-39%
Le deal à ne pas rater :
LEGO Star Wars 75379 R2-D2 (CDAV)
60.80 € 99.99 €
Voir le deal


notes pour trop tard ✱ ft. Cassian
2 participants
Melchior Knox


notes pour trop tard ✱ ft. Cassian - Page 2 MELCHIOR-imgkit
carte :
the chariot
files :
284
€$ :
2445
pronoms inrp :
il/he/him ✱ accords masculins.
métier(s) :
[styliste] pour Night Corp ; passion devenue profession, entre chutes de tissus et patrons néomilitaristes ✱ [créateur de DOMINION] entre kitsch et néokitsch, mode alternative entre tes doigts ✱ [ex-striker pour les Night City Death Dealers] carrière sous le rideau, rêve abandonné.
allégeance(s) :
[Night Corp.] depuis toujours, enfant devenu produit de consommation, investissement sur les âges, sur l'image plus que le talent ✱ [Tyger Claws] partenariat marqué par le fric, par une protection payée et un dédain presque mutuel ✱ [Moxes] affilié par amitié mais aussi par business ; vend ses tenues aux performers du gang ✱ [Quatrième Cercle] anarchie, wake up call de refuser de continuer à vivre dans un système pourri sans essayer de le renverser.
icône :
notes pour trop tard ✱ ft. Cassian - Page 2 MELCHIOR-ICON-FICHE
notes pour trop tard ✱ ft. Cassian - Page 2 TMYtNfv
pseudo :
tiababylo.
pronoms irl :
elle/she/her
crédits :
self ✱ @arcanejude (gif img) ✱ @tragicsiblings & @timotheecontent (CS)

   https://never-fade-away.forumactif.com/t1197-melchior-knox-disso
Melchior Knox
▬ free falling from the high, coming back from the lights tonight


03.06.71 - 03:11am
red dirt, Santo Domingo

accident, violence physique, dissociation, alcool, self-infliction, idée suicidaire, sutures, mention de mort



Quand on touche le fond, est-ce que ça s'arrête ou est-ce qu'on continue de creuser jusqu'à tomber dans les abysses? Tu sais que c'est cette question, face à ton miroir, qui t'a poussé à sortir. Question intrusive qui a fait sa petite place dans ton crâne comme un ver dans une pomme. Pas moyen de l'en déloger et tout pourri tout autour. Pomme pourrie, pomme fade, pomme morte. Est-ce que ce serait vraiment plus simple si tu t'étais éteins, avec ta carrière, sur ce terrain, les spotlights sur ton corps comme dernier totem de ton état? Le dernier tabloïd avec la plus belle photo de toi en couverture, hommage de 5s avant d'être remplacé par la dernière popstar en date qui s'est retrouvée prise en photo la gueule couverte de poudre.

Tu y as réfléchi. Longuement, trop longtemps, le corps roulé sous la couverture qui semblait si froide, dans cet appartement si froid malgré la chaleur hurlante du début d'été. Tu as réfléchi, le nez dans l'oreiller, les yeux dans le vide, suivant les lignes de l'aéronef publicitaire qui passait par là à ce moment là. Tu y as réfléchi, trop longtemps, trop longuement. Tu as imaginé ton agente, d'abord, qui devait retenir les foules, la presse sportive qui voulait le scoop avant tout le monde. Tu as imaginé ton coach qui aurait dû retenir tes coéquipier·ières d'aller massacrer le gars qui t'avait brisé. Tu as imaginé tes parents, qui ne regardaient jamais ton sport par peur de t'y voir dans cette situation.

Tu as imaginé l'appel. Froid, et pourtant la voix chaude et brisée d'un coach qui t'appréciait énormément malgré ton caractère, tes dérapages, qui a été là le jour où tu as été celui qui a brisé une vie. Tu as imaginé ce qu'il aurait pu dire.

I'm so sorry. I'm so so sorry it happened. Please tell me If I can do something to help with your loss.

