vérité, c’est que la partie s’était retournée, et les pions en ta possession se faisaient plus amoindris que ce junkie de Joel*** en sursis contre lui-même. Substances illicites coulées à même la sève, et son overdose fût la dernière folie capturée sous tes lumières. Une guerre aussi, pour un vieux vétéran qui avait préféré se vendre en animal de divertissement plutôt que d’affronter un présent où ses cauchemars le pointaient à bout portant.

La vérité, c’est que depuis ce jour où ton père t’as rejetée, tu as tenté d’inverser la tendance après une série d'obscurités. De te racheter. Parce que ça t’apaisait. Parce que tu aimais. Parce que comme Joel, toi aussi, tu ne savais affronter les cauchemars qui te pointaient.
Et les jours suivants t’enchainent et s’enchainent, avec cette même question en tête. Es-tu le monstre, ou la victime ?

Un jour peut-être, tu le souffleras.
Un jour, peut-être, tu avoueras.
Que tu n’es pas honnête. Mais aujourd’hui le masque ne cédera pas.

Les yeux retombent sur la cendre quand tu réalises qu’iel a bien plus de nuances qu’en apparence. De ses failles collectées à la caméra, tu combles les manques dans chacune de ses syllabes. L’histoire prend forme et soudain ce n’est plus toi qui es à plaindre. Pour la première fois, les rôles changent de main.

« Why should I bother with it? What is left from me that can possibly be taken away? »
« Your soul? Your free will? » Rhétorique en délit, le sourcil défie en dépit des phobies en délire. « Drink. » A la grâce d'un diable et la violence d'un ange. « Haven't you ever done something good once in your life? I mean by yourself. » Les ongles pianotent le long de la table grisée à chaque recoin. Saisissent chaque instant. Ton instinct voudrait record mais par respect l’implant reste éteint. Tu n’as pas de force. Tu ne sais pas te battre. Mais tu as une mémoire infinie. Infinie et infaillible. Tu connais par cœur le chemin que tu empruntes et la réponse à l’incertain. « Roberto… If I remember well. And if you don't mind me saying his name. That guy who wanted to rape this girl. You couldn’t. » C’est de ça, que tu aurais voulu parler, sur ces transats, dans cette piscine. Jusqu’à ce que le nom d’Enzo n’invite au crime et ne repousse l’intrigue d'une infinité de chapitres.

Mais même dans le noir tu navigues sans perdre sa trace.

« Okey, you hate yourself. So, tell me, what is your thing? » Yeux fixés sur le cendrier. L'envie de sortir, colombe enfermée. Combien de temps cela va-t-il durer ? « The thing that makes you get up, breathe, eat, drink, fight, fuck? »



***ref à (un)Lucky Joel sitcom de LeCart qui vient de s'achever, suivant la vie quotidienne d'un sans-abri, ex-vétéran, à Santo Domingo, Joel a fait une overdose en live pour le grand final.

ft.  @Reyes Rez


2075, un mois plus tard
11pm
Le Saloon


Anna Atkins (Photographs of British Algae)
Reyes Rez
   https://never-fade-away.forumactif.com/t973-reyes-rez-fnfn-1fn-2

Reyes Rez

twink's protector

aesthetic :
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carte :
the lovers
files :
526
€$ :
8219
pronoms inrp :
iel (il - elle accepté)
métier(s) :
jardinnier.ère, plant merc, dealer
allégeance(s) :
Night Corp [employé.e]; Valentino [historiquement]; Voodoo [poison master, de coeur], Biotechnica [anciennement]
icône :
poison
the sound of your barks - mera  - Page 2 68lidrv
pseudo :
gan-sha
pronoms irl :
elle/she
crédits :
tiababylo (avatar + image), VHS STILLS (icone)

thus you miss my bite
tw
mention d'étranglement, violence, intimidation, dépression, self-hatred, guerre


Since the very first word I've heard from you, since that... intrusion, this is the first occasion on which I don’t perceive an attempt to take my life.” & le silence est lourd, lourd d’un sens qui ne traverse même pas ses lèvres. Parce qu’il faut que Mera comprenne quelque chose de crucial, de vital. Reyes soupire simplement, ses sourcils qui s’abaissent dans une expression toute aussi lourde.
LeCart devrait déjà avoir compris, que si Reyes la voulait morte, elle le serait.
Elle n’aurait même pas compris ce qu’il se passait.
Les occasions de la tuer ont été nombreuses.
Iel aurait pu le faire sans qu’elle le remarque.
Reyes est très doué.e pour ça.
L’assassinat.
Et pourtant.
Pourtant la vipère est toujours là, sortie de la botte du cowboy pour lae narguer en plein milieu du saloon. Qu’est-ce qu’iel ne ferait pas pour que cette langue fourchue arrête de battre l’air et de répandre un venin de mensonge et d’illusion que ne fait que permettre à Mera de se croire encore en plein pouvoir.
Pourtant, Reyes, en maitre.sse des poisons est habitué.e à attraper les reptiles par la nuque, planter leurs crocs dans une bouteille pour récupérer le venin.
Les serpents ne sont pas si méchants que ça.
Ils ont juste une mauvaise réputation.
Mais celle-ci est toujours meilleure que celle de LeCart.
I don’t like the world you’re describing”, commente simplement Reyes. Trop rigide, pas assez de nuance.
Noir.
Blanc.
Noir pour Noir.
Personne n’est tout blanc.
Jamais.
Reyes a les mains rouges du sang qu’iel a fait coulé quand iel n’était encore qu’un gosse. Pourtant, la couleur ne lae dérange pas. Habitué.e, 4K d'hémoglobine toutes les semaines. L’odeur putride de la mort et des gaz qui s’échappent du système digestif. Les plaintes des gens trop abimés pour vivre, mais pas assez pour mourir sur le champ.
Le monde est mal fait.
Mais c’est son monde.
La mention de son premier meurtre l’emuet à peine, hausse un sourcil et l’animosité revient parce que Mera utilise quelque chose qu’elle a pris, qui ne lui a pas été donné. Mais vraiment, Roberto ne l'émeut pas. “You’re pushing your luck, LeCart.” Iel voit clairement ce qu’elle essaie de faire, pêche dans toutes les eaux accessibles pour espérer attraper un poisson, même le plus petit. “Do I look like a fucking monster to you?” Petite moue, réflexion immédiate. “No, don’t answer that. Your opinion might be biased.”  Plissement des lèvres. “To your credit, I’ll give you that. Got the balls to sit in front of the person who fried you to crisp.” Aucune once de remord et ça, ça mérite bien un shot.
La téquila dissout le souvenir sur les papilles gustative, chasse le souvenir de l’azote et du chlore.
Why do you care about what I like?” Pas love parce que le mot est étranger dans son vocabulaire. “Want to find a way to buy me?” Reniflement plein de reproches. Reyes prend sa bière, la boit distraitement. “You don’t get to know that. Or you can ask around, given that you’ve found a way to find me.” Y a des rotules qui vont sauter chez les Voodoos, c’est sûr. “However, a quick tip. I like my peace and quiet. Not something you’re very good at giving, hm?” Retenir un is flashing your boobs all you’re good at? pour attaquer une dernière fois.
Vraiment, on ne lui donne pas assez de crédit.
Pour choisir la pitié, plutôt que l’exécution directe.



Orage sur les lèvres. Tempête dans le cœur.

2075, un mois plus tard| 11pm |
Le Saloon


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