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killers on the road (zacarias)
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Akiro Hiroka
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Akiro Hiroka

where there's a will, there's a way

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killers on the road (zacarias) 3z2q
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the chariot
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565
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4690
pronoms inrp :
✧ il/he ✧
métier(s) :
mercenaire ✧ tclaw no limit. freefighter raté. voleur surdoué. ninja des toits dégueulants et fouteur de merde quand y lui reste un peu de temps.
allégeance(s) :
lui-même ✧ ensuite, le fric, puis sa bécane, les t-claws et japantown. l'atlantis et le saloon pour bercails ✧ allégeance vendue au plus offrant selon les lois d'un marché insolent.
icône :
killers on the road (zacarias) Qw25
killers on the road (zacarias) 68lidrv
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✧ naly
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✧ elle/she
crédits :
✧ disastereyes (avatar) awona (signature) nanamiavatars (icons)

Killers on the road, Riders on the storm
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(OUTFIT INSPO)
1h du mat et j’déambule seul au milieu du sable. Marécage dans ma tête, une secousse passagère d’magnitude loin d’être faible, ouais l’idée d’un meurtre me tente. Derrière, l’ambre polluée ampute Night City d’ses derniers éclats égarés. Reine esseulée en naufrage d’un hostile univers, son cavalier solitaire plonge un peu plus dans l’sens contraire, au milieu du décor qu’on n’regarde jamais sinon l’air dégouté. Les grains empestent, embastionnent les pores d’ma chair carbonisée à la haine.

Fakku. L’goût du sang aux lèvres, ma salive migre vers la sécheresse qu’les Badlands me délivrent. A toute vitesse, ma bécane fend la voûte en deux. Sanguinolente, pourtant sans étoiles, j’affronte les dunes en balayant l’air sous l’souffle dragonesque du pot d’échappement. La Yaiba suffoque. Toussote. Débloque. Pas son terrain d’jeu idéal, troquant l’asphalt venimeux contre un k’so d’sol trop poreux. Nanda, rien à foutre, j’suis d’ceux qui pourront la r’taper à moindre frais, pillard immoral, streetkid indomptable.

L’truc, c’est qu’ça résonne fort dans la tête. Les plaintes d’mon égo en sommes additionnelles, et c’est l’idée d’revanche qui s’rend, irrationnelle. J’m’emporte. J’me reporte, dans c’lot de griefs que j’reproche toujours aux autres et jamais à moi-même. L’truc aussi, c’est qu’j’suis jamais coupable, au fond, d’ces problèmes d’causes étrangères. Enfant du caniveau, entre camés et décâblés, j’y r’pense en grain d’poussière qui s’égrène parmi tant d’autres. J’en saisis un autre, juste dans ma tête. D’ces complices d’guerre qui m’ont abandonné. Un chat crevé laissé pour mort. Combien ont tenté d’me baiser ? MARL3W, Steinfield. Kisama…

D’ces alliés qui m’ont délaissé, d’ceux qui sont partis. Peur fantôme d’un gosse encore docile, phobique qu’ça réponde plus au bout du fil. Combien d’appels manqués avant d’capter ma défaite ? Et à chaque virage, l’cauchemar s’répète. D’ces absents qui laissent un vide. Des autres, qui l’élargissent jusqu’à n’ressentir rien d’autre qu’un k’so d’vide. D’ceux qui trahissent ou disparaissent sans laisser d’signe. Plus aucune piste. Ari. Tommy. Et aujourd’hui, seul dans la nuit, j’fais cavalier seul en pleine tempête. Rider on the storm.

Et j’me perds seul.

Et je perçois, dans les êtres et leurs choix, que j’l’ai finalement toujours été. Ma colère pour boussole, je m’enferre dans cet enfer dense et mortel. Comme d’hab, que dal dans l’crâne, sinon l’instinct qui me questionne sur la taille d’mon honneur. Et toujours la même réponse en rétorque. Ouais, j’irai seul. L’dernier échange avec l’boss d’l’Atlantis en mémoire, j’me rappelle qu’ce kisama qu’j’suis venu traquer vaut plus cher à son compteur qu’moi. Zero infos. Nada. Nanda, j’irai tout seul.

Sur les falaises en hauteur, j’m’arrête. Bécane en demi-tour, j’m’apprête, la course-poursuite comme j’en ai déjà vécu mille. Ça m’fait pas peur. Jumelles activées, squelette armé, sens affûtés, j’sors les crocs, en repérage d’leurs camtards entassés, d’leurs antennes d'quincaille et d’leurs tentes emmêlées. Jamais foutu les pieds ici, souvenir d’Davy l’espace d’un temps, qui m’avait initié à c’tas de merde ambulante et à ses déchets. L’désert, les Wraiths, en chasses de meutes. D’nos plus beaux combats, avant qu’il n’disparaisse.