La pensée avait fait mal, mais pas autant qu'imaginer ta mère s'effondrer sur le bord du lit, réveillée de sa sieste de fin de journée, deux heures de décalage horaire senti. Pas autant que les jurons de ton père, la main serrée sur la chaise en plastique, faisant trembler le cendrier sur la table à côté. Tu te refusais d'imaginer les images, tu refusais d'imaginer ton état. C'était bien assez encombrant comme ça, c'était bien assez lourd. Tu as passé vingt minutes, mentalement, à essayer de deviner quelle photo serait utilisée pour la presse, laquelle serait gardée pour tes funérailles au columbarium. Cérémonie minuscule, privée. Tes parents, Jude - tu savais qu'il aurait été là d'une manière ou d'une autre, Cassian probablement - par quel moyen, tu te demandais - Mera, ton coach, ton agente. Peut-être d'autres gens, mais tu n'arrivais pas à penser plus grand, comité restreint de ces gens de confiance.

De ces gens que tu aimes.
Qui sont la raison pour laquelle le vide te fait peur, mais pas assez pour chuter.

The death of the latest Death Dealers champion : a tragedy on court.
C'était le titre que tu avais fini par concocter. Ça manquait d'originalité, mais tu n'étais pas journaliste. Mera aurait trouvé bien mieux, tu en étais sûr. Tu lui aurais donné l'exclusivité, si tu avais fait un testament. Tu lui aurais laissé faire une émission en ton honneur, certain qu'elle aurait tout donné parce que tu lui aurais laissé accès à une partie de toi qu'elle était la seule à connaître : ton mal-être des médias. Tu n'avais pas de testament. L'idée t'avait glacé le sang, avant de te lever de ton lit.

Tu n'avais pas de testament. Tu n'avais jamais senti le besoin de l'écrire. Parce que la mort n'était pas si proche pas vrai? Elle l'était ce soir-là. Mentalement, physiquement, tu te sentais au bord de la rupture, sur tous les fronts. La rapidité avec laquelle tu t'es levé t'as fait voir des étoiles pendant un instant : tu n'avais pas mangé, bu quelques gorgées de ta gourde remplie plus tôt par le passage de ton agente - elle voulait vérifier que tu étais en vie, elle avait les clés. Le datapad a été vite trouvé, et tu as écris, au moins pendant une bonne heure. Tout le monde gagnait quelque chose. Jude gagnait tes bibelots, tes vestes en jean customisés, il gagnait tes croquis, des morceaux de toi que tu n'aurais donné à personne d'autre. Il gagnait le sentimentalisme derrière tes objets. Tu avais noté Cassian, aussi. Tes plus belles bouteilles, tes bouteilles les plus chères, ton ancien ballon, ton jersey aussi, il gagnait les pages de journal sur la mort que tu avais infligé. Comme une autre morceau de toi.

C'était étrange à écrire.
Ça t'avait laissé ce goût amer de ne pas pouvoir rester chez toi. Et tu avais atterri ici, presque certain qu'on te courserait pas jusqu'à Santo Domingo. C'est comme ça que tu t'étais retrouvé à côté de Cassian, sur le bord du toit. Tu savais qu'il était à côté parce que la chaleur radiant de sa peau arrivait à toucher la tienne, froide en comparaison. Tu avais froid. Tu ne sais pas si c'était parce que tu avais perdu quelque chose, ou si tu étais juste exténué. Tu sentais son regard sur toi, mais il n'était pas rempli de jugement ou de pitié, il y avait juste ce calme qui te gardait réveillé. L'ombre d'un sourire qui passe sur tes lèvres quand il avoue qu'il est content que toi, tu ne sois pas mort sur le terrain, contrairement à la pensée intrusive que tu as laissé s'échapper.

It- means a lot.Ça- me touche beaucoup.


Voix éraillée, enragée d'un sanglot qui refuse de sortir. Tu es touché par le sentiment de vouloir être retenu dans ce monde quand toutes les voix dans ta tête auraient préférés que tu sois par terre, que tu sois déjà dans une urne, que tu n'aies pas à vivre ce supplice d'exister, dans ce moment présent, quand tu vois pas le bout du tunnel. Tu le sais, pourtant, qu'il n'est pas le seul qui veut te voir subsister, tu n'as juste jamais eu le courage de le dire à qui que ce soit d'autre, cette pensée. Parce qu'elle fait mal, elle fait mal aux autres, et il n'y a qu'avec Cassian que tu peux le dire, parce qu'il y a ce sentiment qu'il peut encaisser la douleur de tes idées noires.

