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yellow mellow ✱ ft. georgia
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Melchior Knox
   https://never-fade-away.forumactif.com/t1197-melchior-knox-disso

Melchior Knox

testing what is real, what is good, like nothing really matters before that night

aesthetic :
yellow mellow ✱ ft. georgia 4kJDhbB
carte :
the chariot
files :
392
€$ :
3785
pronoms inrp :
il/he/him ✱ accords masculins.
métier(s) :
[styliste] pour Night Corp ; passion devenue profession, entre chutes de tissus et patrons néomilitaristes ✱ [créateur de DOMINION] entre kitsch et néokitsch, mode alternative entre tes doigts ✱ [ex-striker pour les Night City Death Dealers] carrière sous le rideau, rêve abandonné.
allégeance(s) :
[Night Corp.] depuis toujours, enfant devenu produit de consommation, investissement sur les âges, sur l'image plus que le talent ✱ [Tyger Claws] partenariat marqué par le fric, par une protection payée et un dédain presque mutuel ✱ [Moxes] affilié par amitié mais aussi par business ; vend ses tenues aux performers du gang ✱ [Quatrième Cercle] anarchie, wake up call de refuser de continuer à vivre dans un système pourri sans essayer de le renverser.
icône :
yellow mellow ✱ ft. georgia LXUJl6s
yellow mellow ✱ ft. georgia 68lidrv
pseudo :
tiababylo.
pronoms irl :
elle/she/her
crédits :
self ✱ @arcanejude (gif img) ✱ @tragicsiblings & @timotheecontent (CS)


20.06.79 - 12:54pm
city center

aucun pour l'instant



Les bras chargés de sac en papier comme on en voit de nouveau maintenant que le réseau a été coupé, et que le monde est revenu à un niveau plus primitif que ce à quoi vous êtes habitués. La preuve en est qu'en temps normal, tu te serais contenté de faire tes courses à distance, depuis le confort de ton canapé, mais ce n'était pas possible en ce moment, avec le réseau complètement HS et nul autre choix que de le faire toi-même. Non pas que ça te dérange, mais tu connais le principe aussi, cette légende urbaine de venir avec une liste parfaitement disciplinée.

Et de sortir avec la moitié des choses de la liste oubliés, pour avoir craqués sur une autre moitié non nécessaire. Bon. Tant pis, hein?

Au moins, tu as tout ce que tu avais prévu d'avoir quand même, les quelques articles oubliés ne sont nullement obligatoires à ce que tu as prévu, si Georgia se joint à toi. Après tout, tu as laissé un mot sur le front desk la veille, en partant pour le boulot. Un petit brunch, avec la promesse de nouveaux potins que tu avais réussi à recueillir ces derniers temps en te baladant un peu en ville, en retrouvant de vieilles connaissances dans les bars que tu avais l'habitude de fréquenter, toi et le haut gratin.

Il fallait bien ça, ces derniers temps, pour te sortir de ta tête. Tu ne pensais pas que le manque de communication te vrillerait autant les tympans, te vrillerait autant l'esprit. Le manque de ton... petit ami, c'est le mot que vous avez mis sur votre relation, avec Jude. Le mot est encore étrange sur la langue, et pourtant, il suffit à te lâcher un sourire idiot sur les lèvres.

Mais ce manque de communications, ne pas savoir comment il va, quand il est cloisonné au camp des badlands, en plus de ta santé mentale qui a pris ce léger step back depuis ta dernière entrevue avec Reyes. Ces derniers jours sont plus que compliqués et le refuge dans les bars, dans les connexions sociales et diverses, souvent éphémères et superficielles, sont un sanctuaire dans lequel tu te fonds comme un caméléon. Faire semblant que ça va, respirer.

Conscient que la guérison n'est pas une suite linéaire, qu'il ne s'agit pas d'un long fleuve tranquille, mais tu pensais être capable, après tant d'années, de rebondir plus facilement. Preuve en est que non. Consommation plus grande de cannabis synthétique pour que tes nuits se comptent au nombre de huit heures de sommeil, quelques somnifères parfois. Lorgne autour d'autres pilules, se contentent de les prendre uniquement quand tu sens la bascule trop forte, ou quand les néons dansent autour de tes pupilles.

Sans ça, tu te contentes de cette médecine douce qu'est le cannabis, pour atténuer les névroses causées par le manque de contact, le manque tout court de celui pour lequel ton cœur est avide, pour atténuer la rechute et la longue descente dans laquelle tu as l'impression de te plonger.

Respirer.
Un jour à la fois.
Slow and Steady.

Alors tu respires, tu prépares doucement ce que tu avais prévu, que Georgia vienne ou non. Au pire, tu mangeras seul devant un enregistrement qui date d'avant le sans réseau. Cuisiner n'a jamais été ton point fort - raison pour laquelle la majorité des items ont été achetés dans les traiteurs du coin - mais il y a quelque chose de reposant à suivre une recette à la règle pour être sûr de ne pas se planter.

Un brin de musique, électronique, qui pulse dans l'appartement, en picorant en même temps que tu prépares. Quelques noix de cajou par ci, quelques chips par là, les hanches valsant un peu sur la musique, la tête dans les étoiles. Eviter les ombres toujours plus propre, esquiver les griffes, toujours plus acérées. Une vieille musique et une vieille danse que tu connais par coeur, mais qui trouve toujours le moyen de te faire perdre ton pied danseur.

Un jour à la fois.


sunset's always yellow

No longer drivin' through the motions now
Let's disappear in your yellow Ferrari

with georgia

@tiababylo. | @ethereal & @msanonships



Edge of Midnight
Telling secrets there on the mattress


Georgia Watanabe
   https://never-fade-away.forumactif.com/t1132-georgia-watanabe-hy
online

Georgia Watanabe

everything is magic in the world the illusionist created, except for himself

aesthetic :
yellow mellow ✱ ft. georgia XIFjOE7
carte :
the moon
files :
487
€$ :
4740
pronoms inrp :
elle, she, her.
métier(s) :
[Exit la violoniste] [Enter la maladie, la rémission, la remise en question]
allégeance(s) :
DJZ, Trauma Team & Biotechnica.
icône :
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yellow mellow ✱ ft. georgia 68lidrv
pseudo :
rookie.
pronoms irl :
elle.
crédits :
mooncalf (avatar), mikaeled (icon).

