Poumons bioniques, bras métalliques, armes implantées sous la peau ou même encore un exosquelette entier, s'il y a bien un domaine qui a considérablement amélioré la vie humaine, c'est la cybernétique.

Elle fait désormais entièrement partie de la vie humaine et de la société, allant jusqu'à paraître étrange quand quelqu'un ne possède pas d'implants oculaires ou d'implants pour renforcer le corps tel qu'il est. Créés pour rendre la vie plus simple, il est désormais possible de trouver tout ou n'importe quoi à partir du moment où l'on sait où chercher, que ce soit pour de l'armement, de l'esthétique, de l'utilitaire ou du vital.

(Nous avons décidé de ne pas faire d'annexe exhaustive des implants pour laisser place à votre créativité mais pour vous inspirer, vous pouvez explorer cette page ou celle-ci à la recherche d'idées.)



Bien que la cybernétique soit aussi présente dans la vie de tous les jours, elle n'est pas un domaine avec lequel jouer, puisque son utilisation excessive - comme d'autres raisons - peut entraîner un cas de cyberpsychose.

Loin d'être une maladie à prendre à la légère, les symptômes vont d'une dissociation du corps jusqu'à une perte de l'identité caractérisée par un caractère violent. La rédemption suite à cela est un chemin difficile, avec un taux de réussite relativement bas, et bien souvent, la mort est au bout.

 

Depuis l'effondrement du NET, le web a largement évolué, divisé en deux catégories majeures : la première disponible au tout public et gérée par Netwatch, et une seconde bien plus sauvage, le cyberespace. S'il s'agit là d'un monde virtuel, les dangers ne sont pas moindres, avec pour cause les virus et daemons présents.

Si une partie de ce qu'il reste du NET est préservée grâce au Black Wall, il est recommandé de ne s'y aventurer qu'à moins d'être un·e netrunner·euse expérimenté·e. De même, certain·e·s hacker·euse·s ont réussis à maîtriser l'art de la conception d'intelligence artificielle et d'intelligence virtuelle veillant à les assister dans leurs tâches.

Si le paysage s'est paré de néons colorés, d'hologrammes, d'une violence exacerbée par la technologie, ce ne sont pas les seuls éléments prouvant la nouvelle métamorphose du quotidien. Si les véhicules à quatre ou deux roues sont toujours bien présents dans les rues, il suffit pourtant de lever les yeux pour voir passer leurs homologues volants, sous le nom de navi ou aérodyne, utilisés autant comme taxi, transport privé ou cargo.

À tous les coins de rues, des distributeurs qui paraissent sophistiqués par leurs écrans tactiles et holographiques, qui offrent autant de la nourriture lyophilisée que des armes bas de gamme. Téléphones - surnommé holo - bien souvent intégrés à la puce neuronale mais physiquement similaire à une feuille transparente.

Royaume de publicités dispendieuses sur tous les murs, jusque dans des colonnes lumineuses touchant le ciel. Si le cinéma se fait encore bien présent, c'est la danse sensorielle qui gagne de plus en plus les publics, forme de réalité virtuelle dissimulée sous un casque où tout est rendu jusque dans les sensations, les émotions des acteur·ice·s.

Tout est connecté, un simple coup d'œil pour avoir le prénom de quelqu'un dans la rue, porte-monnaie intégré à la puce neuronale, les paiements en un battement de cil même si les billets demeurent monnaie courante. Virus et quickhacks terriblement communs, rendant possible de hacker n'importe qui & n'importe quoi, véritable époque où le virtuel et la réalité se mélangent sur un seul même plan.

En restant sur le domaine de la puce neuronale, certaines professions ont également mis en place des puces toutes particulières. C'est notamment le cas des poupées (forme alternative de prostitution) ou certain·e·s prostitué·e·s qui voient leur comportement altéré pour s'adapter aux besoins de la clientèle, ou encore des proxy qui se retrouvent être des messager·ère·s contrôlé·e·s par le·a client·e.

Dans un monde en constante course au progrès, surtout avec la compétitivité corporative et la menace de guerre corporative constante, il n'est pas rare d'entendre parler de rumeurs sur de nouveaux objets technologiques sensationnels - avec le nombre de lois qui ont été brisées pour arriver à sa création.

Le projet Mikoshi et la RELIC d'Arasaka ne sont plus des légendes urbaines ; après leur destruction en 2077, on sait que cela était réellement possible - l'est peut-être encore ? Mais ils ne sont pas les seuls à s'essayer à des jeux dangereux. La rumeur court par exemple que Militech aurait fait construire une ville souterraine sous Night City, un complexe étendu et évolué où auraient été menées des recherches aussi peu éthiques que le projet d'Arasaka. Entre les racontards de prétention à dompter les IA de l'ancien net ou de créer une bombe virtuelle destinée à faire des dégâts colossaux au cyberespace, on ne sait plus à qui se fier ou quoi croire.

Rajoutez à ça le fait que Netwatch semble plus laxiste pour les expériences de ses copains les corpos avec le mur noir qu'avec les Voodoo Boys, et que des gouvernements disposeraient de technologies capables de changer l'apparence entière d'une personne - voix, caractère et apparence - et on ne sait vraiment plus de quoi l'avenir sera fait. Ce qui est sur, c'est que la course aux progrès ne connaît que peu de règles, et que si on ne veut pas les briser, on ne finira jamais premier - et que ça aide aussi, de le faire au nom d'une corporation.