Ce n'est pas sain de les lui imposer, tu seras désolé plus tard, quand tu reprendras un peu de lucidité et de sobriété, quand tu voudras pleurer d'avoir été si méchant avec tes mots. Don't give up. Tu sais que tu dois pas lâcher, tu sais qu'il a raison. But I don't know how to keep going. C'est tout le problème. Parce que tu veux continuer, quelque part, il y a une raison de vivre, plus d'une même, mais tu ne sais juste par où prendre le problème par les cornes. Mais l'émotion dans la voix de Cassian te rattache à quelque chose d'inconnu, à cette situation miroir qui te serre l'estomac.

I'm trying.J'essaye.


Try harder. que tu t'entends te dire à toi-même, inflexibilité même jusqu'à ton propre mal. Tu veux continuer, tu veux essayer plus fort. Pour Cassian, pour Jude, pour Mera, pour tes parents, pour tous ces gens qui veulent pas te voir au fond du trou.

I'm really trying, you know.J'essaye vraiment, tu sais.


Il y a un sanglot, presque silencieux, qui éclate dans ta voix alors que ton bras serre un peu plus ton genoux contre toi, comme pour te protéger davantage, te faire disparaître un peu plus, masse informe humaine qui s'essaye à disparaître sans réussir. Tu sens le cigare avant qu'il n'apparaisse sous tes yeux, et pendant un instant, tu considères, l'observant comme cet objet insolite.

I don't smoke. I- don't like the taste. But thanks.Je fume pas. Je- n'aime pas le goût. Mais merci.


Une cigarette, un cigare, on a essayé de t'y faire prendre goût. La majorité de tes coéquipier·ières sont des fumeurs, tu es baigné dans l'odeur âcre et le goût amer sur la langue. Non, tu n'aimes pas ça. Tu vapes, parfois, toujours des goûts variés, fruités, doux. Toujours loin du goût tabac que tu n'aimes pas.

I only smoke weed. It helps me sleep lately.Je fume que de la weed. Ça m'aide à dormir dernièrement.


Quelque part, tu es plus calme, moins agité, moins névrosé, mais les larmes sont toujours au fond de ta gorge, au bord de tes yeux quand tu observes sans le voir le panneau publicitaire juste en face. Zieg Dich. Les yeux se baissent doucement sur les piétons en bas, tu crois pouvoir apercevoir quelqu'un avec un appareil photo, mais c'est peut-être la paranoïa.

Will it ever stop?Est-ce que ça arrêtera un jour?


To hurt.


la fête est finie

Quand y a plus d'alcool sur le sol que dans les verres, c'est qu'il est l'heure de rentrer

with cassian hawkins

@tiababylo. | @hellboys & @arcanejude



Edge of Midnight
Telling secrets there on the mattress


Cassian Hawkins


notes pour trop tard ✱ ft. Cassian - Page 2 QE7bGlg
carte :
the hanged man
files :
82
€$ :
425
pronoms inrp :
il, he, him, homme cisgenre
métier(s) :
street cleaner, patron de trashbusters&co
allégeance(s) :
trashbusters&co, neutre pour les gangs (même si valentinos ++) et anciennement l'afterlife
icône :
notes pour trop tard ✱ ft. Cassian - Page 2 RW6Iib2
notes pour trop tard ✱ ft. Cassian - Page 2 TMYtNfv
pseudo :
dewdrop
pronoms irl :
elle, she, her
crédits :
dewdrop (avatar+icons) awonaa (sign) asgardswinter (gifs)

   https://never-fade-away.forumactif.com/t1192-cassian-hawkins-_la
Cassian Hawkins
▬ you've got to leave something behind

