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Sorry I could be so blind, unaware of everything we have now and what we left behind // ft. Reed
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Zacarias D. Salva


Sorry I could be so blind, unaware of everything we have now and what we left behind // ft. Reed V3PvJuN
carte :
the sun
files :
414
€$ :
4951
pronoms inrp :
[MASCULIN] il.
métier(s) :
[SERGENT] pour les Aldecaldos, bras droit de Reed. Psychologue officieux du camp, non affilié par la sécu' et toujours à faire des heures supp'. Paquet d'endorphine ambulant.
allégeance(s) :
[SONORA CLAN] [ALDECALDOS] A vida a muerte. Bien pote avec les [VALENTINOS], généralement ouvert aux discussions/alliances intergangs. A plutôt en horreur les [MÉGACORP]
icône :
Sorry I could be so blind, unaware of everything we have now and what we left behind // ft. Reed TnqyU69
Sorry I could be so blind, unaware of everything we have now and what we left behind // ft. Reed TMYtNfv
pseudo :
disaste(r)eyes.
pronoms irl :
féminin (elle).
crédits :
disastereyes (kit entier) tiababylo. (code sig) jdmorganz & tomshiddles (gifs CS & sig)

   https://never-fade-away.forumactif.com/t1078-zacarias-d-salva-en
Zacarias D. Salva
▬ standing on the edge, looking into the deep
frightened by all the promises he cannot keep
online

cigarette, inconscience


don't pretend

that you're better than this


Then don't.

Les derniers mots de Reed sur lesquels tu sombres, font presque plus mal que tout le reste. Parce que tu sais que tu te crois capable de pas le pardonner pour ça. Parce que c'est injuste, il doit faire un choix difficile, stupide selon toi, mais nécessaire. Parce que tu le connais, et tu sais qu'il aimerait juste faire demi-tour mais qu'il ne l'autorisera pas. Tu sais tout ça, alors pourquoi ça fait aussi mal, la perspective d'un futur où tu perds quelqu'un d'aussi cher que Jude, et que tu ne parviens pas à pardonner une des personnes les plus importantes qui serait encore là.

Le sommeil reprend rapidement le volant face à l'inconscience. Tu ne sais pas ce qui te ramène à la surface de l'écran noir, encore sous les eaux ténébreuses, mais proche de la surface. Tu entends, de loin, il y a des flashs de lumières à travers tes paupières. Est-ce que c'est le traumatisme qui t'a attrapé au fond de l,abysse pour te remonter de force, ou est-ce que c'est la main de Reed qui t'a tiré de là ?

Tu ne le sauras jamais, parce que tu ne te réveilles pas pour autant. Baladé par les roulis de la voiture, incapable de percevoir les larmes passagères de celui qui se tient à côté de toi. Sourd au monde qui t'entoure, au détail des voix, des sons. Aveugle sinon que pour quelques taches de lumière qui viennent peinturer tes paupières closes. La fièvre qui monte, chose que tu ignores évidemment aussi, la tête, chaude, qui roule le long de l'appuie-tête. Mais reste sur ton visage cet air triste, suite à cette crise de panique et de larmes que tu as eu. Comme gravée dans ton repos, la peine se lit sur tes traits épuisés, et on a du mal à te croire en train de récupérer sereinement rien qu'en te regardant.

Un instant d'inconscience plus léger que les autres, un où tu n'es pas vraiment maître du bateau, qui se fait plus balader par les vagues qu'autre chose. Un instant fugace où ta main serre la sienne, ton subconscient s'autorise des choses que ton cerveau aurait sans doute ordonné tout pareil, s'il avait été complètement là.

Les mots sont lâchés sans trop d'articulation, les lèvres fatiguées, la gorge éreintée par l'étau qui n'a fait que serrer. Mais ils sont là.

Don't go. Pars pas.

Tout bas comme une confession qui ne se dit pas à plein volume, quelque chose que tu penses pourtant, souvent, avec Reed. Cette peur qu'il s'en aille. Jamais pour toujours évidemment, le camp, c'est chez lui. Mais qu'il parte quand tu lui dis des choses qui ne lui plaisent pas, que tu gueules ou que tu te confies. Peut-être pour ça que ton subconscient s'accroche fort à cette main.

Parce que même si ce n'est pas de son intention, tu sais qu'elle finira par lâcher. Et comme si c'était le dernier fil de ta marionnette, au moment où elle part inévitablement, tu sombres. Sommeil lourd qui revient, peut-être que c'était plutôt lié au fait qu'on te sort de l'habitacle pour aller te poser sur ton lit, petit choc pour ton corps qui ne demande qu'à se laisser aller pour de longues heures de sommeil.

Et c'est ce que tu fais, finalement, que tu le veuilles ou non. Le neuf avril passe entièrement sans ta connaissance, sinon que de brefs éclats de voix, des murmures, des sons dont tu ne peux faire aucun sens, aucun début, aucune fin. La fraîcheur d'un gant humide sur ton front, la brise légère sur ta peau quand quelqu'un secoue le drap pour le remettre bien droit. Tu n'es pas là mais tu es toujours un peu attentif, malgré toi.

Tes yeux s'ouvrent le dix, en début de soirée. Tu le sais à la lumière artificielle et faible qui éclaire ton trailer, tu l'as remarqué dès le début, tel le stratège que tu devais être deux jours plus tôt et que tu as été incapable d'habiter. Déjà compris où tu te trouvais et à peu près à quelle heure de la journée, comme si tu devais être prêt à réagir. Mais tu es en sécurité, tu as tout ton temps pour papillonner des paupières, t'habituer à la luminosité. Comprendre que la porte est ouverte, que quelqu'un fume une clope sur le marchepied.

Tu tends ta main vers la table de chevet, te sentant encore bien engourdi de ces deux jours entiers de sommeil - mais bien moins pire que la dernière fois que tu étais éveillé. Tu attrapes le verre d'eau, parce que tu as un peu soif, oui, mais tu as surtout besoin de faire de bruit pour capter l'attention de la personne, quelle qu'elle soit. Parce que ta seule soif, c'est celle de compagnie, là, immédiatement.

La tête de Raza se tourne, affiche un sourire sincère à ta vue. Et déjà là, il y a comme un soulagement. Et parce qu'elle sait, elle aussi, comment tu fonctionnes, il n'y a pas de mot avant les quelques pas faits entre l'entrée et ton lit, toi qui te redresses assis, et l'étreinte immédiate.

It's reaaaaally good to see you Zac'.C'est tellement bon de te voir Zac'.

Un sourire échangé quand elle s'asseoit près de ton lit - et tu donnes le signal immédiat de ta meilleure santé juste par ce que tu choisis de dire en premier.

Whaddaya mean ? You couldn't stare at me for hours while I was unconscious ? Qu'est-c'que tu veux dire ? Tu pouvais pas me fixer pendant des heures quand j'étais inconscienct ?

Elle a ce sourire puis cette face, en mode super ta blague. Mais tu sais que comme tu le fais souvent - elle s'offusque pour de faux.

You got your sense of humor back, so you didn't lose your head after all.T'as toujours ton sens de l'humour, c'est donc que t'as pas perdu la tête.

Un autre sourire amusé, fragile mais bien présent, alors que la prochaine phrase te vient immédiatement. Perd ton sourire, mais prouve, de un, toute ta présence d'esprit. De deux, tout ce qui occupe tes pensées, même cinq secondes après ton réveil.

How's Jude ? Comment va Jude ?

Son visage se referme aussi et tu sais que tu ne vas pas aimer la réponse.

Stable.Stable.

Tu secoues la tête de haut en bas, acceptant malgré tout l'information, même si elle n'était pas celle que tu voulais. Ton sourire qui a du mal à revenir, tes yeux fixés sur le drap, perdu dans tes pensées.

Hungry ? I made pasta.T'as faim ? J'ai fait des pâtes.

Tu voudrais lui répondre que ta gorge est nouée mais tu sais que tu dois manger, alors pour ne pas inquiéter plus que tu ne l'as déjà sûrement fait, tu tais la vérité. C'est un tout petit mensonge, qui ne fait de mal à personne. Parce qu'au fond, tu as vraiment faim, mais c'est ta tête et ton ccoeur qui te veulent en grève de la faim à cause du chagrin passé - celui peut-être à venir.

Starved honestly. Affamé honnêtement.

