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Sobremesa // Reed & Zac
2 participants
Zacarias D. Salva
   https://never-fade-away.forumactif.com/t1078-zacarias-d-salva-en

Zacarias D. Salva

standing on the edge, looking into the deep, frightened by all the promises he cannot keep

aesthetic :
Sobremesa // Reed & Zac - Page 5 TIcvj3Y
carte :
the sun
files :
626
€$ :
5203
pronoms inrp :
[MASCULIN] il.
métier(s) :
[SERGENT] pour les Aldecaldos, les Sonorans précisément, bras droit de Reed. Typiquement tourné logistique et social, il est tout ce que son lieutenant n'est pas forcément : organisé et patient. Fixer par intérim, c'est le Sonoran avec lequel les gens extérieurs au gang traitent le plus, aussi le plus en ville. Psychologue officieux du camp, non affilié par la sécu' et toujours à faire des heures supp'.
allégeance(s) :
[SONORA CLAN] [ALDECALDOS] A vida a muerte. Bien pote avec les [VALENTINOS], les [NOMADES] en général aussi évidemment. Généralement ouvert aux discussions/alliances intergangs. N,est pas aussi tranché que son lieutenant sur les [CORPOS] mais déteste aussi les adhérent·e·s fanatiques du système.
icône :
Sobremesa // Reed & Zac - Page 5 TnqyU69
Sobremesa // Reed & Zac - Page 5 68lidrv
pseudo :
disastereyes / reyes
pronoms irl :
(elle) ou il comme mes persos
crédits :
disastereyes (kit entier) tiababylo. (code sig) jdmorganz & tomshiddles (gifs CS & sig)

fin d'intimité¹⁰, Reedoux is back [handle with care], métaphore de manque/addiction/drogué, la pâtisserie est fermée revenez demain


going haywire

under some fucking wildfire


Ta rétine fixée sur l'au-dehors, à travers le pare-brise, qui ne fatigue pas, contrairement au reste de ton corps - encore essoufflé, la peau brûlée à vif, les joues qui chauffent aussi, les muscles tendus pendant un si long moment avant de relâcher d'un coup, tout un maelstrom de sensations que tu connais déjà en réalité, mais que tu ne pourras jamais superposer à celui-ci. Parce que ça n'a toujours rien à voir. Et si tu te perdais à l'oublier - ce qui n'arriverait certainement pas - cette main dans la tienne serait là pour te le rappeler quoi qu'il arrive, continuant à serrer par instant, traduisant de manière symbolique ce lien désormais indéfectible qui vous unissait, plus loin que le sauveur et le sauvé, les membres de la même famille, le lieutenant et le sergent.

Les mots que tu as employé il y a quelques jours reviennent à ton cerveau, alors que tu dévies ton regard de l'horizon que tu ne fixais plus vraiment pour le poser sur Reed qui vient de porter ta main à ses lèvres, un mouvement qui t'apaise d'une façon si importante que ça te donne un peu le vertige. It's not love at first sight, it's knowing someone through thick and thin. Et cette expression prenait encore plus de sens aujourd'hui, non pas que tu aurais pu l'anticiper. Une nouvelle facette de Reed que tu n'attendais pas, que tu n'avais pas demandé, mais que tu appréciais à sa juste valeur, comptant la chérir tant qu'elle durerait encore ici, être apte à la laisser partir quand il serait temps, ouvert à la possibilité qu'elle revienne - impatient à vrai dire. Parce que son visage, même les yeux clos, traduisait tant que tu aimais voir chez lui. Tu savais reconnaître ton lieutenant les yeux clos par la douleur, par une fatigue extrême, par une peine immense.

Rien de tout ça ici.

Happé par son observation attentive, tu ne réfléchis pas tes mots, te contente de cette franchise qu'il a lui-même plus ou moins relâché chez toi, qui ne saurait se satisfaire de ne plus répondre pour toujours à cette question qu'il a posé ce soir-là. Tell me what you want. Personne ne te l'a jamais posé, pas comme ça et mieux encore : ce n'était pas une question ici.