In a little while, I'll be gone, the moment's already passed
tw
violence physique, alcool, sang, self-infliction, idée suicidaire, tentative de suicide

Le rythme des rues dans ton dos, le sol qui tremble sous tes bottes, les basses de la musique d'en bas qui tapent. Les néons qui éclairent vos carcasses fatiguées, les ombres contre le mur tagué sous tes yeux. Des traces des gangs, des marques des âmes en peine comme toi, qui essaye de survivre dans la mélancolie d'une vie ratée. Un brin de vent vient se poser sur ta peau en surchauffe; la lune qui ramène sa fraîcheur pour te sortir de ton ivresse irréfléchie. Tes pensées s'entremêlent toujours. Le battant qui explose contre ton thorax, le poids de votre situation sur les épaules. Elles sont lourdes. Si lourdes. T'es comme un bossu, assis à côté d'une âme perdue. Tu siffles ton cigare comme un camé en manque. Tu remarques l'esquisse d'un sourire qui s'égare entre deux sanglots. Tu baisses la tête, timidité étrange qui gagne tes entrailles, parce qu'exprimer tes émotions, c'est trop. Nerveusement, tu mordilles ta lèvre inférieure, une fois que ton cigare repose entre ton pouce et ton index. Tu observes les lacets de tes bottes noires, les cendres qui tombent doucement. Tu ne réponds pas. Parce que, putain, tu ne sais pas répondre. Ca lui tient à cœur ce que tu lui dis. Il te remercie. Tu sers à quelque chose. A quelqu'un. Et ce n'est pas tes coups mais tes mots, tes gestes. La gratitude, ça te fait valser le bide. T'as pas l'habitude. Alors tu râcles la gorge.

Il essaie, il essaie. Tu pivotes la tête pour l'observer, alors qu'il se recroqueville de plus en plus sur lui-même. Une boule qui veut disparaître dans la nuit. T'as l'impression de te revoir, un an en arrière. Se relever, c'est le plus dur. Toi, t'étais une épave complète. La gueule contre le sol, la bave aux lèvres, les larmes qui tâchent ta moquette dégueulasse. Mel, il est entré parce que tu répondais plus au holos depuis plusieurs jours. Parce que t'avais coupé contact avec tout le monde dans ta spirale infernale. T'as encore honte là, sur le toit du Red Dirt, dans l'état duquel il t'as retrouvé. Un slibard, pourquoi prendre la peine de s'habiller, et le flingue à côté de ta tête, gisant au sol. Roulette russe encore ratée. T'avais essayé de tirer trois fois. La quatrième, tu n'as pas réussi à appuyer sur la détente, peut-être parce que tu savais que c'était la bonne. Et puis, t'as vu les chaussures de la star. T'as vu un de ses genoux, t'as entendu sa voix. Rapidement, il a écarté l'arme, d'un coup pied. Il t'a littéralement ramasser. Et au début, tu lui en voulais. Comme il t'en veut certainement à ce moment. Parce qu'on a pas envie d'entendre qu'on a des gens qui tiennent à nous. Parce qu'on pense que c'est des mots dit à la volée pour éviter les emmerdes. Parce qu'on veut pas déranger et emmener les autres au bord du précipice avec nous. Tu ne l'as jamais remercié correctement, pas avec des mots en tout cas. Tu lui as offert un verre ou deux, vous vous êtes réconfortés, mais tu n'as jamais rien dit. Mel, il sait probablement comment tu fonctionnes maintenant. T'es le mec qui montre plus qu'il ne dit.

Tu lèves le bras, pendant qu'il regarde de l'autre côté, tu espères qu'avec son genou contre son buste, il te voit pas vraiment. T'as envie de poser ta main sur son épaule, dans sa nuque, pour lui montrer que t'es là, que tu comprends et que tu le soutiens. Mais tu te retiens, et tu avortes ton geste, encore une fois, faisant mine de te gratter la barbe.  Toute façon, tes caresses ne seront pas douces, pas réconfortantes. T'es trop bourré pour être délicat, tu ne ferai que le secouer. C'est ce que t'es censé faire non ? Mais là, t'as pas envie. L'alcool, ça te rend docile mais brusque à la fois. Les nerfs à vif mais les muscles hyperactifs.