L’capitaine de c’trou à rat dans l’collimateur. J’vise, dans l’verre terni par l’vent mué d’poussière. Seul un m’intéresse.

Nan, deux en fait.
Sous ma rétine, les vieux holos s’affichent et s’relisent. Lecture d’un spleen où l’temps s’arrête, et d’ces rêveries qu’j’ai pu m’permettre à ses côtés, abrité d’mon enfer contre des heures éphémères.

« Davy aho, ima, doko ?... » ***Davy petit con, où tu es ?***
ft. @"SOLVEIG SPELLMAN"


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Zacarias D. Salva
   https://never-fade-away.forumactif.com/t1078-zacarias-d-salva-en

Zacarias D. Salva

standing on the edge, looking into the deep, frightened by all the promises he cannot keep

aesthetic :
killers on the road (zacarias) 2bsebLz
carte :
the sun
files :
795
€$ :
7040
pronoms inrp :
[MASCULIN] il.
métier(s) :
[SERGENT] pour les Aldecaldos, les Sonorans précisément, bras droit de Reed. Typiquement tourné logistique et social, il est tout ce que son lieutenant n'est pas forcément : organisé et patient. Fixer par intérim, c'est le Sonoran avec lequel les gens extérieurs au gang traitent le plus, aussi le plus en ville. Psychologue officieux du camp, non affilié par la sécu' et toujours à faire des heures supp'.
allégeance(s) :
[SONORA CLAN] [ALDECALDOS] A vida a muerte. Bien pote avec les [VALENTINOS], les [NOMADES] en général aussi évidemment. Généralement ouvert aux discussions/alliances intergangs. N,est pas aussi tranché que son lieutenant sur les [CORPOS] mais déteste aussi les adhérent·e·s fanatiques du système.
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killers on the road (zacarias) 68lidrv
pseudo :
disastereyes / reyes
pronoms irl :
(elle) ou il comme mes persos
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disastereyes (kit entier) tiababylo. (code sig + 1 avatar) jdmorganz & tomshiddles (gifs CS & sig)

You'll tell that to the stars
tw
arme, menace

Parfois, tu t'égarais. Dans tes pensées comme dans ta promenade, tes pieds grattant le sable avec tes bottes fatiguées. Avec pour seul témoin la nuit étoilée - à peine, à cause du vomi néon de la ville des rêves, qui se déversait sur une voie lactée qui ne pouvait pas briller avec une telle pollution. Tout ça pour vendre des parfums qui puent, des sodas plein de sucres, des armes pourries. Tu te surprenais souvent à trouver une dune plus haute que les autres, pas loin du camp, pour contempler la vue.

Night City.

À distance raisonnable, comme un sable mouvant qu'on épie sans vouloir même y approcher un orteil. Tu te sens en sécurité, dans l'obscurité et les pompes éreintées qui se confondent avec le sable. Tu la sens incapable de te happer sans prévenir, parce que tu as trop de jugeotte pour ne pas savoir quels sont ses atouts, ses pièges. Trop vieux pour voir l'attrait de la technologie, de la proximité, des lumières, des gens.

Il n'y a rien de mieux que les balades nocturnes autour du camp pour prendre conscience de ta chance. Parfois, tu le faisais pour fuir les cauchemars, récurrents mais pas réguliers non plus. Mais la plupart du temps, c'était simplement par envie de vagabonder, et faire une ronde tant qu'à faire.

Parce que si les Aldecaldos ne baissaient pas leurs gardes, surtout ces temps-ci - avec otut ce qui leur tombait dessus - tu savais pourtant que tout le monde pouvait être un peu plus sloppy avec la sécurité directe du camp. Alors que c'était tellement plus facile d'épier quand les dunes étaient les seuls remparts, loin des protections sophistiquées d'une tour d'ivoire en plein centre-ville.

Ce soir, tu pourrais rentrer en disant que la pêche avait été bonne. Parce que malgré toi, ton escapade va s'avérer plus fructueuse que prévu. Et tu sais que qui que soit ce garnement dont la silhouette se dessine devant toi, il a aussi de la chance quelque part.

Quand Reed trouve quelqu'un à rôder aux alentours, pour peu qu'il ait la tête de l'emploi, c'est la fin. Tu n'es pas aussi radical mais tu protégeras les Aldecaldos à tout prix. Tu as déjà payé le prix ultime, tu n'as plus peur de rien - tu essayes de t'en convaincre.