Yellow Mellow


tonight we're asking the question, how close to death ... are you ?


TW ― maladie (leucémie, médicaments) anxiété

Les jours se suivent, se ressemblent. D’un point de vue extérieur, seulement. A l’intérieur, à l’intérieur de l’appartement, à l’intérieur de son ordinateur, à l’intérieur de son propre corps, les changements sont minimes. Mais, mis bout à bout, un plus un plus un, les détails finissent par se remarquer. Dans le cas de Georgia, on peut aussi les entendre.
Car elle n’a rien d’autre à faire que de créer. Et consommer. L’inspiration vient par vagues, se fait influencer par les médias qu’elle peut voir ou entendre, grâce à l’éclat fourni par Reyes. Parfois l’aident, parfois la bloquent, ou la frustrent. Ses projets avancent, se définissent un peu mieux grâce au temps qu’elle peut y consacrer, mais se retrouvent inévitablement bloqués par le manque de réseau.
Elle ne peut rien faire de ce point de vue là, alors elle crée plus. S’essaie, apprend. Rate, parfois, et doit recommencer à travailler des pistes sur lesquelles elle a passé des heures. D’autres se forment en quelques poignées de minutes - et le logiciel qu’elle utilise, qu’elle pensait maîtriser, lui devient plus fluide de jour en jour.
Se plonger dans la musique lui évite de penser au reste. Au monde qui tourne, ou qui prétend le faire. Aux conflits se déroulant au sol, une vingtaine d’étages plus bas. Georgia a la chance d’être rarement interrompue - alors, quand elle entend frapper contre la porte de l’appartement, c’est tout l’équilibre auditif qui est remis en question. Son corps se fige, en attendant de connaître le motif de la visite, l’identité de l’inconnu.e se cachant derrière. This is Taylor, from the front desk. I have a message for you. L’écran face à elle se fige, alors qu’elle se dirige vers l’entrée. Taylor tient un plateau argenté, un morceau de papier pour tout contenu.
“Hey Georgia. I’ve learned some news… fancy details about some friends, and since you told me to share the gossip… brunch tomorrow around 13?”
Elle décide en quelques secondes que la note de Melchior ne nécessite pas de réponse, aussi congédie-t-elle le messager. Le jour déclinait déjà - au moins aurait-elle quelque chose de nouveau pour l’inspirer, demain.

Treize heures, plus cinq minutes. Se présente à la porte du penthouse 2B Georgia, en robe. Fleurissent sur sa peau quelques rares bijoux, contre ses doigts et ses oreilles. Quelques illusions, pour le bien du brunch. Il lui en faudra encore plusieurs, pour retrouver le reste des apparats. La housse de son violon fait office de sac - au pire, il ne lui faudra pas longtemps pour retourner dans l’appartement si elle a oublié quelque chose.
D’amener un présent pour son hôte, sans doute …
Se promet de se rattraper quand il sera plus simple de se faire livrer à domicile. Il est trop tard pour s’en blâmer, quand le visage de Melchior lui apparaît.
The King is alive ! Georgia n’est là que pour le sacro-saint tea time. I must admit it was a nice surprise to read your note. Il s’était souvenu d’elle - avait fait l’effort de leur préparer cet instant. Quel chemin parcouru … depuis leur première rencontre, depuis la seconde.
Depuis la dernière fois. Deux semaines. Should I ask you … how you’re holding up ? Georgia se fend d’un sourire. You really don’t have to answer.



@tiababylo.
Melchior Knox
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[styliste] pour Night Corp ; passion devenue profession, entre chutes de tissus et patrons néomilitaristes ✱ [créateur de DOMINION] entre kitsch et néokitsch, mode alternative entre tes doigts ✱ [ex-striker pour les Night City Death Dealers] carrière sous le rideau, rêve abandonné.
allégeance(s) :
[Night Corp.] depuis toujours, enfant devenu produit de consommation, investissement sur les âges, sur l'image plus que le talent ✱ [Tyger Claws] partenariat marqué par le fric, par une protection payée et un dédain presque mutuel ✱ [Moxes] affilié par amitié mais aussi par business ; vend ses tenues aux performers du gang ✱ [Quatrième Cercle] anarchie, wake up call de refuser de continuer à vivre dans un système pourri sans essayer de le renverser.
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20.06.79 - 12:54pm
city center

santé mentale compliquée



Confort des murs que tu connais, confort des couleurs que tu raffoles et qui jurent avec l'esthétique global de cet immeuble parfaitement corporatif, jusque dans le marbre noir qui compose l'entrée juste avant ton appartement, ton penthouse est un ovni en tout genre. Canapés bulles drapés de toutes les couleurs - orange et vert sapin cette fois ci, fauteuil tout aussi similaire dans ses teintes, tapis aux tâches colorées multiples, poufs colorés qui traînent autour de cette table basse à plusieurs étages, en face de ce mur recouverts de bibelots en tout genre - au centre : une télévision dernier cri. Le seul objet qui rappelle peut-être le luxe de cet immeuble.

Tout ton penthouse est décoré avec ce goût éclectique, du collectionneur qui achète tout et n'importe quoi pour peu que ce soit un peu coloré, pour peu que ça ait cet air un peu kitsch, un peu destructuré, maximalisme jusque dans l'impression d'étouffer au milieu de la couleur. Sensation agréable, pour toi. Parce que cet appartement a longtemps été un mausolée au néomilitarisme, tout en matières froides et en structure rigides, en lignes droites, et tu as refusé l'idée de continuer de vivre dans cette tombe quand tu as commencé à aller mieux.

Ça a été la couture d'abord, dans ses vestes en jean que tu détruisais pour mieux les reconstruire, avant de t'intéresser à tes murs, à tes meubles. Tout détruire, pour tout mieux reconstruire, dans une image qui te correspondait bien mieux, mais qui pouvait paraître surprenante, quand on te ne connaissait pas assez. Tout est harmonieux, dans ce mélange de couleurs où le blanc se fait seul accent uni qui revient pour accessoirisé le tout. Tu ne pouvais pas avoir tout en couleurs, c'était trop - même pour toi. Il fallait faire des concessions, et tu avais l'oeil pour ça. Pour l'esthétique, le beau, même quand c'est farfelu, quand c'est extravagant.