Tu ricanes lorsqu'il refuse ton cigare, mais tu n'insistes pas et retournes vite siffler dedans, le posant au coin des lèvres. Parce qu'en même temps, ça te rassure qu'il n'en veuille pas. Quand on a plus rien à perdre, on fait n'importe quoi, on prend tout ce qu'il nous passe sous les yeux, on se bousille.

Eh, your loss. Les lèvres gênées par le tabac.

Tu suis son regard, cassant ta nuque pour regarder par dessus ton épaule et observer le panneau publicitaire. Tu pouffes un peu, parce que les excentricités fétichistes qui sont partout dans la ville ne te font plus d'effet, comme la plupart des habitants. Tu remarques simplement que l'homme en laisse est habillé de cuir, petite tenue que tu t'imagines porter l'espace d'un instant. Une pensée intrusive qui s'échappe de tes lippes ivres. Yeah, I ain't wearing this even for two hundred bucks.  
Petit silence.
For three hundred though...  Puis tu ricanes en secouant la tête, pivotant ton corps pour te retrouver face à profil avec Mel. Tu laisses une jambe dans le vide, et une sur le béton. Un entre deux. Les pupilles noires dérivent devant lui, au hasard alors tu te contentes de l'observer, maintenant un petit sourire sur ton visage, les joues rouges par la chaleur de l'alcool et la lune froide.

Non. Ca ne s'arrête jamais. Tu enlèves ton cigare de ta bouche.

Yeah, It will.

Tu lui mens, droit dans les yeux, parce que t'essayes d'attirer son regard avec le tien. Parce qu'il sait probablement que tu lui mens. Parce qu'il t'a menti y'a un an. Mais que c'est la chose à faire. A white lie. Un mensonge qui fait du bien. Ca va passer, ça va s'améliorer. Putain, t'es toujours à moitié mort la plupart du temps. Tu souffres tellement que tu ne veux pas t'accrocher à quelqu'un parce que t'as peur de l'entrainer avec toi. Ca fait des années que tu souffres parce que t'as commis des atrocités. T'as été une épave pendant un an parce que tu t'es rendu compte de ce que t'étais vraiment.  

Y'a un bruit de bouteille qui se casse, dans la rue sous vos trois chaussures qui pendent dans le vide. Ca brise l'ambiance pesante pendant une minute et attire ton attention. Vous n'êtes pas très haut alors tu reconnais vite le mec au nez en sang d'un peu plus tôt, qui casse des trucs un peu au hasard. Avec son pote, il fout le bordel dans la ruelle derrière le bar. Tu fais craquer ta nuque, inspires un grand coup et tu lances ton cigare presque fini comme un missile sur ceux d'en bas. Ca atterri (explose un peu) à leurs pieds.

HEY, CAN YOU SHUT UP, ASSHOLE, WE ARE HAVING A MEANINGFUL CONVERSATION HERE. Tu regardes Mel. Sorry, for the yelling. Et tu retournes ton attention sur les mecs. AND CAN YOU PUT YOUR FUCKING TRASH IN THE FUCKING DUMPSTER BEFORE I FUCKING THROW YOU IN ? Tu es calme, là, en plus. Et tu te rends compte que t'as jeté ton cigare parce que tu regardes tes mains vides. Shit. Depuis que t'es dans le business des street cleaners, c'est un énorme trigger les gens qui jettent des trucs n'importe où. (tu t'autorises toi à jeter des trucs n'importe où, surtout quand t'es bourré, tu vas nettoyer ta merde tout seul comme un grand) If you want, you can come work with me. The paycheck ain't gonna be the one of a soccer star but It's honest work. Most of the time. T'as plus de cigare pour finir tes phrases, alors tu poses une main sur le bord du toit, griffant le béton avec un ongle cybernétique. C'est un boulot physique mais tu ignores ce fait, parce que tu t'en fous de ce qu'il peut soulever ou non, tu veux juste qu'il essaye, encore et encore. C'est semi une blague, parce que tu souris un peu mais en même temps t'es sérieux, et que tu lui proposes un job, même si c'est ridicule comparé à ce qu'il est, une star, un athlète. Ce qu'il était.