À force de pratique, tu peux t'approcher sans faire de bruit, ne pas laisser les grains de sable te trahir, mais en restant dans un périmètre de sécurité salvateur - quelques mètres, au cas où. C'est au moment où tu t,es placé que tu te laisses repérer avec le cliquetis caractéristique d'une sécurité retirée.

Good evening.Bonsoir.

Simplement. Le pistolet pointé sur lui sans en démordre, avec une attention qui va le suivre sans flancher.

I will need you to keep calm and not do anything stupid. I know, it's tempting, you already went to all that trouble to spy on us, which is a very stupid thing to do, but hey, let's stop at just the one, yeah ?J'vais avoir besoin que tu gardes ton calme et que tu tentes rien de con. Je sais, c'est tentant, t'as déjà fait tous ces efforts pour venir nous espionner, ce qui est une chose conne en soi, mais on peut s'arrêter à juste celle-là, hm ?

Tu inclines la tête sur le côté, pas certain de ce que tes yeux te renvoient. T'es plus tout jeune et il fait pas super clair malgré la proximité des éclairages du camp.

Hmmm... Your name's not coming back but I've seen you. Maybe on Reed RV's door. That is not a place for our guests of honor my guy. What the fuck are you doing here ?Hmmm... Ton nom me revient pas mais je t'ai déjà vu. Ptêt sur la porte du trailer de Reed. Et c'est pas un endroit où on garde nos invités d'honneur. Sérieusement, qu'est-ce que tu fous là ?

ft. Akiro


c. tia


Akiro Hiroka
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Killers on the road, Riders on the storm
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Fakku. Pas ma place ici.

L’sable plein les dents, l’zéphyr s’élance. Capuche soufflée, nuque rafraichie, j’ai comme l’envie d’me r’tourner vers Night City et d’m’enfuir. D’ici, on n’voit plus que l’dernier slogan pour Naranjita. Feel the chemistry. K’so, entre les badlands et moi, c’est chimique, aucune alchimie possible.

Un ride en solitaire, dunes autoritaires, d’ces vastes déserts où finir seul s’apparente à la mort certaine. Folie dans la tête, euphorie acerbe, d’celles qui t’font surchauffer l’système entier sans en laisser une miette. L’vide, l’silence, l’absence de clarté fait qu’dans ma tête, c’est la nuit qui me hante, et c’genre de boule au ventre que j’avais pas ressenti d’puis longtemps. Les pattes qui s’enfoncent dans l’sol malléable, k’so d’bac à sable. Jamais aimé ça. J’préfère le froid, l’glacial, l’altitude à peine froissable sur l’béton qui nous encadre. J’préfère les néons à en faire crever l’iris d’incandescence, j’préfère les proxy toxiques et les DS alléchantes. J’préfère l’odeur du marché d’Cherry à cette merde inaudible, inodore, où y a pas âme qui vive sinon ces clochards en mobil-homes. D’ceux qui ont raté leurs vies, d’ceux où l’succès s’effrite.

Dans leur équation, j’suis une kuso d’dynamite.

J’raflerai tout, à l’excès, à outrance, j’déborderai pour combler c’manque invité. Davy absent, et c’est l’cœur asséché d’ses souffrances qui recommence à s’effiler. Dans ses filets, les souvenirs reviennent par vagues dans ma tête sans que je n’parvienne à les exterminer, j’me rappelle la douleur du deuil, le temple, l’crissement d’la gomme, sa bagnole, les grenades. J’me rappelle comme ça faisait du bien, d’exploser avant d’imploser. D’détruire au lieu d’mourir.

Et puis le cliquetis.
J’dirais, à trois mètres d’ma boite crânienne. L’temps ralentit, et j’réfléchis. Combien d’fois j’ai eu un canon pointé sur moi ? J’sais pas, j’compte plus. Assez pour qu’ça m’effraie plus, parce que j’sais que j’mourrai pas. Inachevé, j’peux pas abandonner. Et j’ai comme l’impression qu’on veille sur moi, j’sais pas, une entité. J’peux pas crever avant qu’ma boucle n’soit bouclée. J’réalise l’nombre d’options dont j’dispose. L’mieux, c’est d’faire que dalle. D’amadouer. D’la jouer sale. J’excelle dans la traitrise, immobile, j'visualise, j’me calque à l’environnement inexploitable, et au prochain souffle du vent, j’le refroidis.

« B’soir. » J’rétorque. Au son d’sa voix, j’capte chaque indice qu’il sème comme une tempête de sable en quête d'indices. Voile jaunâtre dans mon optique, j’reste calme. Les choses stupides, j’les collectionne, c’ma marque de fabrique dans c’monde futile. J’m’arrêterai pas à une seule, surtout pas tant qu’je r’trouve pas ma proie. Et tant qu’je retrouve pas ma proie, tu s’ras l’appât, shinjite kure  ***crois-moi***. Mes paumes s’lèvent. A en juger les quelques mètres qui distancient l’arme de ma tête, j’me retourne, doucement, genoux à terre.