Tu attrapes le plat qu'elle a sorti du frigo de ton propre trailer avec un gracias tout bas, sachant quand même que Raza va te faire le truc habituel : t'es le bras droit, et il faut que tu saches, même si tu sortais d'un coma, tu devais être mis au courant. D'un côté, ça te fait pas plaisir. De l'autre, tu en as besoin, cruellement. Autant pour le côté stratégique que le besoin de savoir comment ta famille entière se porte.

We're on high alert. Reed has made us the whole strategy stravaganza. We are way more careful with who keep watch and when.On est en haute alerte. Reed nous a fait toute la stravaganza de la stratégie. On doit faire plus attention avec nos tours de garde, qui, quand. Makes sense. Ça fait sens. Que tu souffles sans l'interrompre, trop attentif à son speech pour commencer à manger. Apart from that, everything is fine. I mean- As fine as can be.À part ça, tout va bien. 'Fin- Aussi bien que ça peut aller vu les circonstances.

Tu sais ce que ça veut dire. Que le moral des troupes est bas, et à raison. Mais ce n'est pas un cul de sac, quelque chose d'irrémédiable, juste une mauvaise passe. À peine réveillé, et tu penses à tout ce que tu vas devoir faire pour garder le bateau à flot, que ce soit en général ou avec chaque membre du camp. Avec Reed en particulier. Tu n'as pas besoin de poser la question, parce que vous savez tous les deux. Le lieutenant n'est pas à clamer ses émotions sur tous les toits, mais quand il est en colère ou dans une situation qui nécessite de se détendre, tout le monde finit par le savoir, par les actes.

About Reed, I-À propos de Reed, je- Elle a pas besoin de finir sa phrase - tu la coupes. Il y a douze ans d'automatisme pour toi, qui se sont transmis de nouveau membre en nouveau membre. No, don't go looking for him. Non, va pas le chercher.

Tu l'as dit un peu sèchement alors tu te rattrapes avec un sourire, en avalant une bouchée de ses pâtes - et même si c'est pas les meilleures du monde, ça a le goût de la maison et c'est inégalable.

He'll come if needed, when- You know. He has a sixth sense, it's like when Jude does some crap. Some lightbulb turns on in his head and he just knows. Fucking black magic. Il viendra si besoin, quand- Tu sais. Il a un sixième sens. C'est comme quand Jude fait une connerie. Il y a une ampoule qui s'allume dans sa tête et bam, il sait. Putain de magie noire.

Tu as arraché un petit rire à Raza et c'est tout ce qui compte dans l'immédiat. Oui, tu as envie de voir Reed et de lui parler, là maintenant tout de suite, mais à peine réveillé, tu penses encore au fait que tu préfères penser aux besoins des autres avant les tiens - et dans les circonstances, tu sais à quoi t'attendre le concernant. Alors tu préfères profiter de l'instant, ne pas décider par toi-même de qui va passer la porte le prochain. Parce que les instants comme ça ne durent jamais, et dans ce cas-là, celui-là aura vraiment été fugace.

C'est quand tu relèves la tête des pâtes que tu le sais - le regard de Raza le crie avant même qu'elle prononce les premiers mots.

Actually- There's something else.En fait- Y'a quelque chose d'autre.

Tu reposes doucement l'assiette sur le drap, essayant de lire dans sa face ce qu'elle va balancer, parce que c'est quelque chose dont tu es capable avec une aisance remarquable - mais cette fois, tu n'arrives qu'à déchiffrer la nature de la nouvelle : mauvaise, pour ne pas dire à chier.

We found a corp'-On a trouvé un corpo'- A corp' ? Un corpo ?

Que tu répètes immédiatement, et tout ton body language change - chaque nerf se tend, chaque muscle, et tu es bien plus réveillé que la seconde d'avant. Tu vois Raza regretter immédiatement mais c'est trop tard.

On top of one of of the wind turbines, he was-En haut d'une des éoliennes, il était- Elle se coupe encore mais tu supportes déjà plus. Raza. Now. Raza. Crache-le.

Calmement mais ferme - pas un ton que t'emploies souvent pour autant. Reed crie assez pour que tu t'épargnes l'effort, tu passes plus souvent derrière pour murmurer doucement. Mais il est pas là. Elle hésite encore, te regarde pas, pis finit par tout déballer d'un coup - parce qu'elle sait que tu supporteras pas une minute de plus de suspens.

We got him, it's okay, really, he was alone. He had a sniper, he tried to take a shot at Rook, he thought it was Reed-On l'a chopé, c'est bon, vraiment, il était tout seul. Il avait un sniper, il a essayé de shoot Rook, il pensait que c'était Reed-

T'as même pas pensé à pousser l'assiette pour évacuer le drap - tu ramasseras plus tard, c'est les automatismes qui s'enclenchent, c'est la panique qui active une partie de toi qui est moche, qui est pas présente souvent, et qui rend, de par son absence fréquente, ses arrivées bien plus terrifiantes.

Zac- For fuck's sakes, it's no big deal-Zac, putain de merde, c'est pas urgent- He's been captured for more than ten minutes and he wasn't welcome by either of us, so he can guess there is an internal problem within the group ? Yes, it's a FUCKING problem. Il a été capturé pour plus de dix minutes et y'a aucun de nous deux qui l'avons accueilli donc il peut se douter que y'a un souci interne au camp ? Ouais, c'est un PUTAIN de problème.

Raza te parle encore mais ça compute pas, alors que t'attrapes ta veste comme un robot, enfile tes bottes rapidement mais avec un calme qui ne trahit rien.

How much time before Reed gets here ? Combien de temps avant qu'il arrive ? Que tu te demandes fermement en descendant les marches de ton propre trailer, d'un pas tellement décidé que c'est pas certain qu'une balle t'arrêterait dans ta lancée.

T'as entendu la réponse, peu exacte de Raza, et t'as juste pensé deux mots.

Not enough. Et t'as un sale goût amer sur le bout de la langue en pensant que dernièrement, tout semble pouvoir rentrer sous le couvercle de cette expression dégueulasse.



Zacarias ft. Reed

oh, don't wanna cry, but I do and I'm okay. And if you're scared, you know I'm on my way.



8 & 10 avril '79 | camp des Alde'

@tiababylo




gifs par alieneen & jdmorganz
Reed Burnham


Sorry I could be so blind, unaware of everything we have now and what we left behind // ft. Reed FZBEIwR
carte :
the tower
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504
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pronoms inrp :
Il, masculin
métier(s) :
Lieutenant des Aldecaldos
allégeance(s) :
Sonora Clan - Aldecaldos
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Reed Burnham
▬ these violent delights have violent ends

so blind to all we have and what we left behind
tw
vulgarités - violence

Des mots qu’on voudrait entendre. Des mots qui nous hante, d’autres qu’on voudrait tant oublier. Des mots qu’on garde et que jamais on ne partagera.

Deux petits mots.

Le cœur en friche, abandonné à lui-même depuis que ces émotions ont été réveillées, les ronces grimpantes et les roses fanées. Reed n’avait pas trouvé la force de tout débroussailler, c’était sûrement part fatigue mais aussi par peur de tuer ces jeunes pousses qui avaient pris des années à revenir. La beauté de ces sentiments était encore masquée par toute ces mauvaises herbes accumulées. Et si les fleurs finiraient peut-être par un jour revenir, pour l’heure le nomade avait eu d’autres priorités que de s’en préoccuper.

Des stratégies réfléchies, des mesures prises et la vigilance au plus haut, il n’était pas bon d’emmerder le lieutenant. Un fait que ce bouseux aurait sûrement aimé savoir avant d’hausser la voix lorsque Reed l’avait bousculé dans ce bar. Sûrement aurait il préféré garder ses dents. Reed ne lui avait pas juste collé une droite, il l’avait massacré, sans offrir une chance à l’homme de comprendre. Et si Rook n’était pas intervenu, le péquenaud ne se serait sûrement jamais relevé.

Ce fut avec la colère au ventre et les phalanges abîmées que Reed occupa la plupart de son temps à aller voir d’autres Aldecaldos, d’autres lieutenants. Des discussions qui en fin de compte ne menèrent à rien, ces abrutis pas franchement plus renseignés que ne l’était Reed.

Heureusement la colère commençait enfin à doucement retomber. Jude avait passé les nuits les plus critiques, il était stable, tandis que Zac semblait enfin moins s’approcher de l’état de cadavre et plus à celui de malade. Le pire était passé.