Et ça l'est, dans une certaine mesure. Même si des bibelots sont tout droit sortir du thrift shop, ou même du store à deux dollars, tout est sensiblement ajusté avec ce goût qui te correspond. Et c'est un sanctuaire pour toi. C'est un endroit où tu te sens bien, où il est plus facile de respirer que dans ton bureau de vitre et de marbre à Night Corp. Ici, tu respires, ici, tes démons sont peut-être plus sensibles, ta folie dans cette rechute non linéaire est plus visible. Il y a cet esprit marqué dans les tâches de peinture, dans les bibelots désorganisés, la preuve d'un être qui vit, qui souffre.

Surtout en ce moment.
Mais au moins, tu as ce lieu là.

Pour respirer, pour réussir à prendre les jours un à la fois sans trop flancher même si tu peux parfois sentir l'enfer sous tes pieds, tu peux sentir la chute sous tes os. Ce n'est pas facile, et ça ne l'est pas aujourd'hui. La visite de Georgia est un cadeau quand il y a ce mouvement à ta porte que tu ouvres, appréciant réellement sa présence, touché qu'elle ait accepté de venir. Il y a du chemin à faire pour réparer les torts, mais tu veux croire que vous avez déjà fait plus de la moitié du chemin. Le fait qu'elle soit là, même pour l'appart du ragot, en est la preuve, selon toi.

And so is the gossip queen !Et la reine des ragots aussi !


Que tu t'exclames en réponse à sa propre remarque, un large sourire aux lèvres. Quand tu te sentais asphyxié par le manque de communication, le manque de nouvelles de celui qui porte désormais le titre de petit ami, il y avait un réconfort à voir une tête que tu connaissais déjà. Les derniers jours n'avaient pas été simples, les retombées de cette nuit avec Reyes se sont faits plus lourds que tu ne le pensais, la tête trempée dans un bain à chercher encore les réponses à des questions qui n'existaient plus dans l'espace temps.

Les démons s'étaient fait durs, violents, tremblants dans les sanglots convoités dans tes draps. Les démons s'étaient dévoilés capricieux dans la force de te lever quand la gravité te rattachait toujours plus aux tréfonds de ton canapé, le regard vissé sur cette mitraillette gardée, posée sur l'étagère, rappel de l'échec. Rappel froid de ta propre déception. Reyes ne l'était pas, tu l'étais. Le caprice du traumatisme dans la poitrine, à serrer toujours plus fort ta forme pour disparaître dans les bulles du canapé.

Happy to know it was a good surprise.Content de savoir qu'il s'agissait d'une bonne surprise.


Parce que dernièrement, les surprises n'étaient pas toujours si bonnes. Même avant que le réseau ne tombe, tu pouvais te souvenir encore de la singularité de ta colère quand aux mensonges révélés, les choses cachées qui se mettaient en lumière et venaient briser cette bulle qui t'avait longtemps accompagné. La lourdeur de mots qui avaient pesés si fort malgré les confessions à demi-mots dans des regards qui ne trompaient pas.

C'était dur, dernièrement.
Parce que tout retombait, et revenait par vague.
C'était ça, le manque de voix.

Sa question te fait sourire, un peu tristement, mais tu lui intimes de rentrer, pouvoir laisser la porte se fermer derrière vous, enfermer les démons à l'intérieur, ne pas laisser la curiosité voisine s'infiltrer dans un espace où il n'y a nullement la place.

It's- been.. It's been hard. But- I'm getting by, you know?Ça a- été... Ça a été dur. Mais- je fais aller, tu sais?


Elle t'a offert la porte de sortie, celle de t'excuser de cette question, mais vous jouez la carte de l'honnêteté depuis cette dernière rencontre, il y a deux semaines, et c'est ce qui fait le plus de sens selon toi.

One day at a time.Un jour à la fois.


Mouvement distrait de la tête, tu l'inclines à te suivre au-delà de l'entrée, laissant les couleurs de ta cuisine - et de ton salon - s'ouvrir à ses yeux. Les baies vitrées laissant passer cette lumière du soleil de juin, l'ombre de la piscine de l'autre côté d'un deck boisé, d'une table et de quelques chaises longues.

Sorry, should've warned you- my home is quite the mess of colors.Désolé, j'aurais peut-être dû te prévenir- ma maison est un peu un bordel de couleurs.


C'est peu de le dire. Ça dégueule par tous les étages, juste que dans les luminaires, jusque dans les détails. Mais c'est chez toi. La main s'offre pour qu'elle s'installe là où elle a envie, sur l'un des tabourets du comptoir pendant que tu finis la préparation, ou même encore l'un des poufs, l'un des canapés, l'un des fauteuils.

How are you holding up?Tu te tiens le coup?


Sourire léger, sourire délicat, sourire poli et timide à la fois. Tout ensemble quand tu sors les flutes de champagne, la bouteille au label rosé traînant dans un bac à glaçons juste sur le rebord de l'ilot où les fournitures sont presque prêtes, petits fours arrangés dans des assiettes carrelées roses et blanc.

Feel free to skip.Libre à toi de passer.


Même retour d'offre, du même bois comme du même métal, parce que vos santé mentales sont constamment sur un fil, à jouer avec le vide.


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Yellow Mellow


Sure, we’ve all probably said bad ass, and, sure, we’ve all probably had bad ass.


TW ― maladie (leucémie, médicaments) anxiété

Hmm … We’ll see about that. Pseudo gossip queen venait les mains vides, à plus d’un titre. A moitié vivante, avec aucune idée de ce qu’il se passait dans les soirées privées de Night City - car oui, Georgia restait persuadée qu’il y en avait, toujours, malgré le bug. Ce n’était pas ça qui arrêterait le gratin d’inviter ses plus riches pairs. Ce n’était pas ça qui stopperait le chic et l’extravagance, l’exclusivité désormais poussée à son comble.
Mais, pour un brunch, elle se prêterait au jeu, mobiliserait ses souvenirs les plus intéressants, ses rumeurs les plus osées. Prétenderait que tout allait bien. Tout allait bien.