It's gone and I'm not here. Strobe lights and blown speakers, fireworks and hurricanes, I'm not here.

3 juin 2071 | 03h12 | Red Dirt, SD


goodsirs&dilfcontent (gifs)


All those moments will be lost in time, like tears in rain
Melchior Knox


notes pour trop tard ✱ ft. Cassian - Page 2 MELCHIOR-imgkit
carte :
the chariot
files :
284
€$ :
2445
pronoms inrp :
il/he/him ✱ accords masculins.
métier(s) :
[styliste] pour Night Corp ; passion devenue profession, entre chutes de tissus et patrons néomilitaristes ✱ [créateur de DOMINION] entre kitsch et néokitsch, mode alternative entre tes doigts ✱ [ex-striker pour les Night City Death Dealers] carrière sous le rideau, rêve abandonné.
allégeance(s) :
[Night Corp.] depuis toujours, enfant devenu produit de consommation, investissement sur les âges, sur l'image plus que le talent ✱ [Tyger Claws] partenariat marqué par le fric, par une protection payée et un dédain presque mutuel ✱ [Moxes] affilié par amitié mais aussi par business ; vend ses tenues aux performers du gang ✱ [Quatrième Cercle] anarchie, wake up call de refuser de continuer à vivre dans un système pourri sans essayer de le renverser.
icône :
notes pour trop tard ✱ ft. Cassian - Page 2 MELCHIOR-ICON-FICHE
notes pour trop tard ✱ ft. Cassian - Page 2 TMYtNfv
pseudo :
tiababylo.
pronoms irl :
elle/she/her
crédits :
self ✱ @arcanejude (gif img) ✱ @tragicsiblings & @timotheecontent (CS)

   https://never-fade-away.forumactif.com/t1197-melchior-knox-disso
Melchior Knox
▬ free falling from the high, coming back from the lights tonight


03.06.71 - 03:11am
red dirt, Santo Domingo

accident, violence physique, dissociation, alcool, self-infliction, idée suicidaire, sutures, mention de mort, manque d'autonomie, hôpital



Il y avait une question, pernicieuse, dans ton crâne, qui continuait de rouler et rouler, se heurtant aux murs pourtant résistants de ta boîte crânienne. Est-ce que ce sera toujours là? Est-ce que les dommages désormais présents comme des cicatrices invisibles sur ton âme, est-ce qu'elles vont disparaître avec le temps, est-ce qu'elles vont paraître plus visible avec les années? Est-ce que, ce que tu vivais aujourd'hui, allait te survivre avec les années? Est-ce que ça allait continuer, te hanter comme un mirage, comme un rêve abandonné, comme cette carrière devenue boulet à ta cheville.

Cette question te faisait te demander si tu aurais préféré que ce soit une partie de ton corps qui soit impacté. Ta cheville, notamment, tes chevilles. C'était un implant que tu avais accepté d'avoir, à contre cœur, mais le contrat était tel que refuser aurait peut-être mis en danger ta carrière ; accepter était la seule option pour avoir ce que tu voulais plus que tout au monde : jouer. Peut-être que briser tes chevilles aurait été plus simple à accepter. Mais tes poignets - tes poignets, c'était toute ta vie. Et tu n'exagérais pas.

Tu ne savais pas comment tu aurais vécu la perte de tes chevilles, mais l'idée paraissait moins affreuse que ce que tu vivais actuellement. Ce n'était pas qu'une douleur, ce n'était pas qu'une perte de ta carrière, c'était une perte de ton autonomie aussi. Les premières semaines, au medcenter, était un calvaire que tu refusais de vivre à nouveau, une humiliation que tu n'aurais jamais pensé vivre, quelque chose qui te mettait si bas, si profondément enfoui dans un trou que tu refusais presque d'en sortir.