Pas d’autres attaques, mais cela n’avait pas empêcher Reed de claquer ses eddies pour renflouer le stock de minutions, ni de payer au black certains gars de l’établissement où se trouvait Cerise, histoire de s’assurer qu’elle aussi ne devienne pas une cible facile.

On lui avait dit de prendre exemple sur Jude ou Zac et de dormir lui aussi, mais cela aurait voulu dire se reposer, mettre de côté ce besoin de vengeance et de se retrouver seul avec ses pensées. Il ne céda que le lendemain, la nuit du 9 au 10, après qu’Andrea ne se soit pointé pour checker les constantes de Zac, lui refilant au passage les cachetons nécessaires pour enfin retrouver le sommeil. Une drogue que Reed n’avait au début pas voulu et ceux malgré le discours de son doc. Il envoya chier quiconque cherchant à le convaincre de juste s’allonger, de rentrer chez lui et d’arrêter cette obstination qui finirait par le pousser à faire une erreur. En fin de compte ce qui le fit céder ne fut pas de belles paroles mais plutôt la sournoiserie d’un des Aldes qui s’était osé à droguer son verre. Les somnifères lui permirent de chavirer après s’être assit trop longuement. Il se réveilla quelques petites heures plus tard, l’air à peine plus reposé, marquant néanmoins un début de journée plus calme, comme si offrir une pause à son esprit lui permit d’enfin accorder une bouffée d’oxygène à son cœur malmené, noyé sous tous les automatismes de survie qui s’étaient enclenchés deux jours plus tôt.

Son humanité visible à l’horizon, Reed ne chercha pas à en détourner le regard, il en profita plutôt pour rendre visite à Jude avec une partie de la famille. Voir le netrunner dans cet état ne fit que réchauffer une part de sa colère. Il ne fallait pas qu’il reste là.

La visite écourtée, le camp vite retrouvé pour être aussi vite quitté, Reed sentit doucement la fatigue revenir, preuve que ces quatre heures de sommeil en trois jours ne pouvaient pas être tant ignorées. Occupé à faire du repérage en ville, Cole à ses côtés, Reed n’eut pas besoin de lire deux fois le message de Raza qui avait fait vibrer son holo.

Chez eux.

Ils s'étaient ramenés chez eux.

Il allait les massacrer, il se voyait déjà le faire, putain, enfin il allait pouvoir extérioriser toute cette rage sur au moins un connard, histoire de se satisfaire le temps de quelques instants et de bien, bien, faire passer un message.

Ils allaient payer. Ils allaient comprendre qu'il n'était vraiment pas bon de se retrouver dans son viseur.

Le camp très vite mis en destination, Reed fronça les sourcils en lisant le nouveau message de Raza, celui concernant Zac, concernant les agissements de ce dernier face à leur invité du jour. Et autant il comprenait, autant cet abruti ne savait jamais se mettre en pause putain de bordel de merde ?! Reed en expira, ça allait être un problème pour plus tard, pour le moment il ne pensait qu'à revenir chez lui et agir en bon hôte de maison, histoire de montrer toutes les manières des Aldecaldos.


ft. Zacarias D. Salva

I wanna go home, like the home that I keep, you can dig sixty feet deep, we would still live forever

8&10 avril 2079 | Camp Alde'


c. tia - HIMEROBYN - GUESS-MY-NEXT-OBSESSION


knife in my heart



Was it for the thrill of pushing my hope to the edge? Was it for redemption? Was it for revenge?

@tiababylo



Zacarias D. Salva


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[MASCULIN] il.
métier(s) :
[SERGENT] pour les Aldecaldos, bras droit de Reed. Psychologue officieux du camp, non affilié par la sécu' et toujours à faire des heures supp'. Paquet d'endorphine ambulant.
allégeance(s) :
[SONORA CLAN] [ALDECALDOS] A vida a muerte. Bien pote avec les [VALENTINOS], généralement ouvert aux discussions/alliances intergangs. A plutôt en horreur les [MÉGACORP]
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Sorry I could be so blind, unaware of everything we have now and what we left behind // ft. Reed TMYtNfv
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Zacarias D. Salva
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menace de torture, violence physique, mention de suicide, mention de trauma/PTSD, vulgarités


don't pretend

you're better than this


Autopilot, sur toute la ligne. Tu sens tes doigts qui te brûlent , le bout qui s'allume d'une flamme que tu ne contrôles pas vraiment, peut-être même plutôt pas du tout. Tes pas sont réfléchis et décidés, tu sais exactement où tu vas - tu as pas besoin de demander à Raza où il se trouve, tu sais comment tout le monde fonctionne dans ce camp, tu sais comment on fait les choses, tu sais tout ce qu'il te faut pour agir tout seul. Et en subir les conséquences tout pareil.

Tu vas attraper une des grandes plaques contre un des trailers, légères mais épaisses et solides, celles que vous utilisez pour faire monter les voitures dessus quand faut les regarder de dessous et que personne a envie de se foutre du sable plein le dos. Tu la tires jusqu'au milieu du camp sans une once d'émotion sur ta face - tu ne regardes pas Raza, qui, tu le sais, te fixe avec inquiétude. Elle sait ce qui arrive, tu sais à peu près aussi, mais tu n'as aucune envie d'arrêter, de te contrôler, ou quoi que ce soit d'autre. Tu viens de te réveiller de deux jours de sommeil intense, tu as les nerfs en bloc de te rappeler la condition de Jude, le bordel avec Reed avant que tu rejoignes Morphée, et de manière générale surtout, toutes les atteintes faites au bien-être de ta famille.

Et tu es fucking done.

La plaque déposée, tu repars directement, chercher les clés d'un des 4x4, ceux qui subissent les dunes mieux que n'importe quels autres véhicules. Dans la poche, passage bref chez toi pour récupérer ton pistolet, puis  tu te diriges - toujours avec la même détermination dans la démarche - vers le 4x4 que tu déplaces rapidement pour mettre deux roues avant sur la plaque. Tu ressors, et va enfin vers LA voiture, parce que vu comment elle est garée, elle ne peut que contenir le paquet surprise. Ou plutôt, le fils de pute qui a mal choisi son jour pour te faire chier.

Arrivé à la voiture, tu mets un grand coup de botte dans le parechoc arrière, sachant pertinemment que ça va marcher aussi bien que d'appuyer sur le bouton - mais l'une des deux options te détend plus. Le coffre s'ouvre en un bâillement mécanique tiraillé, alors qu'il te laisse découvrir celui dont Raza parlait - écouteurs sur les oreilles qui blast de la musique, conformément à votre procédure, bien attaché, légèrement amoché.

Tu ne le regardes même pas plus d'une demi-seconde - tu aviseras plus tard de détailler cette petite ordure pour obtenir des indices, probablement quand il sera mort, parce que tu sais à ce stade que c'est inévitable - et tu le chopes par le col pour le balancer comme un sac de grains en dehors du coffre. Tu te fous de l'entendre gémir une seconde, tu te fous de le sentir trembler sous tes mains quand tu le rechopes même seulement par la veste. Sans tendresse, traîné jusqu'à la plaque pour le lancer dessus à nouveau, sans prendre aucune précaution. Tu ne l'écoutes pas geindre, tu lui retires le casque en tirant pour le balancer plus loin avec une force qui traduit toute ta condition émotionnelle - le geste était las mais vif, et pourtant, le machin a valdingué sur des mètres.

You're hearing me dipshit ? Tu m'entends connard ?

Tu n'attends pas sa réponse non plus même si elle arrive, sous forme d'un hochement de tête incertain mais qui indique bien un oui.

You have one chance to not fuck this all up and get out of this with minimal trauma, at least one limb, and no emotional scarring so deep you'd kill yourself getting out of here, so if there is one time in your life you gotta pay attention, I feel confident telling you it's fucking now or never. T'as une putain de chance de sortir d'ici avec un minimum de trauma, au moins un de tes membres et pas de cicatrice émotionnelle tellement profonde que tu voudrais te flinguer juste après, donc je suis plutôt confiant sur le fait de te dire que si tu dois écouter attentivement à un putain de moment dans ta vie, c'est MAINTENANT.

Tu le laisses pas répondre - tu sors ton flingue, retire la sécurité à deux centimètres de son tympan avant de lui coller le canon froid contre le front, appuie assez pour qu'il ait une marque quand tu vas le retirer.