L’invitation de Melchior avait sonné comme une surprise, de celles qui font plaisir. En ces temps si étranges, tout devenait propice à la distraction. Un déchet qui s’envole au vent et glisse sur le trottoir, une embrouille entre deux amis, un virage raté et un véhicule planté dans le décor. Tout ça, observé depuis la sécurité de la salle de gym. Pas de quoi ravir son appétit pour les ragots, cependant. A peine un hors-d'œuvre.
Georgia pose la question qui fâche, parce que c’était elle ou lui, parce qu’une fois que celle-ci sera passée, elle sait qu’iels ne reviendront pas dessus. Parce que c’est le gros morceau et le ton de la journée (et non pas parce qu’elle s’inquiète, rien qu’un peu, de savoir si lui il a réussi à résister aux ténèbres ou s’il est parti leur rendre visite, pour cinq minutes ou cinq jours, si elle aurait du passer, toquer à sa porte avant).

Quand il devient clair qu’elle aurait pu se permettre de passer, son regard file vers le sol, même si l’ombre d’un sourire revient, à la mention one day at a time. Right. One day after the other.
Georgia se laisse inviter, relève le visage sur son intérieur. Et c’est grand. C’est beau. C’est coloré.
Et elle ne sait plus où donner de la tête, se rappelle tant bien que mal qu’elle n’est pas dans une galerie d’art et qu’il est malvenu d’épier comme ça, les rondeurs et les couleurs qui ont soudain emplit son champ de vision. Au point où elle se fait rappeler à l’ordre, clairement loin d’être discrète. I’m the one who’s sorry for staring. Your home is quite lovely. And hypnotic. Loin, loin, très loin de l’appartement qu’elle occupait - pourtant relativement, physiquement proche de cet endroit. Cet espace-ci ressemblait à une autre dimension entièrement, une peinture, un rêve. Une abondance contrastant avec le sien, minimaliste, monochrome, chirurgical.
Georgia le suit dans ce qui devait lui servir de cuisine - et qui aurait pu finir dans un set de film, dans un book d’architecte d’intérieur - et se pose sur l’un des tabourets à son invitation. Lentement, elle déloge la housse de son épaule, pour mieux la déposer devant elle, sur le comptoir. Leurs rôles s’inversent, naturellement, l’hôte s’enquiert de sa santé, et elle est bien contente d’être assise pour y répondre. Elle observe la scène et ses milliers de détails. I’m … hanging on. Il l’autorise à ne pas y répondre, mais … ce ne serait pas juste. Lui l’avait fait. Alors Georgia prend une grande inspiration, un peu de courage, une dose d’honnêteté. Physically … I’m still going to the gym, and my doc stopped by a few days ago. To run some tests. Mentally … I’m making music and I pretend I’m fine.
Deux semaines résumées en trente secondes.
Un résumé qui valait bien - fuck. I don’t think I’m supposed to drink alcohol. Les flûtes étaient déjà servies. Shit, I’m - Georgia cache son embarras et son visage de ses deux mains. I’m sorry, I should’ve told you before you opened the bottle … Perturbée par l’invitation, la question, l’environnement. How about … how about just this one, maybe ? Fera honneur à l’hôte, ne souhaitait pas l’embarrasser.
Pas cette fois.
Même si ça avait été fun. I hadn’t had a drink in months … I’m going to regret this … rit-elle, pas franchement contre l’idée. Elle avait toujours une certaine appréhension, à cause des potentielles réactions avec ses médicaments, mais elle savait aussi être raisonnable. Un verre, ce serait sans doute exactement ce qu’il lui fallait pour remettre les compteurs à zéro, effacer la gêne, apprécier le moment.


@tiababylo.
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20.06.79 - 12:54pm
city center

santé mentale compliquée



One day at a time, parce qu'en ces temps modestes où tout semble être si prompt à se lover dans la chaleur et l'inconfort d'un silence effroyable, il n'y a rien de plus à faire qu'essayer de survivre au présent. Chaque jour porte sa propre peine, son propre lot d'angoisse qu'il faut combattre comme si on se retrouvait chevalier de sa propre psyché - peut-être est-ce le cas, dans une certaine mesure. Tu sais que les derniers jours ont été plus difficiles que tu ne l'aurais imaginé, à te perdre dans le cocon de ton mobilier, à te laisser disparaître parfois, pendant quelques heures, à fixer l'horizon comme si le soleil couchant pouvait t'offrir les réponses que tu cherches quand même le soleil levant ne te donnait que de questions supplémentaires.

Combien d'heures perdues dans une spirale sans l'ombre d'une ataraxie? Comme dans un tourbillon sombre, à papillonner entre une conscience claire et une conscience déconstruite. Souvent, bien trop souvent pour être notées, mais tu t'estimes heureux d'avoir pu conserver un semblant de routine, un semblant de vie dans ce qui est ton métier, dans des réunions, dans la vision de quelques collègues pourtant pas si agréables habituellement. Il y a quelque chose de rassurant à pouvoir trouver quelques habitudes pour se sortir d'une léthargie du corps et de l'esprit. Aucun jour n'est simple, et chaque matin, c'est la grande loterie pour savoir s'il s'agira d'un bon jour ou d'un mauvais, si l'émaille du temps et de l'absence viendra scarifier un peu plus le cristal de ta lucidité.

Pour autant, c'est moins difficile dans cet endroit que dans l'ancien, même si les fondations sont les mêmes. Refus de vivre dans une maison de glace et de porcelaine, de froideur et de modernité à tous les étages. Déjà à l'époque tu le supportais peu, mais le peu de temps que tu passais dans ton appartement rendait sa froideur supportable. Quand tu as été mis à l'évidence que le tour des chambres d'hôtel dans toutes les villes du monde, c'était fini, tu t'es rendu à l'évidence que tu ne pouvais certainement pas vivre dans quelque chose qui ne sonnait pas un peu comme ce qu'il y avait dans ta poitrine.