L’sourire aux lippes, mon corps prend un degrés quand l’choom évoque le blase de celui qu’j’traque.

« Alors c’pas une légende, c'qu’on raconte en ville sur la politesse dans les badlands. Dis-moi yarô, c’est d’vivre dans la merde sous un bout d’tôle qui rouille un peu plus à chaque hiver qui vous rend si aigris ? » J’me relève, mes genoux quittent le sol pour l’sommet, et du haut d’mes semelles, j’le juge, d’la tête aux pieds. Vieux type cabossé aux bottes délavées. Encore plus vieux qu’Wyatt. Plus vieux qu’Ari. P’t’être même que n’importe quel mortel. « Ecoute vieillard, ton cracheur, t’auras à peine le temps d’penser à presser la détente, qu’j’aurai déjà tranché chaque extrémité d’ton corps. » Mains toujours levées, ma tête s’incline vers l’plastique blanc qui dore mon derme synthétisé. L’monocâble dévoilé, j’sais que j’devais rester calme mais j’peux pas m’en empêcher. « Aller, déconne pas. J’peux m’prendre une clope au moins ? » Bras détendus, j’prends la confiance et j’tente une plongée dans ma poche. Alors, paquet d’clopes ou pire encore ? Tu veux qu'on parie, choom ?


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arme, menace

Il se passe environ dix secondes et demi - et encore, tu arrondis sûrement à la supérieure - avant que tu comprennes directement ce qui a pu valoir à cet inconnu de figurer sur la porte de Reed. Dès qu'il ouvre la bouche, c'est limpide. Comme s'il vomissait de l'eau claire - sauf que l'eau en question est bien transparente, mais bourrée de produits chimiques. Bordel, qu'il est corrosif celui-là, plus il en allonge, plus tu sais pourquoi ton lieutenant a eu une envie passagère de le buter ou au moins, le faire figurer sur le mur de celleux à éliminer en les croisant.

Le souci étant... Qu'outre preuve irréfutable et réel danger, tu as du mal à mettre une bastos direct sans discuter d'abord. Et tu n'as aucune idée de ce qu'a fait ce clampin - outre avoir une langue assez acerbe pour sans doute rentrer dans un Guinness Book des serpents les plus venimeux.

Light up your cig kid. We're going to talk, and I'd love to catch a break of you yappin' between each drag.Allume ta clope, gamin. On va discuter, et je vais adorer avoir une pause de toi qui aboie à chaque bouffée.

Tu fais un pas en arrière, par sécurité - tu doutes qu'une aussi grande gueule aille avec des menaces vides de capacité. Quoique. Tu connais des gens qui aboient comme des Dobberman et mordent comme des nouveaux-nés qui ont pas encore de dents. Mais prendre le risque d'assumer que ce mec est juste un bébé qui chiale, c'est prendre le risque de crever. Pas question.

Let's not have a long and useless debate on who's going to be faster - a bullet or your reflexes. I'm pretty sure aerodynamics sciences would like to have a word about that. Tell me instead the fuck you're doing here.On va pas avoir un débat sur qui est le plus rapide entre toi, tes réflexes, et une balle. Je pense que les sciences aérodynamiques auraient à y redire. Dis-moi plutôt ce que tu fous ici.

Le pistolet toujours pointé sur lui, sans frémir ou flancher, sans trembler. Si tu oses pas lui tirer dessus direct sans en savoir plus, tu le feras s'il est menaçant ou gigote trop. Bénéfice du doute mais pas l'idiot du village.

Autant qu'il sache.

We shot people for less than that. Especially the ones lurking around the camp. I don't know what happened between you and him but lately, he's on edge. And if you met him, AND if you're a little smarter than the words you sent out like bullets before thinking, you'd know it's not something you wanna be close to.On a buté des gens pour moins que ça. Surtout en traînant autour du camp. Je sais pas ce qui s'est passé entre toi et lui mais dernièrement, il est à cran. Et si tu l'as rencontré, et si tu es un peu plus intelligent que les mots que tu balances comme des balles avant de réfléchir, tu devrais savoir que c'est pas quelque chose que tu veux voir de près.

Tu le jauges mais sans retirer ton regard de lui - jamais. Tu as ta petite idée de ce qu'il pense alors tu préfères souligner la chose d'avance.