You're so fucking far.

Pour attirer son attention, avec un fucking qui est en plus bien davantage sa marque de fabrique que la tienne, alors que tu récupères vos mains pour embrasser le dos de la sienne, un sourire après le geste - putain, c'est si fort que même toi, le dico des relations humaines, tu peines à poser des mots sur ce que tu ressens.

C'm'on.

C'est que même toi, tu l'admettras facilement - il te manque déjà. Et si tu ne regrettes rien de ce qui vient de se passer, ça n'était clairement pas le choix que tu aurais fait en stratégiste. Mais l'amour n'avait rien de stratégique, et il fallait que ça reste ainsi - ça t'empêchait pas de ressortir ton côté adaptatif cependant.

Toujours sa main dans la tienne, tu te redresses à peine pour te glisser à l'arrière entre les sièges, te laisser tomber dans la banquette alors que tu remontes d'un coup de pied je-m'en-foutiste le siège passager - eh, c'est ta caisse, tu fais ce que tu veux, non ? Mais désormais, tu savais que comme beaucoup de choses, elle n'aurait plus jamais la même valeur sentimentale. Comme chaque voiture où tu avais fait une planque avec Reed et une connerie était arrivée, ou celle que vous utilisiez pour aller, déjà éméchés, en ville, faire les cons une nuit entière. Tu n'avais pas besoin de matériel pour te souvenir, mais tu appréciais déjà, en grand amoureux transi sans doute, l'idée de conduire cette voiture dans les jours à venir et de trouver un sourire à chaque fois que tu te mettrais au volant. C'était aussi facile que ça, d'être heureux, selon toi.

Tu as fait tout le mouvement sans lâcher sa main - invitation en suspens - ton regard qui vient se poser sur lui finalement, alors que tu souris connement. Tu ne dis rien, tes lèvres en véhiculent déjà assez - parce qu'elles n'ont jamais travaillé seules, toujours de paire avec tes yeux rieurs, et les rides au coin de ces derniers, ceux qui témoignent comme un historique constant de ces souvenirs que ta tête vient de te mentionner. Non pas, encore une fois, que tu les oublierais si facilement. Mais ainsi fichés sur ton visage quand tu souris, ils font partis de ta transparence, de ta sincérité éclatante, de combien ils ont compté pour toi - et personne ne pourra y trouver à redire.


Zacarias ft. Reed

we're playing out with matches
unaware of the wildfire
freshly raised out of the ashes



17 juin '79 | Badlands

@tiababylo






FEELING

UNAPOLOGETIC

Reed Burnham
   https://never-fade-away.forumactif.com/t193-reed-burnham-start-o

Reed Burnham

these violent delights have violent ends

aesthetic :
Sobremesa // Reed & Zac - Page 5 FZBEIwR
carte :
the tower
files :
605
€$ :
480
pronoms inrp :
Il, masculin
métier(s) :
Leader de Sonorans - Lieutenant des Aldecaldos
allégeance(s) :
Sonora Clan - Aldecaldos
icône :
Sobremesa // Reed & Zac - Page 5 Skl2Pdv
Sobremesa // Reed & Zac - Page 5 68lidrv
pseudo :
Heovy
pronoms irl :
Elle, féminin
crédits :
tiababylo. (signa) - reyes (avatar-icone-gif)

Sobremesa
tw
vulgarités - intimité douce - vulnérabilité - allusion drogue/addiction - ah nan mais c'est vraiment fini les madeleines, j'vous jure, y'aura pas de deuxième fournée j'suis désolée!

Morcelé, ce terme n'était plus une simple métaphore poétique, mais bien une réalité difficile à accepter. Le regard encore clos, Reed commença à ressentir cette déconstruction, ce sentiment naissant et désagréable de froid. C'était comme sortir d'une mer qui avait réussi à le faire flotter et de se faire surprendre par le froid du vent et du sable fouettant sa peau fatiguée.