Il n'est pas facile de voir là où les démons se sont attribués une place, quand tu voulais faire exploser les couleurs au mur, mais il est toujours plus simple de voir les démons en noir et en gris quand tu les as toujours colorisés. Cendre, terracotta, amarante, fauve, klein, sinople, prune ; des teintes qui reviennent parfois, rarement en dominantes, mais qui sont toujours quelque part là pour souligner le reste. Des démons colorés qui s'ajustent au reste de la composition comme un tableau dans lequel on se refuse le noir pour amener les ombres. Noir absolu trop connoté comme malfaisant dans le registre des couleurs, tu t'es refusé à cette facilité, mais aussi parce que ton crâne s'est toujours imposé dans la couleur. Couleur des sentiments, couleurs des émotions.

Tu adresses un sourire à Georgia, loin d'être dérangé par son regard qui s'est mis à parcourir la multitude de couleurs, qui s'est probablement perdu sur les diverses tâches qui détonnaient parfois, peut-être.

Don't be sorry, come on. Feel free to stare.Ne sois pas désolée, t'inquiète. Sens toi libre de regarder.


Pour autant, ton coeur se réjouit de savoir que ta maison a quelque chose d'hypnotique. Tu ne l'as pas voulu dans cet optique, tu n'as même jamais cherché à ce que l'on puisse la décrire uniquement qu'en tâches de couleurs, mais tu apprécies le sentiment.

But thanks, it means a lot. This was a lot more- somber, before.Mais merci, ça me touche beaucoup. C'était bien plus- sombre, avant.


Murs blancs, comptoirs noirs, marbre partout, pas l'ombre d'un peu de naturel, d'un peu de vie. Tu t'en contentais, quand il ne s'agissait que d'un lieu transitoire entre deux soirées, entre deux avions à prendre. C'était facile, de s'en contenter, quand tu n'étais pas confronté à leur vide, à l'absence de vie dans les murs parce que toi-même, tu n'y vivais pas. Les choses avaient largement changées quand tu avais dû y vivre, pour de bon. Quand tu avais dû en faire d'un lieu de vie, mais aussi un lieu où guérir, ou du moins, essayer.

La cuisine respire, bien plus, invite la proximité, le chaleureux, même quand l'hôte n'est pas toujours le plus accueillant lui-même, surtout quand tu commences par renvoyer la question à celle qui est ton invitée aujourd'hui. Conscient qu'entre vous, la question peut être plus compliquée qu'un banal oui, ou un banal non. Il ne s'agit pas de politesse, et si elle souhaite ne pas y répondre, tu le préfères largement à un oui sous couvert de pire. Ses limites sont les tiennes, quelque part. Dessin à la craie, invisible à l'oeil nu, de vos propre barrières, de vos failles.

Pour autant, tu l'écoutes, la tête penchée, les mouvements dans tes soins quant à la création du brunch stoppés pour une écoute plus active, plus présente. Un petit sourire passe sur tes lèvres, doucement.

Don't we all do, a bit? But I'm glad you're hanging on.Est-ce qu'on ne le fait pas tous·tes, un peu? Mais je suis content de savoir que tu tiens le coup.


Loin de vouloir minimiser sa peine, bien au contraire. Peut-être parce que tu entends ce qu'elle mentionne comme quelque chose qui résonne chez toi.

Good results?Bons résultats?


Pour les tests, avant de te pencher sur la housse qu'elle a déposé non loin d'elle, la mention de musique qui vient piquer la curiosité plus fort.

What's the kind of music you do?Quel genre de musique tu joues?


Petite surprise qui s'invite au spectacle parce que si elle est tout aussi surprise, tu l'es également. Tu avais simplement oublier que l'alcool et les médicaments font mauvais mélange. En tout cas, des souvenirs de l'hôpital te rappellent les consignes claires - parfois ignorées - à ce sujet là. Tu vois l'embarras clair sur son visage et tu ne manques pas d'échapper un rire quand le sien s'échappe aussi, comme une bulle d'embarras qui se perce petit à petit, millimètres par millimètres.

Come on, it's my fault too. I forgot that- medecine and alcohol wasn't a good mix.Voyons, c'est ma faute aussi. J'ai oublié que- les médicaments et l'alcool ne faisaient pas bon mélange.


Petit rire nerveux alors que tu contemples les deux flûtes avec un petit mélange d'incrédulité d'avoir oublier quelque chose d'aussi basique, pourtant.

Don't feel forced to take one, if you don't feel like it, just because I opened the bottle. I have plenty of others things to drink.Ne te sens pas forcée d'en prendre un, si tu ne le sens pas, juste parce que j'ai ouvert la bouteille. J'ai bien d'autres choses à boire.


Les doigts glissent sur le pied de la flûte, le rapproche de son côté, suivant ses derniers mots, comme une invitation, à prendre ou à laisser, sans l'ombre d'un embarras si jamais ça s'avère être un non.

But feel free to take it if you feel up to it and- if that's okay with you.Mais sens toi libre de le prendre si tu t'en sens, et- si c'est okay pour toi.


Un petit sourire qui jongle entre la confidence et la douceur.

No pressure.Sans pression.


sunset's always yellow

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Let's disappear in your yellow Ferrari

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Edge of Midnight
Telling secrets there on the mattress


Georgia Watanabe
   https://never-fade-away.forumactif.com/t1132-georgia-watanabe-hy
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Georgia Watanabe

everything is magic in the world the illusionist created, except for himself

aesthetic :
yellow mellow ✱ ft. georgia XIFjOE7
carte :
the moon
files :
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€$ :
4740
pronoms inrp :
elle, she, her.
métier(s) :
[Exit la violoniste] [Enter la maladie, la rémission, la remise en question]
allégeance(s) :
DJZ, Trauma Team & Biotechnica.
icône :
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pseudo :
rookie.
pronoms irl :
elle.
crédits :
mooncalf (avatar), mikaeled (icon).

Yellow Mellow


I’d have that man arrested based on looks alone.