If your ego is as big as that tongue, you're thinking I'm old, and only have a gun, so I'm easy to take out. Well, think again. And even if you did, you won't be able to make five meters before enduring way worse from the people that will find my corpse and you right above it. Right now, we could use a little scapegoat for people to get over their nerves. Just need a volunteer.Si ton ego est aussi épais que ta langue, tu penses que j'suis vieux comparé à toi, que j'ai juste un flingue, et que je suis facile à gérer. Réfléchis bien. Et Parce que même si tu réussis, tu vas pas pouvoir faire cinq mètres sans te faire choper par celleux qui vont te trouver au-dessus de mon cadavre. Et crois-moi, on a besoin d'un bouc émissaire en ce moment, pour passer les nerfs de certain·e·s. On manque juste de volontaires.

ft. Akiro


c. tia


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L’truc, avec les viocs, c’est qu’ils sont durs d’la feuille. Pire ici encore. Combien d’kilos d’sable dans l’tympan, après des années d’existance mendiante entre deux toiles d’tentes et deux campements itinérants ? J’sais pas. J’m’en branle, l’plus important, là tout d’suite, c’est qu’il n’semble pas m’prendre au sérieux suffisamment. Ouais, l’coup est pas parti, p’t’être bien que c’est l’arthrite, mais l’cracheur est toujours de sortie. Viseur sur ma trajectoire, s’il presse la détente, c’est mon âme tout entière qui d’viendra poussière pour alimenter c’grand désert d’vent et d’détresse.

Pis, c’est quand l’feu danse contre le stick, qu’l’ombre dévie. L’normade recule. Un pas seulement, mais un pas c’est bien. C’qu’on dit, c’est qu’à un mètre plus loin, y a 4% d’chance de plus d’manquer sa cible. Son reflet dans ma rétine, l’empreinte indélébile d’une rencontre imprévisible, j’sais pas si c’est vrai. J’suis pas ingénieur ni cosmonaute. Pas b’soin d’calculer pour couper, saboter, voler, flinguer ou briser des rêves.

« J’ai développé tout un tas d’aptitudes, histoire d’gagner du temps. J’peux parler et fumer en même temps, comme ça j’emmerde encore plus les gens. »

Et puis, les reflets s’inversent, les cartes s’échangent, d’l’harceleur, j’passe au harcelé tandis qu’il profite d’une promotion. Il prend la confiance, les oreilles enfin débouchées surement. Ouais, les Badlands. Ouais les Aldecaldos. Parait qu’faut pas trop déconner avec eux. Parait qu'faut pas trop s'y frotter, parce qu'ils piquent, parce qu’ils mordent plus qu'leur genre veut bien leur offrir. Sauf que, d’mémoire, j'ai pas les mêmes souvenirs. J’me souviens juste d’un lieutenant coriace, mais pas tant, qu’est parti en chialant à la première difficulté, alors qu’moi, j’suis resté jubilant, profitant des cocktails du Crimson jusqu’à la dernière heure tapante.

« Nan, nan. Tu me feras pas gober ça. J'l'ai vu d'assez près pour savoir qu'ta description colle pas vraiment au personnage. » L'sourire remonte, l'museau s'fronce. L'truc, c'est qu'j'suis pas v'nu pour baiser l'premier nomade à ma portée. La clope aux lèvres, j'tire, j'recrache, l'œil brillant, la fumée sauvage. « Oi, oi, c'est émouvant tout ça mais disons qu'j'suis pas trop venu pour ça. Davy, il est dans votre camp, nan ? Davy Thatch. J'lui parlerai bien à lui. J'te jure choom, c'est pas contre toi, hein, mais j'crois qu'le courant passe pas. Ca doit être générationnel. » J'm'affaisse. Affrontement inespéré contre la gravité, j'finis l'cul posé par terre. Cigarette en coin, j'le dévisage. « Promis, j'peux même attendre là. J'bouge pas, cowboy. » Les lèvres s'tendent, s'tordent, pour donner l'genre d'grimace qu'on sert qu'au sarcasme. Les mains levées, j'feins l'innocence. Ouais, parce que moi et Davy, Davy et moi, gamins d'enfance, bouffeurs de Wraiths, pansements d'souffrances, tout ça mélangé à l'alcool d'contrebande et les courses suprêmes.

Parce que Davy, c'est un bout d'moi.
Et qu'il m'répond pas.



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mention de décès, deuil, mort, menace avec une arme


when in grief

we are all the same


Fuck me. Que tu te jures intérieurement en entendant le nom au bout des lèvres de ce petit con. Petit con qui se transforme en être humain sous ta vision biaisée, qui a trouvé le nom de quatre lettres pour te faire changer d'opinion sur lui. Tu te bats contre ton humanité qui est venue t'attraper à la gorge, mais tu n'en es pas capable. Il y a des choses que tu ne peux pas faire, même par loyauté envers ta famille de toujours. Tu préfères te faire massacrer par Reed que faire ce qui ne peut être que décrit comme abattre un homme en deuil. Ou qui va l'être, sous peu, à cause de toi.