Aussi douloureux cela pouvait t'il l'être, Reed chercha à l'encaisser, encore convaincu que ce n'était qu'un léger retour de flamme de ce pic d'endorphine. Rien de plus.

You're so fucking far.

Il ouvrit les yeux à cette vérité pointée, un fait qu'il lui paru rapidement déplaisant. Son sergent était en effet bien trop éloigné, renforçant cette sensation de froid. Malgré tout, Reed fut incapable de retenir un sourire miroir au sien lorsque ce dernier vint embrasser sa main, il se surprit à aimer cette sensation de douceur, comme le reste, cette dernière était nouvelle, oubliée depuis des années.

L'esprit toujours embrouillé, Reed l'observa bouger avec une petite curiosité, souriant de nouveau lorsque le siège fut malmené. Il fixa le cuir de ce dernier avant de finalement pivoter son attention vers Zac, il se heurta à une nouvelle petite prise de conscience, celle affirmant que c'était cet homme qui avait réussi à l'emmener dans ces zones inexplorées, que c'était avec lui qu'il les avait savouré, qu'il en avait redemandé, qu'il avait complètement plié. Reed y trouva un sourire un peu fatigué avant d'inspirer et se décider à finalement se redresser.

Il s'installa à ses côtés sans plus y réfléchir, de toute manière incapable quoi que ce soit quand Zac lui souriait comme ça. Sans trop y penser, il se permit de s'appuyer confortablement contre lui, son dos à moitié contre la banquette arrière, à moitié contre son buste, sa tête logée contre son épaule, son visage tourné dans sa direction et sa main restée dans la sienne, placée de façon à ce que le bras de Zac lui soit en écharpe. Cette position lui offrit l'écoute de son cœur, un rythme répétitif apaisant. Serein contre lui, Reed laissa finalement ses pensées revenir et le bousculer. Mieux fallait il les affronter, les digérer pour mieux les accepter, même si cela comprima sa poitrine et sa mâchoire, même si ces multiples réalisations floutèrent son propre reflet, lui donnant cette impression de ne plus bien se reconnaitre.

Il ne se sentit pas mal, seulement terriblement vulnérable, sans cette euphorie de sensation pour compenser cette émotion perturbante. Cela faisait tellement d'années, l'équivalent d'une vie déjà si bien entamée, 45 putain d'années. Cela faisait tellement longtemps qu'il ne s'était pas aussi bien connecté à qui que ce soit de cette façon, qu'il n'avait pas ressenti autant de sensations. C'était bouleversant et à y réfléchir, même son premier amour ne l'avait pas plongé dans un tel état de fragilité. Zac avait réussi à tant l'exposé, à le placer dans une position où Reed n'était plus apte à se protéger de quoi que ce soit, un état difficile à quitter, qui désormais lui donnait le vertige. Reed en ferma les yeux un peu plus avant de profondément expirer. "Fuck-" Jura t'il avant de forcer l'air à remplir ses poumons et à ouvrir son regard pour le poser en direction de celui de Zac. "I- You make me so fucking emotionnal." Lui sourit il sans reproche, lui confiant juste un simple petit fait alors qu'il reporta les mains à ses lèvres, embrassant le dos de la sienne si tendrement alors que son regard s'était clos. "Been so fucking long..." Ajouta t'il alors qu'un petit tremblement traversa sa cage thoracique, ses doigts un peu plus agrippés à ceux de Zac. "I'm alright-" Ce n'était pas comme ce fameux soir où il s'était écroulé dans le creux de son cou, celui là s'en rapprochait et pourtant cela n'avait rien à voir. Reed était aujourd'hui bien plus en paix avec ce qu'il ressentait, là n'était pas le problème, il était juste incapable de ne pas se faire submergé par plus de quarante ans de manque et de besoins enterrés.

Sa main libre vint masquer une partie de son visage alors que Reed continua à profondément respirer. "I seriously feel good man-" Gloussa t'il de moitié dans cette petite réalisation supplémentaire. "You make me feel so fucking good." Ajouta t'il plus doucement par la suite, plus sincèrement alors que son regard était revenu chercher le sien, un mince sourire de quelqu'un prit sur les faits s'y accompagnant.