TW ― maladie (leucémie, médicaments) anxiété, alcool

Avec son autorisation seulement, Georgia se permet de glisser de nouveau un regard sur son environnement, sur l’intérieur du penthouse. L’appartement de De Jaager avait beau être grand, celui-ci le surpassait encore - et elle n’était entrée que dans une seule pièce. Des couleurs, des couleurs, toujours plus de couleurs. Melchior vivait dans un arc-en-ciel, et elle imaginait que celui-ci venait avec son chaudron d’or.
Aucune idée du prix ou du temps passé pour meubler l’intérieur - seulement qu’iels ne jouaient pas dans la même cour. Son compte en banque, très proche du zéro, (et uniquement maintenue à flot grâce aux versements de son docteur), pouvait pâlir de jalousie. Peut-être que c’était la solution - ou l’illusion. Celle qui efface la noirceur des pensées en les entourant, en les noyant dans la peinture dans les textures. Dans le luxe, la mode, les idées. Ou peut-être n’était-ce que l’extension de sa créativité, le pied-de-nez ultime à tous ceux ayant un jour tenté de contrôler ses actions, ses apparitions. Ici, ça déborde de tout, les choix sont osés, impertinents. Une rébellion douce, une didascalie, l’étrange et le beau.
Une singerie.
There’s dark places everywhere. But this … this is unique. Tant pis si elle ne parle plus vraiment de l’appartement - au fond, l’endroit reste une extension de Melchior.
Parce que Georgia ne tient qu’à un fil, chirurgical, dans son monde trop impersonnel.

I don’t know. If it was bad, I assume I would’ve seen the doc’ back. Ses résultats à l’hôpital semblaient bons, donc Georgia essayait de ne pas trop y penser. Même si elle pouvait difficilement oublier le cancer, la leucémie, les mois de traitements, les dommages divers et variés. Elle allait mieux …
Elle irait mieux.
Elle évoque sa musique, sa seule occupation réelle depuis des jours, et malgré la housse posée entre eux (pour elle, si reconnaissable), Melchior lui demande quel type de musique elle fait. Et juste pour lui, une exclusivité :
Oh, uh, air guitar. Imagine un instant gagner sa vie ainsi. Certains y arrivaient, sur le net, avec des trucs encore plus stupides. I just love to play pretend. And the neighbors love it even more ! D’ailleurs persuadée que ses voisins étaient sourds ou absents, car personne n’était venu toquer à la porte de son appartement pour se plaindre du bruit. Ou, plus probablement, étaient inexistants.
Pointe la housse du bout des doigts, sourire aux lèvres. I’ll show you later. Car les verres étaient déposés entre eux et que ça avait l’air bien plus intéressant, là, tout de suite. Chaque chose en son temps.

Jusqu’à ce que Georgia ne réalise qu’elle ne devrait sans doute pas consommer d’alcool. Enfin … elle ne savait pas. Ne savait plus. N’en avait pas discuté avec De Jaager récemment, d’un autre côté, elle était en rémission. Ce n’était plus le souci de la chimiothérapie mais celui des autres médicaments, moins invasifs, lui permettant de retrouver une vie à peu près normale. Malgré la fatigue, malgré le bug, malgré la solitude.
Bafouille, s’excuse, hésite, entend Melchior se confondre en excuses également. La réalité est là ; ça fait des mois et des mois qu’elle n’a pas bu une goutte d’alcool, et qu’elle risquait d’y être particulièrement sensible. Sans compter que leur première interaction avait été sous le signe de l’alcool également - une vraie pub pour la prévention de ses effets. Une combinaison tout aussi intéressante que le reste.
Well, I’ll have a taste still, ‘cause I know this is a very nice bottle. Marque connue et reconnue, relativement chère, et Georgia voulait tout de même y faire honneur. Une gorgée, un verre. Un ragot, une rumeur. Une chanson. Un signe de tête vers son hôte, un remerciement pour lui avoir débouché ce genre de bouteille.
Thank you for offering to open something else for me. Après. Elle verrait après celui-ci. En attendant, ses doigts trouvent la flûte et l’élève doucement, porte un toast léger à son hôte. To you, Melchior, for the invitation and the drama, for welcoming me in your wonderful apartment, and for this brunch. I cannot wait to hear what motivated you to spill some tea with me. It’s an honor to be here.
Sans doute un honneur. N’aurait jamais cru dire ça, encore un mois auparavant. N’aurait jamais cru se retrouver là, avec Melchior pour unique compagnie - encore moins de son propre gré.
Georgia porte enfin le verre à ses lèvres, laisse l’alcool rouler un peu en bouche. Presque convaincue qu’elle ne faisait pas d’erreur en acceptant ce verre. Tout dépendait de la durée des effets secondaires. Mais également, de la dose d’alcool qu’elle comptait boire - et maintenant qu’elle en avait conscience, elle savait que celle-ci ne serait pas bien grande.
Is your place all your ideas or just an architect’s one ? A partner ? Se reprend, car elle n’avait pas vu l’ombre d’une autre personne dans la pièce. Or do you actually live here alone ?



@tiababylo.
Melchior Knox
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Melchior Knox

testing what is real, what is good, like nothing really matters before that night

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[styliste] pour Night Corp ; passion devenue profession, entre chutes de tissus et patrons néomilitaristes ✱ [créateur de DOMINION] entre kitsch et néokitsch, mode alternative entre tes doigts ✱ [ex-striker pour les Night City Death Dealers] carrière sous le rideau, rêve abandonné.
allégeance(s) :
[Night Corp.] depuis toujours, enfant devenu produit de consommation, investissement sur les âges, sur l'image plus que le talent ✱ [Tyger Claws] partenariat marqué par le fric, par une protection payée et un dédain presque mutuel ✱ [Moxes] affilié par amitié mais aussi par business ; vend ses tenues aux performers du gang ✱ [Quatrième Cercle] anarchie, wake up call de refuser de continuer à vivre dans un système pourri sans essayer de le renverser.
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20.06.79 - 12:54pm
city center

santé mentale compliquée



This is unique.
Le compliment te touche à bien des égards, sans même t'en rendre compte, alors que tu poses ton regard sur les différentes couleurs qui composent ton appartement, cette espèce d'harmonie étrange qui se dégagent entre elles. Te souvenir de ce que donnait l'ancien appartement est loin d'être un combat de toutes les heures, c'est facile, même, de te souvenir de l'aspect parfois austère, trop propre, trop... impersonnel qui habitait l'endroit. Ce n'est pas quelque chose que tu appréciais, ce n'est pas quelque chose que tu apprécies. Quand tu y vivais par intermittence, ce n'était pas un problème, tu ne voyais pas ton reflet dans le blanc des murs plus qu'une seconde.

