Le Deal du moment :
Pokémon Évolutions Prismatiques : ...
Voir le deal


killers on the road (zacarias)
2 participants
Akiro Hiroka
   https://never-fade-away.forumactif.com/t218-akiro-hiroka-no-prom

Akiro Hiroka

where there's a will, there's a way

aesthetic :
killers on the road (zacarias) - Page 2 3z2q
carte :
the chariot
files :
565
€$ :
4690
pronoms inrp :
✧ il/he ✧
métier(s) :
mercenaire ✧ tclaw no limit. freefighter raté. voleur surdoué. ninja des toits dégueulants et fouteur de merde quand y lui reste un peu de temps.
allégeance(s) :
lui-même ✧ ensuite, le fric, puis sa bécane, les t-claws et japantown. l'atlantis et le saloon pour bercails ✧ allégeance vendue au plus offrant selon les lois d'un marché insolent.
icône :
killers on the road (zacarias) - Page 2 Qw25
killers on the road (zacarias) - Page 2 68lidrv
pseudo :
✧ naly
pronoms irl :
✧ elle/she
crédits :
✧ disastereyes (avatar) awona (signature) nanamiavatars (icons)

Killers on the road, Riders on the storm
tw
mention de décès - deuil

Y a d’ces scènes qu’on vit dans l’présent, et qu’on sait déjà d’avance qu’on oubliera jamais.

L’cracheur en continuité d’mon bras, ses reflets violets dans la pupille qui s’dilate. J’capte chaque nuance éteinte. J’me contracte. J’me rétracte. J’refuse cette réalité. Mais l’truc, c’est qu’j’peux pas faire marche arrière. Ouais, ça je l’sais. Mais y reste un espoir qu’ce soit pas vrai. Que l’cowboy croulant s’paie ma tête. Qu’il malmène mes points faibles, histoire d’rentrer en pleine santé, l’cœur battant assez pour qu’le corps réchauffe l’bout d’tôle qui lui sert d’pieux, ou l'drap délavé qui lui sert l’répit nécessaire pour l'passage d'la prochaine tempête.

Mais la prochaine tempête, elle gronde en moi.
Alors, qu’le ciel n’a jamais été si stable. Même l’vent s’est éteint sous l’poids d’la rumeur. L’point central entre ses yeux, ma ligne de mire. L’flingue chargé à bloc. Pulsions dans l’chrome. Envie d’imploser. D’rayer les Badlands entiers d’la carte. D’faire sommeiller à tout jamais ces yarô d’merde. Ces décâblés qu'ont pas su l'protéger. Qu'ont pas sur l'épargner. Ouais, très envie d'tirer. Esclave de la colère. Enclin aux coups d'tonnerre. Mais dans ma tête, ça résonne vide. Ca cogne sévère. L'genre de folie qui s'joue d'mes peines pour tisser une douleur infinie. Et ça s'répète. Et ça s'répère. Et ça repète sans jamais qu'ça s'répare. Et j'me rappelle qu'les Badlands, c'était son territoire. Son défouloir. D'une immensité interdite au creux d'la ville. D'ces libertés qu'les artères d'Night City n'parviennent pas à offrir. Détruire c'qui reste de lui, ce serait l'détruire aussi.

Mais la colère, elle, n'sait s'adoucir.

Le hic, c’est qu’ma vue m’joue des tours. Et qu’j’y vois flou. J’me rends compte que j’chiale plus qu’il ne faut. Que j’reste pourtant une cible à abattre. Qu’le premier flingue entre nous vient d’lui. Et qu’il a tiré plus fort qu’n’importe quelle balle.

J’sens quelque chose.
D’abord dans l’bide. Un genre d’relent bizarre qui m’file l’envie d’vomir. Et pis ça r’monte, dans la poitrine. Ca résonne vide. D’puis quand j’ai pas r’ssenti un truc aussi puissant ? J’sais pas. Mais c’que j’peux dire, c’est qu’j’réalise qu’on s’y habitue jamais. Qu’ça fait toujours aussi mal aussi vite. Q’ce soit la première ou la centième. Cimetière d’étoiles dans ma tête, et mon espace s’obscurcit à mesure d’mes quêtes et d’mes périls.

« He who lives in the hearts of her loved ones, can never truly die. » Et d’ça, il a pas tord. Mais ça n'efface rien des griefs, rien d'la colère qui m'dévore. D'un revers, j'sèche les larmes. J'y vois plus clair, sauf qu'tout mon être se lie au mal. « I'm sorry. » Ouais. Ouais, moi aussi. J’voudrais lui dire, mais je peux pas. J’ai pas envie. J’sais pas comment. Mais avec moi, il était imbattable. Increvable. C’est pas possible. C’est pas possible. C'est impensable.

Alors, j'résiste. L'canon du Liberty persiste.
Et ma voix s'casse.
Et ma voix s'brise.