Un sourire qui par la suite se transforma en un signe de reconnaissance, d'un bonheur simple et pourtant tellement sincère. Tellement d'attaches dans une unique expression.


ft. Zacarias



c. tia


knife in my heart



Was it for the thrill of pushing my hope to the edge? Was it for redemption? Was it for revenge?

@tiababylo



Zacarias D. Salva
   https://never-fade-away.forumactif.com/t1078-zacarias-d-salva-en

Zacarias D. Salva

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the sun
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626
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5203
pronoms inrp :
[MASCULIN] il.
métier(s) :
[SERGENT] pour les Aldecaldos, les Sonorans précisément, bras droit de Reed. Typiquement tourné logistique et social, il est tout ce que son lieutenant n'est pas forcément : organisé et patient. Fixer par intérim, c'est le Sonoran avec lequel les gens extérieurs au gang traitent le plus, aussi le plus en ville. Psychologue officieux du camp, non affilié par la sécu' et toujours à faire des heures supp'.
allégeance(s) :
[SONORA CLAN] [ALDECALDOS] A vida a muerte. Bien pote avec les [VALENTINOS], les [NOMADES] en général aussi évidemment. Généralement ouvert aux discussions/alliances intergangs. N,est pas aussi tranché que son lieutenant sur les [CORPOS] mais déteste aussi les adhérent·e·s fanatiques du système.
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disastereyes / reyes
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(elle) ou il comme mes persos
crédits :
disastereyes (kit entier) tiababylo. (code sig) jdmorganz & tomshiddles (gifs CS & sig)

fin d'intimité¹⁰, métaphore de manque/addiction/drogué, ouais fin' Reed avait a priori pas la dent sucrée et pourtant les madeleines... ok j'arrête


i'd give you

the world, take it all from me


Tu ne te souviens pas avoir été aussi léger. Jamais. On dit que le temps fait son ouvrage, qu'il altère les souvenirs, les bons comme les mauvais, mais tu es de ceux qui se marquent au fer rouge des joies et des peines, et tu te souviendrais d'une allégresse pareille. Quand il s'appuie contre toi, ce n'est pas un poids, au contraire, c'est comme si ça te soulageait la poitrine, comme si sa présence contre apaisait directement ton cœur.

Tu ne te souviens pas non plus d'un jour t'être senti autant à ta place. Celui qui laisse toujours les autres passer avant lui, celui qui comprime ses désirs en une petite boule de papier chiffonnée qu'il balance à la corbeille quand tout le monde a le dos tourné, pour que personne ne le remarque. Celui qui se demande constamment s'il est de trop, s'il a mal fait. Qui a le sentiment ici, qu'il ne devrait être nulle part ailleurs que là. C'est où là ? Ça n'a rien à voir avec la voiture, avec les Badlands, avec ce putain de pays même.

, c'est contre Reed. Assez proche pour percevoir son pouls, son cœur, dans sa main, la tienne qu'il serre si fort avec, assez proche pour sentir son odeur, assez proche pour sentir la chaleur résiduelle de sa peau des actes passés. Tu avais toujours été proche de Reed, quelque part. Celui qui n'avait pas peur des moments où ça pétait, que ce soit sous la forme d'un orage ou d'un nuage de pluie, que ce soit quand un Sonoran avait profondément merdé et qu'il l'apprenait, ou quand il s'était égaré jusqu'au trailer vide mais encombré de Davy.

Ses yeux viennent trouver les tiens, et tu sais que cette proximité, elle n'a pas de retour arrière possible. Vous êtes accrochés, c'est littéral, mais pas que - et tu ne saurais décrire combien cela t'apaise. Les promesses que tu lis dans ses iris bruns, celles qui se cachaient sous chaque mouvement juste avant, celles qui se murmurent encore dans ce moment que vous partagez.