You know Davy. Tu connais Davy.

LA poigne sur le pistolet est moins hargneuse, moins déterminée. Tu hésites encore, parce que tu as entendu Reed te parler de lui, tu sais ce qu'il a cherché à faire avec Zola aussi. Mais tout ça semble si peu compter dans le grand plan des choses, surtout quand tu réagis avec deux ans de retard à ce que tu viens d'énoncer, balançant des choses lourdes juste sur une faute de conjugaison.

Knew- Connaissais-

Fuck. Tes instincts reprennent le dessus, impossible de laisser ton doigt sur la détente. Au pire, tu en paieras les conséquences. Tu l'as toujours fait, tu n'as jamais tourné le dos quand il fallait assumer tes erreurs, tes choix. Ça va pas commencer aujourd'hui. Mais tu préfères le sermon que la culpabilité d'exécuter un gamin dans le sable.

I'm going to lower my gun - I'm not going to hold you at gunpoint, not- like this. Please don't make me regret it. Je vais baisser mon flingue - je vais pas te tenir à bout portant, pas- comme ça. Ptié me le fais pas regretter.

Tu le fais juste après l'avoir dit, calmement. Tu ne le ranges pas pour autant, tu restes juste là, debout, dans le sable, le flingue au bout du bras, défait. Tu ne sais pas s'il distingue ton visage dans le noir, la douleur qui le déforme. La plaie est encore fraîche, suintante. Tu regardes l'horizon pour te donner un semblant de courage.

Davy's dead. Davy est mort.

Tu laisses un silence planer, reste quand même sur le qui-vive de sa réaction - parce que le deuil fait faire des imbécilités aussi. Mais tu as malgré tout cette empathie, de celui qui apporte la mauvaise nouvelle, même à un potentiel ennemi. Il est humain, il va en souffrir, et tu es tout bonnement incapable de le haïr à ce moment-là, comme tu devrais le faire par sécurité.

Before you ask ; we don't know. We just discovered it- him. Avant qu'tu demandes ; on sait pas. On vient tout juste de le découvrir- lui.

Qui, quand, comment, pourquoi. Les cadavres ne parlent pas beaucoup, ils assènent juste leur énorme poids au monde quand ils sont découverts. Les visages des Aldecaldos ce jour-là passent devant tes yeux comme une bobine de film, à répétition. Tu restes à distance du dénommé Akiro qui te semble bien moins menaçant tout à coup, autant par ta position par rapport à la sienne que par le changement de contexte radical. Personne n'était capable de demeurer tel quel face à la mort. C'était la fin de tout, et ce, même quand ce n'était pas la tienne.


Zacarias ft. Akiro

always said I was a good kid, always said I had a way with words, never knew I could be speechless



mars '79 | près du camp Alde'

@tiababylo




gifs par harleystuff & naly-rpg


Akiro Hiroka
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Akiro Hiroka

where there's a will, there's a way

aesthetic :
killers on the road (zacarias) 3z2q
carte :
the chariot
files :
565
€$ :
4690
pronoms inrp :
✧ il/he ✧
métier(s) :
mercenaire ✧ tclaw no limit. freefighter raté. voleur surdoué. ninja des toits dégueulants et fouteur de merde quand y lui reste un peu de temps.
allégeance(s) :
lui-même ✧ ensuite, le fric, puis sa bécane, les t-claws et japantown. l'atlantis et le saloon pour bercails ✧ allégeance vendue au plus offrant selon les lois d'un marché insolent.
icône :
killers on the road (zacarias) Qw25
killers on the road (zacarias) 68lidrv
pseudo :
✧ naly
pronoms irl :
✧ elle/she
crédits :
✧ disastereyes (avatar) awona (signature) nanamiavatars (icons)

Killers on the road, Riders on the storm
tw
mention de décès

L’regard impertinent, kiddo indomptable. D’ces cafards qui n’crèvent jamais vraiment, même quand on les écrase. J’le capte plus trop, pas une menace dans mon radar, plus une menace pour personne d’puis vingt piges au moins, j’suppose. Alors, j’m’amuse à faire des vagues, des ronds, des cylindres dans la nuit noire, du bout d’la fumée d’ma clope. Mon regard l’perce, guette, reflexes en éveil au moindre de ses faux gestes.