« Urusai! ***la ferme!*** Comment vous avez pu faire ça? Comment vous avez pu l'laisser crever comme ça? Vous l'avez découvert... Vous l'avez laissé crever seul comme une merde aho? C'est ça la famille? C'est ça les nomades? » J’veux pas y croire. « Je veux le voir. » Y a une époque. « J'veux voir Davy. » Où j’aimais être seul. « Montre-le moi. » J’aimais être seul. Mais j’aimais avoir quelqu’un avec qui l’être. « Peu importe. Même si c’est au milieu d’ton camp d’merde et qu’j’dois en crever, kuso j'irai quand même. » Gosse indélébile, la semelle bat l'sable, lève la poussière. Nuage noir dans une nuit sans étoile. J'sens qu'mes pattes tremblent, craquèlent, mais j'tiens bon quand même.

Pour Davy, j'tiens bon.
Pour Davy, j'me bats. J'me bats, comme il s'est battu pour moi.


Into this house, we're born
Into this world, we're thrown

mars 79 | nuit | badlands


c. différents crédits ici



不要な ✧

i hate this feeling, like i'm here but i'm not, like someone cares but they don't. like i belong nowhere.

 
Zacarias D. Salva
   https://never-fade-away.forumactif.com/t1078-zacarias-d-salva-en
online

Zacarias D. Salva

standing on the edge, looking into the deep, frightened by all the promises he cannot keep

aesthetic :
killers on the road (zacarias) - Page 2 2bsebLz
carte :
the sun
files :
799
€$ :
7125
pronoms inrp :
[MASCULIN] il.
métier(s) :
[SERGENT] pour les Aldecaldos, les Sonorans précisément, bras droit de Reed. Typiquement tourné logistique et social, il est tout ce que son lieutenant n'est pas forcément : organisé et patient. Fixer par intérim, c'est le Sonoran avec lequel les gens extérieurs au gang traitent le plus, aussi le plus en ville. Psychologue officieux du camp, non affilié par la sécu' et toujours à faire des heures supp'.
allégeance(s) :
[SONORA CLAN] [ALDECALDOS] A vida a muerte. Bien pote avec les [VALENTINOS], les [NOMADES] en général aussi évidemment. Généralement ouvert aux discussions/alliances intergangs. N,est pas aussi tranché que son lieutenant sur les [CORPOS] mais déteste aussi les adhérent·e·s fanatiques du système.
icône :
killers on the road (zacarias) - Page 2 TnqyU69
killers on the road (zacarias) - Page 2 68lidrv
pseudo :
disastereyes / reyes
pronoms irl :
(elle) ou il comme mes persos
crédits :
disastereyes (kit entier) tiababylo. (code sig + 1 avatar) jdmorganz & tomshiddles (gifs CS & sig)

mention de décès, deuil, mort, menace avec une arme


try to hold

it in but it keeps bleedin' out


Ses insultes ne te touchent pas, ses accès de colère non plus. Tu sais d'où viennent ses réactions, et tu ne peux las blâmer. Tu es juste un peu moins sensible à sa peine, que tu as pu l'être quand c'était d'autres Sonorans qui étaient touchés. Parce que tu ne le connais pas, sinon que par le prisme de Reed qui en a dressé un bien pathétique tableau. Mais si tu es loyal à ton lieutenant, tu es aussi capable de faire preuve de ton propre esprit critique, et dans cette situation, tu as bien assez de choses à analyser pour comprendre où ça a clashé avec ton supérieur.

Tu ne bouges pas, tu l'écoutes entièrement vider son sac, sa colère, ses nerfs, la totale, sans flancher une demi-seconde. Et à sa dernière demande - qu'il ne passe même pas sous le couvert d'une requête, mais plutôt d'une menace, tu hésites. Oui, il vient d'attaquer votre mode de vie, votre loyauté, votre façon de faire. Bien sûr qu'il l'a fait. Mais tu sais que ce ne sont que des attaques ridicules, des coups vidés de toute force contre un triste mur de marbre.

Les bras recroisés, les épaules pourtant bien basses, tu ne fléchis pas. Le regard interdit, la mine qui se voudrait impassible mais qui n'est pas capable de le rester, pas complètement. Tu considères l'option, cette idée qui germe dans ta tête. Incapable d'en détourner le regard, conscient que c'en est peut-être une de merde.

Mais quand tu as commencé à partir sur ce genre de chemin, tu ne sais pas vraiment t'arrêter.

Who was he to you ? Qui était-il pour toi ?

Que tu demandes calmement, sans sous-entendu d'un quelconque jugement, ou d'une volonté de commérage mal placé pour satisfaire une curiosité malsaine - mais humaine. Juste besoin qu'il te justifie leur lien, pour t'appuyer dans ton idée pas encore formulée. Qu'il tire sur la corde de ce foutu humain, justement.

Tell me and I'll consider it. Dis-moi et je le considérerais.


Zacarias ft. Akiro

always said I was a good kid, always said I had a way with words, never knew I could be speechless



mars '79 | près du camp Alde'

@tiababylo




gifs par harleystuff & naly-rpg