Aujourd'hui, il y avait le besoin de mettre de la couleur partout, attribuer les démons et les peines à des couleurs pour ne pas les stigmatiser à ce qui est sombre, à ce qui est obscure. Les couleurs ont toujours été un moyen d'expression pour toi, et le noir et le blanc des couleurs d'accents utilisées pour relever une tonalité. Tout est une question d'harmonie. Tout le monde ne verra pas ton appartement comme un endroit harmonieux et reposant, tu en es conscient, mais si toi ça te convient, peu importe pour le reste. L'avis des autres comptent pour beaucoup de choses, mais par pour ça. Même si tu apprécies le compliment de Georgia, sans aucun problème.

Thank you.Merci.


En tout cas, pour toi, cet endroit a son charme, et te représente de bien des manières, même si ce n'est pas forcément visible au premier clin d'oeil. Le maximalisme faisant effet de stocks à souvenirs quand tu n'es pas toujours capable de te souvenir des petits détails. La mémoire édéitique n'a pas été un complément offert dans ta construction.

No news, good news, then. Or at least- not bad. It's great.Pas de nouvelles, bonnes nouvelles, alors. Ou au moins- pas mauvaises. C'est bien.


Trouver le silver lining un peu partout, se contenter du minimum comme du plus gros nombre. Vivre avec ce besoin de se contenter du moyen parce que le meilleur est difficile à atteindre. Que ce soit physiquement ou mentalement, ce sont des échelles trop imposantes pour parfois réussir à mettre les doigts dessus. L'un·e comme l'autre, vous êtes dans cette spirale où le meilleur est encore loin, et chaque petite victoire se composant de l'absence d'une mauvaise nouvelle. C'est toujours ça de pris. Pas idéal, mais déjà mieux que rien.

Tout ce que tu lui souhaites, c'est de pouvoir aller mieux, en tout cas, et si le chemin commence par de petites absences de mauvaises nouvelles, c'est ce qu'il y a de mieux.

Au moins, la maladie ne lui extrait pas un grain d'humour qui ne manque pas de te faire sourire, pouffer même un petit peu. Jouer le jeu semble être la meilleure option. Après tout, tu as promis des gossips et un brunch, un peu de légèreté attachés à ces derniers, ça ne fait que du sens que de continuer sur cette lancée.

Oh I bet your neighbors loves that. Who wouldn't? The absolute silence against the melody of missed notes?Oh j'imagine bien que tes voisin·e·s adorent ça. Qui n'aimerait pas? Le silence absolu contre la mélodie de notes manquées?


Pour trainer trop souvent sur les réseaux, cependant, tu sais que certain·e·s en font carrière, ce qui te surprendra toujours dans une certaine manière, mais... pourquoi pas après tout. Le monde est vaste et les opportunités le sont tout autant, autant en profiter.

With pleasure.Avec plaisir.


Sincèrement curieux de voir ce qui se cache sous la housse, et surtout, les talents cachés de celle que tu as invité chez toi pour un brunch. Les verres déjà posés sur l'ilot de cuisine parmi la variété de petites choses que tu as acheté pour l'occasion. Mais l'un comme l'autre, la réalité vous rattrape, et celle que tu n'as absolument pas vue venir, quand bien même tu t'étais déjà plié à la règle des années auparavant. Comme une fausse note dans la mélodie, un instant d'absence à avoir oublié quelque chose de pourtant si sensiblement élémentaire.

La prise de médicaments et l'alcool.

Un combo souvent peu recommandé, souvent pour les effets secondaires parfois indésirables qui pouvaient s'enchaîner. Pour certains médicaments, il y a peu d'effets voir aucun, mais tu n'as aucune idée de ce qu'elle prends, et tu ne veux surtout pas l'emmener sur un terrain où elle ne se sentirait pas confortable. Laisse la porte ouverte à prendre un pas de recul, à ne pas se plonger dans quelque chose où elle n'est absolument pas forcée. Si tu as pensé à l'alcool par habitude, et parce que ta mémoire t'avait rappelé son attrait pour celui-ci, tout le reste s'était mis en tâche de fond pour de bon.

Un oubli, un écart, une fausse note.

Bien vite rattrapée par le fait qu'elle veut en prendre une gorgée quand même, veut s'y tester. Tu aimerais dire que tu ne préfèrerais pas, les numéros d'urgence inaccessibles en cette période infâme mais ce n'est pas à toi de prendre cette décision pour elle. Tu n'as pas à prendre de décisions pour elle, point. Tu refuseras de croiser cette ligne là, quand on l'a déjà franchi à trop de reprises avec toi.

Alright, it's how you feel it.Okay, c'est comme tu le sens.


La reconnaissance de la bouteille vous ramène à ce lieu où vous vous êtes rencontrés, ces cercles similaires où la grande populace du monde s'embase autour de cocktails aux montants exorbitants, aux bouteilles plus chères que le salaire moyen d'un·e habitant·e de Night City. Démesure dans les cercles les plus fermés, où le regard ne se pose que rarement sur l'addition. Un sourire à la mention d'avoir proposé d'ouvrir quelque chose. Ça te paraît normal, mais ne l'est pas forcément pour le reste du monde. Les doigts sur la flûte, légèrement relevée avec ce sourire sur les lèvres à son toast.

To you, Georgia. To the future gossips I'll have the pleasure to share with you and the one you already shared to me, to the pleasure of seeing those absolute insane skills in air guitar. Thank you for meeting me today. I'm the one who's honored.A toi, Georgia. Aux futures ragots que j'aurai le plaisir de partager avec toi et ceux que tu m'as déjà partagé, au plaisir de voir tes compétences absolument incroyables en air guitar. Merci d'avoir accepté de venir aujourd'hui. J'en suis honoré.


Un nouveau rire avant de prendre une première gorgée de ce Mimosa qui vient sceller ce drôle de brunch et peut-être le début d'une relation sur de meilleures rails que ceux que vous avez emprunté lors de votre première rencontre - sans nul doute sur ce sujet, même. Tu n'aurais jamais imaginé que vous puissiez vous retrouver dans une situation comme celle-ci, après vos débuts si houleux, si tragiquement ridicules et parfois blessants. Et pourtant, te voilà avec elle, à partager un mimosa et ouvrir ta maison, à accepter ses questions.

I actually live here alone. I have someone, but he doesn't live with me.Je vis ici seul, en effet. J'ai quelqu'un, mais il ne vit pas avec moi.