Incapable de te nourrir seul pour ne pas affecte les bandages, incapable d'aller aux toilettes seul, incapable de pouvoir te laver seul, incapable de faire quoi que ce soit qui impliquait tes mains et par extension, tes poignets. Toi qui t'étais retrouvé indépendant, autonome si tôt, t'en retrouver privé, même si ce n'était que pour quelques semaines, le temps que tes poignets soient suffisamment stables pour faire le minimum syndical, ce temps là... tu refuses de le vivre à nouveau.

Dégradant, humiliant, profondément brisant.
Le souvenir était gravé dans ta mémoire, être touché sans qu'on te le demande simplement par nécessité, seules quelques infirmières prenant le temps de veiller à ce que tu sois okay à ce qu'on te touche. il y avait comme un manque de ta vie privée, une violation de ton autonomie dans sa plus basse fonction. Quelque chose de morbide même quand tu savais que c'était pour ton bien. C'était dégradant, c'était violent, c'était terriblement affreux de se sentir privé de son intimité et de son autonomie de la sorte.

Rien que d'y penser, tu pouvais sentir le dégoût grimper contre tes lèvres, impossible à retenir, presque la bile contre la pulpe de tes lèvres, tapissant tout le plafond de ta bouche. Et tout s'était enchaîné, jusqu'à perdre pied chez toi, à concevoir l'idée de te laisser mourir de faim, jusqu'à perdre ces six kilos en deux semaines, en masse musculaire, en masse, tout simplement. Tes joues creusées, le teint blafard, tant de stigmates qui faisaient que te regarder dans le miroir était devenue une plaie.

Même aujourd'hui, tu savais à peine à quoi tu ressemblais, avec le poids de cette fatigue physique, de cette fatigue mentale. Tout était si lourd, tout était si froid. Tu te sentais autant incroyablement léger qu'incroyablement lourd, aussi chaud que froid, comme une balance qui refusait de s'accorder à un poids, comme un pendule qui refusait de s'arrêter sur une case. Comme un funambule au bout d'une corde, à attendre que les derniers fils craquent.

Tu sens, sans même avoir besoin de regarder, trop à vif pour ne pas être conscient de ton environnement, son bras qui se lève. Tes yeux se ferment, lentement. Tu espères que le contact ne viendra pas. Ce n'est pas que tu n'en veux pas, c'est que tu n'es pas capable de le supporter, pas après tout ça. Te toucher reviendrait à s'approcher d'un animal blessé, le pousser à feuler pour se protéger, à se recroqueviller plus fort dans sa coquille, tu sais que c'est ce qui viendra. Il y a un soulagement à savoir qu'il comprends, peut-être, à ta posture, que tu n'es juste pas capable d'être touché, que ça n'a rien contre lui, qu'au contraire, si tu t'écoutais, peut-être que tu aurais besoin qu'on te prenne en câlin. Peut-être. Mais ton corps n'est pas capable.

Tu n'es pas prêt.
Pas encore.
Pour toujours?
Question en suspens. Tu n'espères pas, tu as besoin du contact, tu en as tellement besoin, mais aujourd'hui, chaque marque sur ta peau fait l'impression d'une brûlure, même avec les vêtements par dessus. C'est comme une énième transgression, une énième douleur et tu n'as pas ce qu'il faut pour la battre, pas aujourd'hui, pas demain, peut-être pas la semaine prochaine ou le mois prochain. Ça reviendra, tu y crois. Mais avec quelles séquelles?

Aucune idée, et tu n'as pas le temps de te questionner à ce sujet, ton attention est reportée sur les mots de Cassian, et ton regard suit le sien jusqu'à la publicité qu'il observe. L'ombre d'un sourire, mince, léger, presque éthéré quand on y pense.

Really? Only three hundred? That's cheap.Vraiment? Que trois cent? C'est pas cher.


Quelque part, ça déconnecte ton esprit, pendant un instant, de tout le reste, comme sorti enfin des eaux brumeuses où tu insistes de te plonger dernièrement. C'est con, mais ça suffit, pour un moment, et pour un moment, tu respires de nouveau comme si tes côtes n'étaient pas pressées contre tes poumons en permanence, les comprimant avec une douleur difficile à ignorer. Mais tu respirais, pour un instant, avant que ta question ne trouve une réponse.