Quand il t'avoue son émotion, au fond de tes prunelles, tu es à peine déstabilisé - et toi-même, tu t'étonnes, de cette stabilité dont tu es capable, quasiment inébranlable, alors que cette version de Reed te touche si facilement. Peut-être parce que tu n'en démords pas, de cette promesse que toi tu lui fais ; qu'il peut être comme ça avec toi, qu'il est en sécurité, que tu seras toujours là pour le rattraper, en témoigne ta poitrine au cœur qui bat encore un peu la chamade, et qui retient sa tête sans aucune difficulté.

Mais son regard qui revient pour les mots suivants, là, ça te fait perdre ton équilibre.

You make me feel so fucking good.

Une légère surprise dans les prunelles, à peine, au milieu d'une émotion si grande que pour une fois, c'est toi qui te fait submerger. Le sourire que tu lui rends, qu'il provoque avec le sien est d'une sincérité à toute épreuve, témoignent de sentiments qui sont si tangibles qu'ils deviennent faits. Un instant d'humidité à peine plus prononcé sur le coin de tes yeux, mais pas de larmes, juste ta main libre qui vient caresser du bout des phalanges sa joue, tandis que l'autre serre la sienne avec cette force tremblante, sereine, heureuse, mais pas moins ébranlée. Un sourire prêt à muter en rire qui se retient, dans la douceur de l'instant.

And what am I supposed to say if you take my words from my mouth ?

Et comme un imbécile gêné, tu détournes les yeux juste pour poser ton visage dans ses cheveux, te complaire dans la douceur de ses mèches qui chatouillent tes joues, que tu pourrais presque sentir picoter de chaleur. Tu pourrais te demander si c'est bien ça, d'être amoureux comme un adolescent qui découvre le sentiment, mais ce dernier te submerge tellement que ça ne te vient même pas à l'idée.

Instinctivement, ton pouce vient tracer des cercles sur le dos de sa main alors que tu inspires doucement, encore enivré par son odeur, sa proximité. Même pas capable de faire marcher le stratégiste pour s'inquiéter du fait que ce moment devra prendre fin, comme toutes les bonnes choses. Non, ça te caresse même pas l'esprit. Il n'y a que tes lèvres qui viennent caresser le sien, sous des baisers sur le haut de sa tête, doux, lents, tranquilles, soupesant la fragilité de l'instant. Et à un dernier, tu hésites, tu inspires encore, avant de souffler les trois mots qui tournent en boucle dans ta tête, tout contre lui, sans un son.

Encore une inspiration, comme si tu avais soulagé ton cœur de ces trois mots qui y sont constamment quand il est concerné. Des mots dont tu n'avais pas même conscience, il y a encore un mois et quelques. Des mots qui te manquent aujourd'hui - oui, toi, celui qui parle trop, tout le temps, les trouvent toujours, en toutes circonstances. Là, il n'y a qu'un sentiment qui prime, un qu'il sait déjà, sans aucun doute. Mais que tu as besoin de verbaliser, calmement, doucement, en relevant ton visage légèrement, ton menton toujours appuyé contre sa tête - pas envie de s'éloigner plus que ça.

I'm so glad, you cannot even begin to imagine.

Et ça n'a rien d'une compétition ou d'une exclusion de tes pensées, non. C'est juste une façon de verbaliser l'intensité des choses, de ce que tu ressens, tout ce que tu lui dois et tout ce qui t'est cher, le concernant. Tellement de choses qui rentre dans ces petits mots, cette phrase si légère, si courte, et pourtant, lourde de sens, prête à craquer sous le nombre de trucs que tu cales dedans. Que ça remonte à ce sauvetage d'il y a douze ans, tous les moments entre, et tout ce qui est plus immédiat, comme ce sentiment, cette légèreté et à la fois, cette confiance, celle qu'il t'accorde, qui pourrait paraître fardeau mais n'est qu'un cadeau dans tes yeux. Pouvoir être un refuge, pouvoir lui permettre de te dire ces choses.

Lui arracher ces sourires.

So fucking glad.