I'm going to start asking questions and every answer that is not straight, that doesn't sound truthful, you'll pay. You fucking get me ? Je vais commencer à poser des questions et chaque réponse qui sonne pas directe, ou complètement vraie, tu vas payer. T'as putain de capté ?

Il hoche la tête et tu attends pas une seconde de plus pour retirer ton flingue et lui arracher le bandeau du visage. Tu te redresses rapidement, range ton flingue dans ta ceinture et le laisse là, pour grimper dans la voiture à trois mètres de là. Les clés déjà sur le contact, tu fais rugir le moteur - le visage toujours aussi impassible - et redescend juste sur la plaque, le laisse allumé. Tu vois à la face blanche du type qu'il commence à capter - super. Quand t'es autant en pilote automatique, t'aimes pas te répéter. Mais tu préfères être démonstratif. Tu lâches le frein à main pour faire avancer la voiture vers lui, ses jambes plus précisément, que t'as placé délibérément sous la roue avant gauche du 4x4.

Hey- HEY HEY HEY! WHAT THE FUCK !! STOP STOP !! STOP !!!Hey- HEY HEY HEY PUTAIN DE MERDE !! STOP STOP !! STOP !!!

Tu t'arrêtes à ce qui doit être à peine dix centimètres de son mollet - complètement unphased à ses cris. Tu claques la porte du 4x4 toujours allumé, le frein à main remis, et reviens te pencher sur ce connard à l'envers, lui laisser la sensation du pneu tout proche de sa jambe pour qu'il sente l'urgence.

Now that you've understood that who fucks around with us always find out, you're going to tell me where the FUCK you heard of the name you told my people and WHO sent you after him. Your fucking answer against one guaranteed valid leg. Maintenant que t'as compris que quiconque cherche la merde avec les miens finit toujours par ka trouver, tu vas me dire où t'as entendu le putain de nom que t'as donné, et QUI t'a envoyé après lui. Ta réponse contre au moins une de tes jambes qui va rester valide.

D'habitude - et là aussi, sans doute - tu balances ce genre de menace pour terrifier les plus peureux, parce que tu sais que beaucoup de mots et de menaces aident à en faire rentrer pas mal dans le rang. Tu es pas du genre à épargner pour autant, tu penses que ceux qui tentent de prendre vos vies devraient payer le prix ultime, mais tu n'es pas forcément pour la torture quelconque - sauf pour faire parler, dans une certaine limite. Mais pour ta part, généralement, ça s'arrête vraiment au verbal. C'est ta technique face à Reed pour faire parler - être créatif vocalement, faire flipper face à lui qui donne même pas de coup de semonce, avoir l'air un peu rassurant ou plus taré si le besoin s'en fait sentir. Mais tu optes normalement bien plus souvent pour le diplomate face à Reed, auquel les gens sont contents de se confier après ton lieutenant et ses premières impressions - même s'ils doivent mourir pareil après.

Mais là, les autres pourraient voir d'extérieur que c'est différent, que y'a un ressort qu'a pété, et que c'était juste vraiment pas le timing pour te faire chier, pas avec tout le reste, non. Et que finalement, ce que tu dis, la limite est fine entre ce qui n'est qu'une menace en l'air ou une qui va véritablement arriver.

Il tremble, shake, et tu te perds ta patience - elle s'est taillée, avec ta culpabilité, qui reviendra au galop quand tu vas snap out of it.

START FUCKING TALKING !! PARLE PUTAIN !!

Que tu lui hurles dessus en le remontant vers toi avec ta prise à nouveau sur son col, tant pis si tu l'étrangles, tant mieux si tu l'effraies. C'est pas toi mais ça l'est quelque part. La réaction peut sembler extrême mais...

Mais là, c'était trop. Jude, Davy, toi aussi, tous les enchaînements récents - et maintenant, Reed ? Tu t'es réveillé et t'as décidé que ça suffisait, que s'il fallait en défoncer un sévèrement pour que les autres comprennent, que si tu devais te salir les mains et la conscience à ce point pour sauver des gens de ton clan, tu le ferais. Tu dormais déjà pas vraiment, alors un peu moins de sommeil changerait pas grand chose, et tu paierais le prix et les conséquences. Même à la sortie de deux jours de sommeil intensif après un arrêt cardiaque, même si tu devais te triturer l'esprit plus tard pour te demander si tu étais un monstre comme ceux de tes cauchemardesques souvenirs, tu devais le faire.

Quelqu'un devait le faire, et autour de ce camp, quelqu'un, c'était souvent toi.


Zacarias ft. Reed

Steady damage cross the line
What's become clearly defined



8 & 10 avril '79 | camp des Alde'

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FEELING

UNAPOLOGETIC

Reed Burnham


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Elle, féminin
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Reed Burnham
▬ these violent delights have violent ends

so blind to all we have and what we left behind
tw
vulgarités - violence - sadisme - torture

Putain de nuages, putain de brouillard qui s’était levé, obstruant son esprit de cette humanité à peine entre aperçue lors s’était retrouvé dans cette chambre d'hôpital, sans autre choix que celui de la confronter. Et malgré cette soudaine proximité, cette dernière avait disparue si vite, tuée par toutes ces envies de vengeance qui lui encombraient l’esprit.

Une danse macabre à venir, une que Reed n’aurait préféré ne pas partager. Il y avait des parts de lui que sa famille n’avait pas besoin de connaître, une noirceur réservée à ses ennemis. Et pour cause, le sadisme avait toujours été une drogue difficile à se procurer, une à laquelle Reed ne préférait pas s’avouer accro, une qui ne comptait pas partager. Et pourtant, il ne comptait pas la refuser, ses pulsions réfrénées depuis trop longtemps.

Dans cette phase d’anticipation, Reed comprit à quoi s’attendre dès que ce coffre laissé ouvert entra dans son champ de vision. Ce dont il ne s’attendit pas néanmoins fut bien la voix de son sergent, ce fameux ton qu’il n’avait pratiquement jamais entendu, qu’il avait eu le temps d'oublier. Il n’était pas censé en sourire, il le savait et pourtant, dans le fond il aurait été le premier à payer pour assister à un tel spectacle, si seulement il n'avait pas été conscient des conséquences d'un tel comportement.

La clope aux lèvres et les sourcils froncés, Reed jeta un coup d’œil rapide à son camp alors que ses pas le rapprochèrent lentement de la scène. Pas de dégâts visibles, Rook avait l’air d’aller derrière son pompe chargé, une bonne nouvelle mais loin d’être suffisante pour laisser ce chien de corpo s’échapper.

Plus proche, Reed s’annonça de son ombre recouvrant la petite merde en train de chialer. C’était qui cet enfoiré qui semblait déjà être en train de craquer ? Plus personne ne savait porter ses couilles dans cette putain de ville ? C’était vraiment trop demandé que d’avoir au moins un salopard digne de ce nom ? Quelle putain de déception.

Son intérêt pour le corporatif en chute libre, Reed décala plutôt son attention sur Zac, sur son expressivité et ses bandages visibles. Il le jugea un instant avec cette désagréable sensation plombant sa poitrine. Il n'avait pas le temps de plus y réfléchir, ce n'était pas le moment, ce ne serait d'ailleurs jamais le moment, ces émotions étaient interdites, elles prenaient déjà suffisamment de place. Son agacement déjà visible, le lieutenant en plaça finalement une. « The fuck is going on here? » Questionna t’il durement en direction des deux, autant pour le chien en train de se chier dessus, que ce qui était être sa raison ambulante.

Oh il n’avait pas particulièrement envie de casser Zac dans son délire mais il s’agissait pourtant de la chose à faire, chose que Reed savait pertinemment. Saloperie d'humanité agrippée à sa poitrine, rendant cette course vers l'auto destruction toujours plus difficile. « I heard you were looking for me dipshit. » Ajouta t’il dans un sourire qui n’annonçait rien de bon pour le sniper. « Well, I’m right fucking here and I can’t fucking wait to learn about you. »

Il allait le tuer, il allait en prendre du plaisir.