Pensée pour Jude qui doit perdre un morceau de sa tête chaque jour avec le manque de réseau, et ce manque creusé dans la poitrine de ne pas pouvoir t'assurer qu'il va bien, les communications bloquées au stade de "non envoyé". Un statut qui te rappelle bien trop ce qu'il s'était passé quelques semaines auparavant, que tu essayes de contenir à un morceau en fond de ton crâne.

But no- I did it all by myself, actually. I spend a lot of times browsing for furnitures and inspirations, on the net. But I did it all myself. Learn how to.Mais non- j'ai tout fait par moi-même. J'ai passé beaucoup de temps à choisir le mobilier, et les inspirations, sur le net. Mais j'ai tout fait moi-même. J'ai appris.


Ton regard retombe sur les différents mobiliers, les lignes de peinture aux murs.

This penthouse has been given to me when I started as a striker for the Night City Death Dealers, but I wasn't spending much time here. So the- blankness of it wasn't bothering me. It's when my accident came and I needed to get better that- well, let's say I saw this penthouse as the perfect occasion to use it for therapy.Ce penthouse m'a été donné quand j'ai commencé en tant que striker pour les Night City Death Dealers, mais je passais peu de temps ici. Donc l'aspect- pâle me dérangeait pas. C'est quand j'ai eu mon accident et que je devais aller mieux que- eh bien, disons que j'ai utilisé ce penthouse comme la parfaite occasion pour de la thérapie.


Une thérapie par les couleurs, par le fait de faire de cet appartement quelque chose qui t'appartient.


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Georgia Watanabe
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everything is magic in the world the illusionist created, except for himself

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carte :
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pronoms inrp :
elle, she, her.
métier(s) :
[Exit la violoniste] [Enter la maladie, la rémission, la remise en question]
allégeance(s) :
DJZ, Trauma Team & Biotechnica.
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yellow mellow ✱ ft. georgia LISTXkx
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rookie.
pronoms irl :
elle.
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Yellow Mellow


I know what all the words mean, but together, I find them confusing.


TW ― maladie (leucémie, médicaments) anxiété, alcool

Yes, exactly. Hopefully good news. Pas de résultats, pas de panique. A priori. Ne pas savoir restait compliqué - retour direct à l’errance médicale qu’elle avait subi avant sa prise en charge pour la leucémie. De fatigue, à surmenage, à saignements du nez, à cancer. Dégringolade monstre, cassage de gueule sur la froide réalité.
La dernière fois qu’elle avait passé des tests, Georgia les avait effectué directement à l’hôpital, et avait été rassurée sur ses constantes, sur sa rémission dans la foulée. Il n’y avait pas de raisons de s’inquiéter. Pas de raisons de croire que tout ait changé. Pas de raisons de céder à la panique. Tout irait bien.
(Jusqu’au prochain creux, la prochaine vague, le prochain doute.)

Doutes qu’elle repousse, préférant se concentrer sur autre chose ; et c’est facile, ici. Il suffit de tourner la tête pour découvrir quinze nouvelles couleurs et autant de nouveaux meubles ou objets de décoration. Sa manière de se distraire, là où Georgia s’enfonçait aussi dans son art. Yes, I don’t know who’s luckier, them or me. Air Guitar, art tout en nuances. Si complexe, si musical. Et pourtant, tout était dans l’attitude.
Drôle de passion à laquelle Georgia ne s’adonnait pas - pour autant, chacun ses passions. Elle préférait le violon, ses voisins sans doute moins. Tout comme ses parents, qui avaient dû subir les affres de l’apprentissage des années durant.
La musicienne porte un toast à son hôte, à son appartement, à son accueil, et s’amuse de la réciproque, honorée à côté de ses talents à l’air guitar. Des lieux, des années-lumières de leur première rencontre. Et sans aucun doute, cette rencontre était plus saine, même si la maladie était passée par là.

La curiosité était un vilain défaut, mais cela n’empêcha pas Georgia de se renseigner sur la décoration. En particulier, sur l’auteur.ice de ces choix audacieux, de cette palette improbable, de ce nuage onirique. Melchior, un.e partenaire, un.e professionnel.le. Se renseigne au passage sur sa vie amoureuse, mais ce n’était que la suite logique de leurs commérages. Peut-être quelques ragots supplémentaires, peut-être un scoop.
Oh ? Alright ! Well, good for you Mister King. After all your fake ones, you deserve a good one. N’osera pas demander le comment du pourquoi ce quelqu’un ne vivait pas avec lui, clairement loin d’être assez confortable avec Melchior pour une telle remarque.
Pour le moment, elle se contentera des détails sur ses meubles. Comme un hors-d'œuvre, l’accompagnement parfait de leurs flûtes de mimosas. You can be proud of yourself for it. The more I look at everything, the more details I can see- (sa vue a vraiment baissé, c’est un réel problème) so that makes your place one of the coolest flats I’ve ever been into. And I’ve been in some quite fancy places … but I guess taste doesn’t come with money.
Son attention retombe sur l’ancien joueur lorsqu’il reprend, détaillant pour elle l’acquisition du bien. Son évolution, à travers le temps et les usages qu’il en a fait, la manière dont il l’a utilisé comme moyen thérapeutique - et ça pouvait se voir, se comprendre. Comment chasser les idées noires ? En se noyant dans un arc-en-ciel.
Georgia ramène son verre à ses lèvres, doute que sa leucémie lui amène un goût en décoration.
Quoique.
Well, your unfortunate accident was probably the best thing that happened to your apartment. In contrast, my place is very white and bland and … neat ? … Hopefully I won’t stay there long enough to develop an interest in apple green side tables. Couldn’t beat your place. Ni la force, ni le temps, ni les idées, ni la possibilité de le faire. Georgia doutait de l’intérêt d’investir dans l’appartement prêté par De Jaager, surtout que les pièces qui le meublaient étaient de haut standing. Le style était plus … scandinavien. Epuré. Sobre. Aseptisé. Georgia serait stupide d’y faire la moindre modification sans la bénédiction de la propriétaire.
In all honesty, last year when we first met, if I was told you had such a curated space, I don’t think I would’ve believed it. I … I would’ve laughed.



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