Une réponse que tu connaissais déjà, un mensonge déjà connu, mais qui faisait du bien là où ça faisait trop mal. Tu le savais, tu lui avais dit la même chose, il n'était que justice qu'il te renvoie la balle. Bien sûr que ça ne s'arrêtera jamais vraiment, tu le sais, tu le vois dans ses yeux. Mais ça va diminuer avec le temps, les stigmates et les cicatrices vont rester. Mais elles seront moins dures. Il y aura des jours avec, des jours sans, des jours qui vont brûler plus que d'autres et des jours où la douleur sera si infime que tu seras capable de sourire de toutes tes dents, de profiter de ce qu'il te reste de vie.

Ce n'est juste pas visible aujourd'hui, ce n'est pas encore compréhensible, tu es encore dans l'oeil du cyclone. Tu es assez lucide pour le savoir, assez conscient pour le comprendre. Ça passera avec le temps, ça se ternira. Pas aujourd'hui, pas demain, pas la semaine prochaine, pas le mois prochain, mais ça finira par diminuer, la douleur finira par être remplacée, finira par se taire parfois. Ça ne partira jamais. C'est comme les souvenirs, ça fade, mais ça ne part jamais.

Le début de pensées noires qui retombent, vite interrompues par un sursaut de ton corps tout entier, remerciant ton équilibre qui aurait pu te jeter en dessous de vos pieds, quand Cassian se met à hurler face à un mec en bas. Ton regard tombe sur celui qui se prends l'ire de ton ami, un petit sourire sur les lèvres malgré la légère peur d'entendre hurler d'un coup sans prévenir. Bon, pas comme s'il allait s'arrêter avant de parler pour te prévenir, mais il prends le temps de s'excuser entre deux tirades, de quoi tirer un nouveau sourire sur tes lèvres avant que tu ne lâches ton genou, et que tu te laisses doucement tomber sur le béton, allongé avec tes deux jambes dans le vide, le regard vers le ciel.

You really take your job seriously. It's- nice to see.Tu prends vraiment ton job au sérieux. C'est- bien, à voir.


Parce que quand tu l'as récupéré auparavant, c'était différent. C'est beau, selon toi, de voir le changement, même quand tu as de mal où va te mener ton propre chemin. Différences dans les croisements, aucune idée de ce que donnera ton propre chemin. A l'entente de sa proposition, tu hausses un sourcil en sa direction, un petit rire sur le bout des lèvres, nerveux, fatigué. Ça va mieux, mais tu n'es pas là encore.

I appreciate the proposition, Cass.J'apprécie la proposition, Cass.


Et chaque mot que tu prononces est sincère, tu apprécies vraiment qu'il t'offre cette opportunité.

I don't know if I can. Not only mentally, but physically. I'm forbidden to put any strain on my wrist for- I don't know how long. Until the bones are healed, completely. I guess.Je sais pas si je peux. Pas uniquement mentalement, mais physiquement. Je suis interdit de mettre du poids sur mes poignets jusqu'à- je sais pas quand. Jusqu'à ce que les os soient guéris, complètement. Je suppose.


Tes deux mains se lèvent devant tes yeux, les manches tombant légèrement pour dévoiler les cicatrices marbrant désormais tes poignets. Affreuses, encore rouges de ton dernier combat contre elles. Elles sont là, tu les détestes.
Bordel, tu les détestes.

And I already- slowed down the process by fucking up twice.Et j'ai déjà- ralenti le processus en les foutant en l'air deux fois.


Tu regrettes.
Bordel, tu regrettes, encore et encore.
Si seulement tu étais moins buté.
Si seulement tu écoutais.
Si seulement ça faisait pas si mal.


la fête est finie

Quand y a plus d'alcool sur le sol que dans les verres, c'est qu'il est l'heure de rentrer

with cassian hawkins

@tiababylo. | @hellboys & @arcanejude



Edge of Midnight
Telling secrets there on the mattress





   
Contenu sponsorisé