Mais y a un hic. C’est que l’cowboy, il fait du sur place. Il repart pas, galopant façon cheval castré sous la pleine lune, gommé par l’ombre d’une dune, pour m’ramener son chef sans couilles qui s’en fait pousser qu’pour les anecdotes. Il va pas non plus m’chercher mon pote. Nan, l’cowboy il fait du sur place. Immobile, il arrête l’temps, avec moi en même temps.

« Tu connais Davy. »
« Bien sûr qu’j’le connais, j’irai pas chier un kuso d’nom au hasard, choom... » J’m’énerve, et l’timbre devient grave, gras, suinte aux oreilles d’un ton indigeste comme ces k’so d’moustiques qui s’décident à m’piquer à vif dans la chair. Ouais, j’m’énerve, parce que la tournure ne me plait pas. Parce que j’refuse cette réalité-là. En vérité, je l’entends sans vraiment écouter. J’le vois sans vraiment regarder. J’ai cette aptitude à comprendre quand ça tourne au vinaigre, parce que c’est ma spécialité. Et qu’les emmerdes, ça s’sent à quatre milles kilomètres. Qu’ça laisse des traces. Qu’ça consume, qu’ça consomme, qu’les effluves nous brûlent les entrailles, et qu’les entailles d’un passé révolu se rechargent comme un vieux chrome qui refuse de s'éteindre et d’se soumettre à son maitre.

Davy est mort. Et l’silence nous happe, à tel point qu’en fait, on est p’t’être tous morts ici, ce soir. P’t’être bien qu’j’ai marché sur une bout d’mine, ou d’leurs autres saloperies qui dépassent des grains d’sable. P’t’être même qu’j’ai fait un arrêt cardiaque à force d’en bouffer. J’sais pas. J’sais plus vraiment, c’qui s’est passé. Comment j’en suis arrivé là. Mais après un fout rire qui a duré l’éternité d'une étoile morte, c’est à moi d’décocher mon cracheur pour lui planter en pleine gueule. Parce que j’décide de pas l’croire Asuke, et t’sais pourquoi ? Parce qu’il est arriéré, qu’j’suis en position de force, et qu’il ne lui reste plus que la manipulation mentale pour se sortir d’ce mauvais chemin. C’est toi qui m’l’a appris, aniki-san, à n’jamais croire quelqu’un qui perd la main.

« Ca t’amuse ? Fakku, y a quoi qui tourne pas rond chez toi, l’vioc ? T’trouves ça drôle, c’est ça ? » Clope recrachée dans l'sable. Je n'ris plus. Traits tordus, j'refuse. J'me refuse. J'lui refuse. « Usero yo! ***vas te faire foutre*** Si tu veux pas qu’j’te r'froidisse la cervelle là tout de suite, va falloir qu'tu retires c'que tu viens d'dire. » Y a une pensée dans l’shintoïsme. Faut pas faire ça. Faut pas parler des morts qu’existent pas. Ca porte malheur, ça attire des âmes vengeresses qui n’laissent que larmes, deuil et détresse. J’le sais, j’l’ai déjà vu de mes yeux.

« Ça t'fait rire kuso ? » Mais là tout de suite, l'truc, c'est qu'j’ai cette aptitude à comprendre quand ça tourne au vinaigre, parce que c’est ma spécialité. Que les emmerdes, ça s’sent à quatre milles kilomètres. Et là, ça blaire. Ca blaire sévère. Mes entailles se réveillent, douleur aigue dans la poitrine, l'doute subsiste, tandis qu'la rétine sous-titre son deuil à lui. D'trop loin. La nuit qui nous sépare. Mais y a un truc authentique, c'détail dont j'me passerais bien. Ouais, j'décide de pas l'croire. J'décide de pas l'croire, alors qu'une larme m'perce les prunelles, et suinte l'long d'ma joue, dans une délicatesse qui me caresse.

« Ça peut pas être Davy. Le mien, il est…. Immortel, t’sais. » Immortel, ouais. J'suis mort mille fois, et à chaque fois, il m'a sauvé. Ca peut pas être ça. Ca peut pas être ça. Nan, ne l'crois pas. Ne le crois pas.



Into this house, we're born
Into this world, we're thrown

date | nuit | badlands


c. différents crédits ici



不要な ✧

i hate this feeling, like i'm here but i'm not, like someone cares but they don't. like i belong nowhere.