Une petite expiration de tabac de plus et Reed s’accroupit pour se retrouver à hauteur de regard avec ce parfait connard, son envie de meurtre soudainement partagée. « You missed your shot, you should have talk to the man, he’s the reasonable one. » Lui souffla t’il entre jugement et moquerie, juste avant de décaler son attention sur son nomade, son regard adoucit. « End it. We have to speak. » Rares étaient les fois où Reed ordonnait à son bras droit, mais à ce stade Reed n’en n’avait que faire que d’être compréhensif et diplomate, il avait arrêté de l'être depuis déjà plusieurs heures et ce n'était pas devant un Zac en train de péter un câble que cela allait s'arranger. Ses hommes allaient l’écouter, sans qu’il n’y ait de putain d’exception.

Relevé après ses propres mots, Reed recula de quelques pas dans l’intention de prendre son sergent à l’écart. « You have until I finish my smoke to do whatever the fuck you want with him. But you better be next to me when I’ll stub it out on the ground. » Cela ne lui laissait que quelques courtes minutes, juste assez pour lui donner une chance de finir ce qu'il avait au moins commencé. C'était le mieux qu'il pouvait offrir, l'entre deux entre la tentation de juste le laisser se défouler et celle qui titillait son envie de le clouer au lit, là où il était supposé être bordel de merde. Son regard planté dans celui de Zac, Reed le fixa le temps d'une inspiration de tabac de plus avant de finalement lever ses yeux au ciel et se détourner de ce qu'il pourrait regretter.


ft. Zacarias D. Salva

I wanna go home, like the home that I keep, you can dig sixty feet deep, we would still live forever

8&10 avril 2079 | Camp Alde'


c. tia - HIMEROBYN - GUESS-MY-NEXT-OBSESSION


knife in my heart



Was it for the thrill of pushing my hope to the edge? Was it for redemption? Was it for revenge?

@tiababylo



Zacarias D. Salva


Sorry I could be so blind, unaware of everything we have now and what we left behind // ft. Reed V3PvJuN
carte :
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pronoms inrp :
[MASCULIN] il.
métier(s) :
[SERGENT] pour les Aldecaldos, bras droit de Reed. Psychologue officieux du camp, non affilié par la sécu' et toujours à faire des heures supp'. Paquet d'endorphine ambulant.
allégeance(s) :
[SONORA CLAN] [ALDECALDOS] A vida a muerte. Bien pote avec les [VALENTINOS], généralement ouvert aux discussions/alliances intergangs. A plutôt en horreur les [MÉGACORP]
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Sorry I could be so blind, unaware of everything we have now and what we left behind // ft. Reed TMYtNfv
pseudo :
disaste(r)eyes.
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Zacarias D. Salva
▬ standing on the edge, looking into the deep
frightened by all the promises he cannot keep
online

menace de torture, violence physique, mention de suicide, mention de trauma/PTSD, vulgarités


but who's

going to save you ?


Acteur et spectateur de ton existence. Cela t'arrivait si souvent. Tu étais là, à faire ce que tu devais faire, mais tu étais aussi derrière toi, à te toiser avec une certaine distance. D'un côté, c'était rassurant, cette double perspective. C'était ce qui te permettait l'objectivité, le recul, même sur tes propres actes, pour réfléchir, sonder tes actions. Et regretter. Laisser la culpabilité te ronger, quasi constamment.

Tu ne la sentais pas, pas encore, mais elle était là. Elle s'était présentée comme une ombre au tableau, et tu n'avais même pas relevé la tête. Tu n'avais plus besoin de voir Reed pour reconnaître Reed, tu connaissais l'ombre, les mots, le silence soudain dans le camp quand ce n'était pas un bon jour. Tu savais que ce petit geste, de lui donner malgré tout une oasis d'ombre temporaire, ce n'était pas une main salvatrice. Ce n'était pas non plus une peine de mort.

C'était pire.

Et c'est ce qui te tire hors de l'eau. Le ton gelé du lieutenant, que tu connais, celui qui annonce l'ouragan - alors que ses yeux te fixent un moment. Tu as vu. Et quand tu regardes la face défigurée par la peur du corpo, tu le revois. Ta prise se desserre une seconde, imperceptible, quand d'autres images essayent de s'infiltrer dans ton tableau des horreurs. Ta victime ne le sent pas, parce qu'elle a l'air bien plus terrifiée par le nouvel arrivant - et tu sais que c'est en effet la bonne attitude à avoir.

Tu ne regardes pas le lieutenant une seconde de plus, soudain étranglement en conflit avec ce qu'il te dit. Ça résonne dans ta tête, et tu sais que ça n'a rien à voir avec un quelconque ego qui ne veut pas recevoir d'ordres. Il ne t'en donne pas souvent, et tu y obéis constamment. Mais aujourd'hui, il y a quelque chose d'un peu différent. Il y a une petite complainte que tu n'avais pas formulé dans le désert, à moitié mourant, ni assis contre le trailer à regarder le vide pendant quatre jours après ça. Quelques mots, qui ne sortiront pas, parce que Zacarias D. Salva ne demande jamais rien.

Sálvame de mí mismo. Save me from myself.

Ironique pour le porteur du nom qui s'est pourtant choisi à l'arrache sans réfléchir, d'être celui qui a besoin d'un sauvetage, là tout de suite.

Mais les mains tendues de Reed ont lieu de manière miraculeuse, et tu n'en espères rien, surtout quand les derniers mots sont prononcés. Et comme ça, d'un claquement de doigts, ta colère soudain et inexpliquée s'est évaporée, et tu sens que le sol sur lequel tu tiens est en train de s'effondrer sous tes pieds. Alors il faut agir. Maintenant.

Tu ressors ton flingue, te penche davantage sur le corpo, lui plante le canon sous la gorge.

Esta es tu salida. Ahora. Todo. C,est ta porte de sortie. Maintenant. Tout.

Il ne te comprend pas et tu le vois bien, tu aurais espéré un """ami""" hispanophone pour pouvoir lui dire des choses que personne au camp n'aurait compris. Mais tu ne flanches pas, tu te contentes juste de baisser la voix. T'accroche à tes résidus de colère comme si tu allais t'écrouler après.

Calm the fuck down. And tell me who sent you, right now, and I swear, you'll thank me in the afterlife. This doesn't have to be as painful as you know it's going to be. I know you know. Calme toi putain. Et dis moi qui t'a envoyé, maintenant tout de suite, et j'te jure que tu me remercieras dans la vie d'après. ça a pas à devenir aussi douloureux que tu sais que ça va le devenir. Je sais que tu le sais.

You don't know the half of it. T'en connais même pas la moitié. Parce que beaucoup ont entendu la réputation de Reed Burnham, mais il y a un monde entre savoir et être témoin. Il y a des images gravées au fond de ta rétine. Malgré toi, malgré lui, parce que tu étais là. Parce que tu t'étais forcé à l'être - tu avais dit oui et tu comptais aller jusqu'au bout des choses. Ton PTSD te le ferait payer plus tard, tant que ta loyauté était intacte - à n'importe quel prix. La dette que tu accumulais finalement n'était plus envers le camp, le lieutenant. Elle était envers toi-même.

P-p-p-po... p-pocket-p-p-p-po... p-poche-

Qu'il balbutie enfin pour te sortir de ta spirale infernale. Tu plonges ta main libre directement dans sa poche indiquée par le biais de son regard terrifié, et en ressort un éclat. Tu poses ton pistolet sur son torse - pas vraiment inquiété vu comment il est attaché qu'il va faire quoi que ce soit, mais surtout parce qu,il a bien trop l'air de se chier dessus de toutes façons - et tu claques des doigts en tendant ton bras. Raza était déja partie chercher l'engin, qu'elle t'amène en silence et prend la shard de ta main nouvellement tendue vers elle - sans un regard.

Hors de question de fourrer un éclat corpo dans une quelconque tête, alors vous avez ce machin que Jude a mis au point et qui marche vraiment bien. Qu'est-ce que vous feriez sans ce gamin ? Tu y penses une brève seconde, tes yeux se ferment en se rappelant où il est, et Raza, heureusement, te ressort de la spirale qui t'attrapait par les chevilles à nouveau.

Bounty Zac. Corp'.Mise à prix Zac. Corpo.

Un étrange soulagement te saisit, celui qui ne retire aucune douleur physique, n'allège aucun aspect mental, mais te retire quand même un poids quelque part. Ce n'est pas la première mise à prix sur une de vos têtes, ce ne sera pas la dernière. Ce n'est même pas une piste pour le reste de vos mésaventures, juste une énième embûche sur un parcours qui en est truffé en ce moment. Tu as un moment de lucidité, sans regarder Raza, juste rapidement l'écran du petit boîtier qu'elle te montre, où tu prononces quelques mots dans le vide, sans regarder qui que ce soit, sans avoir vraiment eu l'intention de les prononcer.