Que tu as répété plus pensivement, le regard parti si loin, alors que tes doigts se sont resserrés autour des siens, comme ils l'ont fait ce jour-là, quand il t'a ramassé après sa démonstration de force en te sortant de la caravane par le col. Le souvenir t'arrache un sourire aussi, alors que ta main libre passe derrière ton oreille, une brève seconde - geste devenu mécanique. Un petit souffle dans un sourire, que tu viens échouer dans ses cheveux, encore, avec ton visage, avec les deux larmes qui se sont laissées échappé malgré ton sourire, ta joie, malgré toi, malgré tout.



Zacarias ft. Reed

you're like sunshine after rain
when the sky's a perfect shade of blue
you know home's not just a place
but that place is you



17 juin '79 | Badlands

@tiababylo






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Reed Burnham
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Reed Burnham

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Sobremesa
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vulgarités - intimité douce - vulnérabilité - allusion drogue/addiction - feels good moment on

Recevoir. Un verbe que Reed avait éloigné de son vocabulaire, sur le plan affectif du moins. Il n'avait jamais été dans les bras de quelqu'un de cette façon, même à l'époque. Il en découvrit ainsi la sérénité que d'être entouré, tenu et souhaité. Des émotions qui depuis plus d'un mois étaient de plus en plus fréquentes, chargées de soigner son cœur qui avait trop longtemps été délaissé. La faille dans ce dernier était profonde et pourtant, chaque petit geste, petit mot venait doucement la combler.

Le sourire à ses lèvres en l'entendant, en sentant sa présence en haut de son crâne, comme si par ce contact Zac arrivait à éponger les ombres planant au dessus de sa tête.

Un soleil.

Une image que Reed avait adopté il y avait déjà des années sous la forme d'un tatouage et qui aujourd'hui gagnait encore plus en sens. Un soleil plus chaleureux que celui tapant contre l'habitacle, plus brillant, bien plus apprécié. Reed se moquait d'en être ébloui, sa perception de toute manière altérée, incapable de voir plus loin que cette main glissée à la sienne. Le reste pouvait attendre, quelle importance ?

Il avait réussi à le combler.

Son esprit ancré sur cet instant si précieux, sur lui, Reed laissa son sourire s'étirer un peu plus à la confession de Zac, à ses baisers doucement rajoutés. Les yeux mi-clos, il profita de cette sensation de quiétude, de ce calme retrouvé, son cœur se calant au rythme du sien.

"Yours." Souffla t'il après un moment, à défaut de trouver d'autres mots, de trouver des définitions capables de partager ce qu'il ressentait. Il en expira lentement, profondément sans lutter davantage contre le poids de ses paupières. Il se concentra sur ses sensations, sur cette respiration en train de le bercer, sur ces cercles le long de sa peau, sur ce contact en haut de son crâne. C'était si simple, juste un instant de pause, aussi léger soit t'il, il suffisait. Zac suffisait à lui offrir ce léger temps mort dans ce rythme souvent trop effrénés de leurs vies.

Sa reconnaissance capable de le faire chavirer, Reed inspira pour ne pas céder à cette étrange sensation montante, ouvrant les yeux pour doucement les poser sur leurs mains jointes. Il observa ces dernières, les mouvements de pouce de Zac, ces petits détails qui le définissait, prenant vraiment le temps de le regarder. Comme hypnotisé par cette petite spirale tatouée sur la peau du nomade. Le temps inconnu, Reed avait désactivé son HUD, mit en sourdine, dans cette volonté de préserver cette bulle qu'ils s'étaient créés, de le protéger lui. Aussi effrayant cela pouvait il être, Reed réalisa combien il était capable de faire ou sacrifier pour prolonger le bonheur de cet homme.

"And mine." Ajouta t'il encore plus doucement qu'il ne l'avait fait précédemment, telle une promesse alors que ses mots s'étaient mêlés à un petit baiser sur le dos de cette main devenue si importante.

ft. Zacarias



c. tia


knife in my heart



Was it for the thrill of pushing my hope to the edge? Was it for redemption? Was it for revenge?

@tiababylo



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