 
Zacarias D. Salva
   https://never-fade-away.forumactif.com/t1078-zacarias-d-salva-en

Zacarias D. Salva

standing on the edge, looking into the deep, frightened by all the promises he cannot keep

aesthetic :
killers on the road (zacarias) 2bsebLz
carte :
the sun
files :
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€$ :
7040
pronoms inrp :
[MASCULIN] il.
métier(s) :
[SERGENT] pour les Aldecaldos, les Sonorans précisément, bras droit de Reed. Typiquement tourné logistique et social, il est tout ce que son lieutenant n'est pas forcément : organisé et patient. Fixer par intérim, c'est le Sonoran avec lequel les gens extérieurs au gang traitent le plus, aussi le plus en ville. Psychologue officieux du camp, non affilié par la sécu' et toujours à faire des heures supp'.
allégeance(s) :
[SONORA CLAN] [ALDECALDOS] A vida a muerte. Bien pote avec les [VALENTINOS], les [NOMADES] en général aussi évidemment. Généralement ouvert aux discussions/alliances intergangs. N,est pas aussi tranché que son lieutenant sur les [CORPOS] mais déteste aussi les adhérent·e·s fanatiques du système.
icône :
killers on the road (zacarias) TnqyU69
killers on the road (zacarias) 68lidrv
pseudo :
disastereyes / reyes
pronoms irl :
(elle) ou il comme mes persos
crédits :
disastereyes (kit entier) tiababylo. (code sig + 1 avatar) jdmorganz & tomshiddles (gifs CS & sig)

mention de décès, deuil, mort, menace avec une arme


try to hold

it in but it keeps bleedin' out


Ce n'était pas la première fois qu'on te pointait un flingue en pleine gueule. Et ce ne serait certainement pas la dernière. Et comme toutes les autres fois, il en faudrait bien plus pour te faire vaciller. Ta propre mort n'est pas vraiment une peur, c'est plutôt ses conséquences qui t'effraient. Donc rien qui pourrait te faire perdre les pédales face à une panique qui n'a aucune raison d'exister.

Et puis, ce n'est pas comme la plupart des autres fois. Il le fait parce que c'est sa seule façon de gérer cette terrible nouvelle dont tu dois être le messager. Tu le vois se fissurer devant toi, et tu le laisses parler, sans un mot, sans un geste. Comment ils disent déjà ? Que ça n'a pas d'importance, quand. La tromperie, la trahison, la mort. Quand la personne l'apprend, c'est aussi frais que si c'était arrivé la seconde d'avant.

You don't know me but you can assume that I would never joke about the death of a member of my own family. Tu me connais pas mais tu peux assumer que je ne ferais jamais de blague sur la mort d'un des membres de ma famille.

Lâché fermement, sans même vraiment prendre en compte l'arme face à toi. Tu le fixes, inflexible, te sentant pourtant étrangement lié à lui, à cet instant. C'est le terrible pouvoir de la peine, de la connexion humaine. Vous n'avez rien en commun, si ce n'est un nom, que tu défendrais au péril de ta vie quand lui ferait tout pour ôter la sienne - et pourtant, ici, vous êtes si proches, et pas seulement littéralement, dans l'espace.

He who lives in the hearts of her loved ones, can never truly die. Celui qui vit dans le cœur de ceux qui l'aiment, ne peut jamais vraiment mourir.

Que tu reprends doucement, bercé et à la fois, blessé, par ce crédo Aldecaldos qui est pourtant si évident, si éloquent si stupidement simple.

Aldecaldos' saying. On that, you're kinda right. Crédo Aldecaldo. Sur ça, tu as plus ou moins raison.

Tes yeux tombent sur le sable, se permettent une seconde interdite, pour écouter ton propre chagrin. Expié plus tôt, il y a un moment, tu te rends compte malgré toi - dans cette culpabilité qui te caractérise - que le temps a fait son office, malgré tout. Oui, ça fait toujours mal, mais tellement moins que tu t'y attendais. La façon intransigeante que le temps avait de panser les plaies, même celles qu'on préférerait laisser ouvertes par respect. Parce que tu te sens presque insensible face à lui qui apprend cette nouvelle, et pourtant, tu serais le Sonoran le plus à même de réagir le plus respectueusement possible.

Reed l'aurait déjà fracassé.

I helped bury him. I opened the bag before I did. J'ai aidé à l'enterrer. J'ai ouvert le sac avant de le faire. Pause infime, mais qu'il peut sentir, comprendre, qui même d'une seconde, fait sentir la tonne qu'elle pèse, par l'image qu'elle tient. I ain't lying to you, not about that. Je te mens pas, pas sur ça.

Tu croises tes bras, inspire doucement une bouffée de l'air nocturne des Badlands.

I'm sorry. Je suis désolé.

Parce qu'ici, porter attention à son grief avec Reed n'a aucun putain de sens. C'est un autre humain, blessé par une balle symbolique que tu as reçu aussi, et tu te refuses à le traiter en ennemi, pas comme ça, pas ici, pas maintenant.


Zacarias ft. Akiro

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mars '79 | près du camp Alde'

@tiababylo




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