Couldn't even fucking aim when all he saw instead of a head was a big bag of money. Jesús. Pouvait même pas viser correctement alors que tout ce qu'il voyait à la place d'une tête, c'était un gros sac de fric. Putain.

Une hésitation, rien qu'une seconde. Puis tes yeux se reposent sur le corpo alors que tu te relèves avec le pistolet pour le pointer sur lui, bras tendu.

No te estoy dando el lujo de las últimas palabras. Te estoy salvando de su círculo del infierno, para enviarte a uno que es diez veces mejor. Da las gracias, puta. Je te donnerais pas le luxe des dernières paroles. Je te sauve de son propre cercle de l'enfer, pour t'envoyer dans un qui est dix fois moins pire que celui-là. Sois reconnaissant, connard.

Le coup de feu résonne dans le camp, unique. Et tu te ne te détournes pas rapidement, tu regardes juste la lumière quitter immédiatement ses yeux, en rabaissant ton bras. Tu devrais t'en vouloir, mais tu essayes de t'accrocher au fait que l'arrivée de Reed t'a sauvé d'une sentence que tu n'aurais jamais pu assumer. Il est, quelque part, le petit démon sur ton épaule. Il te rappelle tes valeurs, mais il te met aussi au pied du fait que tu soutiens les siennes. Des fois, la ligne est trop fine pour être même discernée sous le sable qui s'accumule.

Tu ranges le pistolet dans ta ceinture dans ton dos, relève enfin les yeux vers le reste du camp - ce que tu n'avais pas fait depuis tout à l'heure.

Change his clothes, burn the corpo ones here, than throw him you-know-where, on the low-key. Turn off the car too. Keep the shard somewhere safe and see if we can get more from it. Changez ses fringues, brûlez celles corporatives, pis balancez-le vous savez où, discrètement. Éteignez la caisse aussi. Gardez l'éclat quelque part de sécuritaire pour voir si on peut en obtenir plus.

L'adrénaline redescend d'un coup en même temps que la mention de Jude fracasse tes barrières, à l'idée de t'occuper de cet éclat. Tu poses ta main rapidement sur le capot du 4x4 pour te soutenir, pris d'un vertige. Ignorant s'il est dû à Jude, ce connard de corpo, cette démonstration de force, ta culpabilité vomitive, ou tout en même temps. Tu masses ton front de ta main libre, profite de quelques secondes de répit.

À en oublier ta propre santé avant tout le reste, parce que c'est toujours comme ça. Mais si tu montres à Reed que tu viens d'aller au delà de ça pour lui, le camp, les Sonorans, tu sais ce qui t'attend. Alors s'il demande, tu le feras passer pour un moment style dilemme moral - et en fait, c'est véritablement le cas - et non un moment de faiblesse. Tu te redresses, lâche le capot et te retourne pour aller vers Reed. Tu sors une clope de ton paquet en marchant, l'allume avant d'arriver à lui.

Tu trouves une légère ironie à l'idée de voir la sienne non terminée - tu es tellement efficace comme chien de garde obéissant qu'il en a encore un bon bout à fumer. Ironique, pointe au cœur. Tu le dépasses légèrement en tirant une première bouffée.

Done. Fait. Que tu réponds simplement, sans émotion palpable ni dans la voix ni dans le visage.

Tu viens te reposer contre le capot de la voiture la plus proche de lui, tire une autre bouffée, avant de croiser tes bras, et plante tes yeux dans les siens - la seule façon de montrer à Reed que ce que tu as fait, tu l'as fait en ton âme et conscience, même en sortant d'une crise cardiaque, c'est bien de cette manière là. Tu n'as jamais eu peur du regard du lieutenant et ça va pas commencer aujourd'hui.

Préparé à l'éventualité qu'il te dise de te recoucher - mais tu peux pas retourner dans ce lit faire des cercles furieux dans ta tête, tu préfères être ici, à l'extérieur à entendre la vie du camp qui continue. Être fixé sur la sentence qui va suivre, les conséquences de tes choix et de tes actes, mais aussi, t'accrocher à ces sons extérieurs pour oublier ce que tu t'apprêtais à faire, ce que tu aurais fait.

Et ne surtout pas creuser la raison.


Zacarias ft. Reed

Steady damage cross the line
What's become clearly defined



8 & 10 avril '79 | camp des Alde'

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FEELING

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Reed Burnham


Sorry I could be so blind, unaware of everything we have now and what we left behind // ft. Reed FZBEIwR
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Reed Burnham
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vulgarités - violence - sadisme - torture - réjouissance du meurtre - métaphore drogue/addiction

Les idées déjà en train de fuser et ce voile progressivement abaissé, Reed était de ces hommes que la rue, que la violence avait fait déraillé bien trop jeune. Cela faisait si longtemps qu'il ne cauchemardait plus de ses actes, si longtemps que le bruit des os et des supplices était devenu une mélodie. Il avait appris bien trop jeune à vivre avec cette petite chanson en arrière plan, il en reconnaissait toutes les notes, il savait la jouer mieux que n'importe qui dans ce putain de camp. Ce n'était pas un talent à crier sur tout les toits, ce n'était pas une passion qu'il était bon de verbaliser et pourtant, pourtant son regard, son sourire étaient les reflets de cette noirceur qui l'habitait.

Pas de regrets, pas de réelles préoccupations sur cette image qu'il pouvait renvoyer, à force d'années, Reed était devenu bon à ne pas toujours s'abandonner à cette délicieuse addiction. Ce n'était pas pour sauver son âme ou une connerie du style, mais uniquement pour ne pas terrifier ceux et celles qui avaient décidé de le côtoyer. Il n'était pas con, il n'était pas totalement cinglé à croire que ce type d'attitude était monnaie courante, non, Reed en avait conscience. Mais il y avait des jours putain, des moments où résister à la tentation de prendre son pied en faisait couler le sang était bien trop frustrant.

Soit il aimait ça. Soit il n'en n'avait strictement rien à carré. Mais cette histoire de culpabilité mentale lorsqu'il descendait un enfoiré ? Reed l'avait complètement oublié. Les chiens à abattre n'avaient pas le luxe de réussir à arracher un tel sentiment au lieutenant. Les seuls aptes étaient rares, et surtout ils lui arrachait cette putain de culpabilité d'une toute autre façon.

Un semblant de sourire aux lèvres alors que ses pas firent grincer le sable sous ses bottes, il s'arrêta à quelques pas de là, gardant la scène en vision, comme un simple spectateur désintéressé de ce qu'il pouvait bien s'y passer.

Appréciatif de ce tabac capable de contenir ses nerfs, Reed plissa légèrement le regard en réalisant la façon dont Zac avait de s'y prendre. Il le savait en train de parler, sans pourtant l'entendre, chose qui attira son attention d'une très mauvaise façon. Parce que ce abruti n'avait pas été choisi sergent sans la moindre réflexion, Reed le connaissait, il savait que son regard à lui n'était pas voilé, que son cœur se serrait encore quand quelqu'un le suppliait de l'épargner.

Don't you dare Zac. Pensa t'il sans pourtant intervenir, il lui avait donné le temps de sa clope, ce n'était pas pour revenir là dessus. Mais putain, cet abruti n'avait pas intérêt à jouer au plus con, pas maintenant, pas pour un cloporte corporatif de ses morts. Il l'observa claquer des doigts pour réquisitionner Raza, un tout petit geste qui donna Reed l'envie d'en sourire le temps d'un bref instant. Ce connard restait bon, il n'était pas parfaitement crédible dans le rôle du connard, mais il se débrouillait, il arrivait à titiller le respect de Reed pour ce qui était d'en imposer.

La suite fut rapide, trop rapide pour que Reed puisse terminer sa clope en paix.

Bastard.  Fut sa seule pensée quand ce putain d'abruti commença à partager son monologue à la con en espagnol, le canon levé. Reed n'en comprit que la dernière phrase, juste assez pour consolider cette nouvelle certitude que cet enfoiré l'avait fait exprès.

Sans chercher à l'arrêter, sans même faire un pas, Reed le regarda presser la détente sans la moindre émotion. Rien à battre de celui qui venait de se faire abattre, le nomade fixa plutôt le bourreau au grand cœur. Il avait pris sur lui, Reed aurait pu y mettre sa main à couper, ce abruti était trop droit, trop stoïque, trop diplomate pour un chien que ne le méritait pas.

Un abruti.

Son tabac consommé sans que pourtant Reed ne tire dessus, il continua à fixer cette mauvaise blague qui commençait à lui taper sur les nerfs.

Quelle petite merde.

La colère montante dans cette réalisation que jusqu'au bout ce enfoiré était en train d'en rajouter pour lui couper l'herbe sous le pied. Reed laissa son regard se transformer afin de partager cette colère froide qui était en train de l'intoxiquer. Il le regarda s'autoriser une courte pause, sans trop savoir ce que cette dernière signifiait. Un relent d'humanité ? Une fatigue ? Autre chose ? Pas la moindre foutre idée et franchement ? Franchement Reed n'avait plus les nerfs pour franchement s'en préoccuper.

En putain d'oiseau de proie, Reed ne décrocha pas son regard de ce petit enculé en train de se rapprocher. Putain. Toutes cette colère accumulée, toute rage mijotée depuis qu'il avait reçu le message de Razza, tout ça, toute cette merde était en train de chercher une nouvelle victime. Et putain, pourquoi avait il fallu que ce putain d'abruti de merde n'en vienne à se sacrifier ? Pour quoi faire ? Pour quelle putain de raison avait il cru bon que ce combat là, était bon à gagner ?

Entre l'incompréhension de ses actions et l'envie de lui faire avaler sa clope pour la lui fermer, Reed le laissa le dépasser. Zac n'était pas l'ennemi. Il ne savait. Putain il le savait. Il fallait qu'il se calme. Cet abruti sortait d'une crise cardiaque, il était couvert de plaies, il ne pouvait pas le marraver juste pour expulser une colère mal redirigée.

Leurs regards croisés, Reed ne chercha pas à le rassurer, il ne chercha pas à contenir son envie de meurtre qu'il ne savait plus sur qui l'extérioriser. Zac n'en démordait pas uh ? Il ne le craignait pas ? Quel putain d'inconscient.

Reed le jugea quelques secondes de plus, sa mâchoire serrée et ses muscles bien trop échauffés. Et maintenant putain ? Ce qui était fait, était fait. Ce putain de corpo n'allait pas ressusciter juste pour que le sadique puisse s'amuser.

« Got a problem you want to tell me Zacarias? 'Cause from what I just fucking witness, it looked like you thought it was a fucking great idea to. Piss. me. off. » Il marqua une pause alors que son ton s'était nuancé de cette colère mélangée à autant de déception que d'incompréhension. Une pause aussi employée pour le dévisager, dans une réelle recherche pour trouver ce petit quelque chose qui avait bien pu le motiver. « You seriously fucking believed it was better than what? Leave this little piece of shit suffer a few hours? That's it ? Or is it something I'm missing here you fucker? »


ft. Zacarias D. Salva

I'm uncontrollable, emotional, chaotically
proportional
I'm  visceral, reloadable

8&10 avril 2079 | Camp Alde'


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Zacarias D. Salva


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Zacarias D. Salva
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détails d'un acte de torture, PTSD, mention d'envie de vomir, mention de suicide


but who's

going to save you ?


Zacarias. Tu devrais frémir. Tu devrais avoir peur. Tu devrais.

Mais ça ne marche plus ça. Pourquoi ? Est-ce que ton instinct de survie s'est taillé ? Nan. Est-ce que tu l'as trop entendu ? Non plus, Reed sait user des bombes verbales et il les garde précieusement pour les occasions spéciales. Putain de terroriste des mots. Est-ce que c'est parce que c'est toi, et tu te sens immunisé, connement ? Non plus, ce serait vraiment une idée de merde à avoir, bien loin d'un quelconque instinct de survie.

Non, rien de tout ça.

Tes yeux s'écartent de Reed une seconde alors que tu lances ta clope au sol, l'écrase dans le sable, et tes yeux se lèvent jusqu'aux quelques Aldecaldos qui s'activent. Raza attrape ton regard, et tu n'as pas besoin de vouloir le véhiculer. Elle sait. Elle le savait avant même de croiser ton regard, parce que si elle n'a pas entendu les mots de Reed, elle a au moins vu l'attitude.

Scram.

Parce que quand tu provoques la tempête, tu estimes aussi que tu devrais être le seul à en goûter les conséquences. Mais ils n'ont pas besoin de ton warning - ils savent déjà qu'elle arrive. Le lieutenant a toujours eu la justesse de tenir, malgré lui, un bulletin météo des ouragans.

Tom regard revient sur Reed, sans l'avoir fui, alors que tu te détaches de la voiture dans ton dos, décroise tes bras. Mécanique peut-être à ce stade, parce que tu veux que ton body language ne lui dise absolument rien. Tu sais où tes pensées te mènent et tu essayes de t'en sortir mais tu sais pas pourquoi, là, aujourd'hui, il faut que ça sorte.

I have no problem, Reed, I went into this with my eyes wide-opened andI'm still here. but I'll tell you something else. And you can pound my fucking face on the car trunk right after, no questions asked, no excuses, no recovery bullshit. I can take it, I'll get it. But I'll tell you first why. J'ai pas de problème Reed, je suis venu là-dedans avec mes yeux grand ouvert et je suis toujours là. Mais je vais te dire autre chose. Et après, tu pourras m'éclater la gueule contre le coffre de la caisse, pas de questions posées, pas d'excuses, pas d'histoire de convalescence. Je peux l'encaisser, et je le ferais. Mais d'abord je vais te dire pourquoi.

Tu passes ta main légèrement tremblante sur ton menton et sur tes lèvres, comme si ton corps essayait une dernière fois de faire taire ton cerveau - mais à quoi bon. Ta voix se fait plus grave, légèrement tremblante sur certains mots - on sent l'émotion qui cherche à percer, que tu gardes au mieux maîtrisée pour l'instant.

I know what you do Reed. I know you. It's not about judgement or getting you to stop. None of it. i know some dirtbags deserve it, they fucking do. I know all of this. Je sais ce que tu fais Reed. Je te connais. C'est pas du jugement ou une tentative de te faire arrêter. Rien de tout ça. Je sais que certaines pourritures le méritent, vraiment. Je sais tout ça.

Tu inspires doucement mais te coupe dans ta propre recherche d'air - trop lancé pour toi-même t'arrêter pour la pause nécessitée et méritée que tu devrais prendre.

I'll always remember that mental picture of you in september 2077 on that infirmary bed in camp. Face down in the pillow, back- a fucking mess. It's lodged in my fucking soul. Je me rappellerais toujours de cette image mentale de toi en septembre 2077, dans le lit d'infirmerie, au camp. La tête dans l'oreiller, le dos- un putain de bordel. C'est logé dans ma putain d'âme.

Tu replantes tes yeux maintenant teintés d'une douleur indélébile, au fin fond des siens pour récupérer toute son attention, et maintenant que tu es lancé - tu ne comptes plus détourner le regarde une seule putain de seconde.

And me in that back alley is in yours too. Et moi dans cette putain d'allée est dans la tienne.

Tu as la voix tremblante de colère et à la fois, l'émotion palpable de celui qui pourrait se briser chaque seconde qui passe. Mais pas cette fois. Tu tiendras jusqu'au bout. Le poing serré au bout de ton bras le long de ton corps, frissonnant de rage et de tristesse.

It was just a bullet. That's it. C'était juste une balle. C'est tout.

Tu avales difficilement ta salive, mais ne démords ni des mots ni des yeux. Oui, il t'a pas choisi pour rien comme sergent. Et il va le savoir.

Everytime you do what you do, I think about them. Chaque fois que tu fais ce que tu fais, je pense à eux.

Tu serres les dents, ton poing encore plus fort jusqu'à peut-être avoir une trace au fond de la paume, mais pas grave. L'ironie est que tu te fais un mal de chien pour lui colorer vivement les images d'un point qui veut que la douleur s'arrête.

I need you to understand the link here. What link happens everytime you do this. J'ai besoin que tu comprennes le lien ici. Le lien qui arrive à chaque fois que tu fais ça.

Une larme solitaire coule le long de ta joue gauche, mais ta mine est toujours aussi froide, aussi déterminée - il n'y a que tes yeux qui essayent de crier l'arrivée du raz-de-marée mental que tu essayes de contenir, celui qui contient tout ce qui pourrait bien te faire sombrer pour toujours. Qui essaye de t'attirer dans les eaux profondes de janvier 2067 pourne jamais en ressortir.

I need you to fucking understand that everytime you do this, I am fucking frightened. Not of you. For them. Jude. Raza. Lily. Rook. Demeter. J'ai besoin que tu comprennes qu'à chaque fois que tu fais ça, je suis putain de terrifié. Pas de toi. Mais pour eux. Jude. Raza. Lily. Rook. Demeter.

Tu pourrais vomir tellement les émotions t'étranglent, tant tes chevilles te démangent soudain - dans cette panique émotionnelle qui semble parfaitement contrôlée d'extérieur, tu n'as pas vu le nom de trop qui s'est glissé chez les Sonorans, et tu es tout bonnement incapable d'y penser, tu ne t'aies pas entendu le dire - et y revenir, ce serait te condamner à t'effondrer sur le champ.

Tu peux juste focaliser sur cette impression horrifique de presque sentir le sang le bas de tes mollets, tu pourrais baisser les yeux pour vérifier tellement tu te sens dans une réalité alternative soudainement, un cauchemar que tu as bien trop vécu.

I need you to- J'ai besoin que tu- Tu te coupes, la voix maintenant presque chevrotante - tu dois aller au bout. I need you to tell me you can live with the idea of one day receiving my fuckin eyeball in a ziplock bag knowing it was taken from me while awake with a plastic spoon. J'ai besoin que tu me dises que tu pourrais vivre avec l'idée d'un jour recevoir un de mes globes oculaires dans un sac en sachant qu'il m'a été arraché quand j,étais réveillé, avec une cuillère en plastique.

Tu es figé, pétrifié par ta propre image - tu ne sens même pus ton poing trembler, pas même l'humidité des larmes sur tes joues désormais. Ta mine interdite trahie par ces cascades qui n'obéissent à rien - cette humanité que tu contiens qui est tellement grande qu'elle éclate sans ton accord.

'Cause I can't if we reverse the roles. I know what it'll make me do to get- this, and then- then, I won't be able to live with it. Parce que je peux pas si on inverse les rôles. Je sais que si je reçois- ça, je sais ce que ça va me faire faire, et après- après-, je pourrais pas vivre avec.

Tes yeux ne l'ont pas quitté. Tu as dit que tu n'irais nulle part - et ça vaut pour tout.

Now you can hit me if that helps. Maintenant tu peux m'en mettre une si ça t'aide.

Zacarias ft. Reed

Steady damage cross the line
What's become clearly defined



8 & 10 avril '79 | camp des Alde'

@tiababylo




gifs par pedgito & starrynightsgifs




FEELING

UNAPOLOGETIC

Reed Burnham


Sorry I could be so blind, unaware of everything we have now and what we left behind // ft. Reed FZBEIwR
carte :
the tower
files :
504
€$ :
3135
pronoms inrp :
Il, masculin
métier(s) :
Lieutenant des Aldecaldos
allégeance(s) :
Sonora Clan - Aldecaldos
icône :
Sorry I could be so blind, unaware of everything we have now and what we left behind // ft. Reed Skl2Pdv
Sorry I could be so blind, unaware of everything we have now and what we left behind // ft. Reed TMYtNfv
pseudo :
Heovy
pronoms irl :
Elle, féminin
crédits :
tiababylo. (signa) - reyes (avatar-icone-gif)

   https://never-fade-away.forumactif.com/t193-reed-burnham-start-o
Reed Burnham
▬ these violent delights have violent ends

so blind to all we have and what we left behind
tw
vulgarités - violence - sadisme - torture - réjouissance du meurtre - métaphore drogue/addiction

Comprendre était bien la chose que le nomade cherchait à faire mais putain rien n'y aidait. Cet abruti vivait beaucoup trop bien l'idée de voir son portrait refait. Mais ce fut surtout la suite qui laissa Reed des plus perplexes.

Il n'avait pas de problème uh? Alors pourquoi son bras tremblait ? Pourquoi à mesure de ses mots il était en train  de se décomposer ? Putain, c'était quoi ? La troisième fois en une seule putain de semaine qu'il se retrouvait à devoir le confronter lui et ses crises de larmes ?

Forcé de l'écouter, Reed releva le menton à la mention de 77, il plissa le regard à la suite, avant de complètement perdre le fil lorsque la première larme s'invita. Ce n'était pas juste ce putain de corpo right ? Reed n'était pas con, il y avait plus, il suffisait de le regarder, une image qui était en train de s'incruster dans sa rétine, pas loin de cette de la contre allée. Des scènes que le lieutenant aurait vraiment préféré se passer, mais clairement, c'était bien trop demander.

Silencieux, il ne dévia pas son regard, pas une putain de seconde, même quand un prénom qu'il ne connaissait pas s'invita à la réunion. C'était qui ça, Lily ? Mais surtout en quoi ses agissements avaient quoi que ce soit à voir avec eux ? C'était quoi cette peur qui était en train de le poignarder ?

Il y avait les mots, le fond, mais il y avait la forme et la forme était en train voler la vedette au reste. Il attendit qu'il termine, avec cette putain d'invitation à lui en coller une.

Morron.

Putain. Il ne prenait pour qui ? Un monstre ? C'était quoi son délire ? Depuis quand reflétait il une telle image ? Depuis quand, une fois de plus, ses propres membres s'attendaient au pire venant de lui, même dans les pires situations, même lorsque leurs propres émotions leur avaient cassé la gueule en premier.

Sans encore un caler une, Reed expira et se rapprocha, assez près pour se concentrer sur l'une de ses pupilles puis l'autre. « The fuck you're talking about? » Questionna t'il très doucement, sans compassion apparente, décryptant Zac une seconde de plus avant de reculer d'un unique pas.

Si seulement toute cette colère s'était déjà barrée, si seulement Reed n'avait pas complètement écrasé son humanité à ce putain de carrefour, juste avant qu'il n'ait refusé cette halte au MedCenter. « The fuck it has to do with this shit? The fuck is happening to you? » Lui aboya t'il par la suite et le désignant dans son entièreté avant de se détourner dans un pincement de lèvres qui l'aida à intériorisé son envie de péter un putain de câble. « Just fucking look at you for god sake! » Il l'engueulait, il l'engueulait comme il aurait pu le faire avec n'importe qui d'autre dans ce putain camp. Une putain de réprimande, un putain de raz le bol de devoir prendre des pincettes avec chaque petit con ayant décidé de lui taper une crise. « A fucking weeping mess who's trying to what? What are you trying to tell me with your speech Zac? That I will lose my fucking shit if someone decided to gift me your fucking eyeball? Well, here, have it! I'll! Fucking hope you're happy to hear it. » Une main de passage sur son visage dans ce petit mouvement qui traduisant le mal de crane que cette putain d'histoire lui donnait. Mais aussi combien cette image n'était pas quelque chose à quoi il voulait s'accrocher, jamais, encore moins si tôt après avoir pensé le perdre.

Putain.

Saloperie de colère. Saloperie de situation de merde. Saloperie de quoi ? De peur ? Bordel non. Ce n'était pas le moment. Qu'elle aille se faire mettre, qu'elle dégage. Reed la refusa. 

Il fallait qu'il se calme. Il le fallait putain. Alors pourquoi son sang se refusait à refroidir ? Pourquoi sa vision restait étriquée dans ce tunnel de frustration ?

Surement parce que sinon, cette fameuse humanité pourrait le rattraper. Cette fameuse culpabilité pouvait le bousculer, dopée à la douleur que Zac lui balançait comme un cadeau empoisonné.

« The fuck it has to do with this fucking piece of shit? » Questionna t'il en dernière instance, moins violement mais toujours dans cette foutue incompréhension, le bras tendu en direction de cette tache de sang qui s'était mêlée à la poussière du désert.


ft. Zacarias D. Salva

I'm uncontrollable, emotional, chaotically
proportional
I'm  visceral, reloadable

8&10 avril 2079 | Camp Alde'


c. tia - starrynightgifs - HIMEROBYN - GUESS-MY-NEXT-OBSESSION


knife in my heart



Was it for the thrill of pushing my hope to the edge? Was it for redemption? Was it for revenge?

@tiababylo






   
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